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Fonctionnement

Assemblée des déléguées du 5 mars

La CUAE a le plaisir d’inviter ses associations membres à la prochaine Assemblée des déléguéEs qui aura lieu le mardi 5 mars 2013 à 18h15 dans les locaux des associations au 8-10 Passage Baud-Bovy (en face d’Uni Mail, côté parc).

L’ordre du jour est le suivant:

1. Approbation du PV du 28 novembre 2012

2. Communications a) du comité b) des associations

3. Retour rencontre associations-rectorat

4. Augmentation des taxes d’études HES

5. Élections Assemblée de l’uni

6. Datcha

7. Divers

L’Assemblée des déléguéEs est le lieu où les associations peuvent échanger sur leurs projets et toute proposition d’initiative commune est donc la bienvenue. Les associations et groupes d’intérêts peuvent être représentéEs par deux déléguéEs.

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Communiqués de presse

Actions contre l'augmentation des taxes d'études dans les HES

Le projet de budget 2013 du canton de Genève prévoit la suppression de l’exonération des taxes pour les étudiantes1 dans les Hautes Écoles Spécialisées (HES). Actuellement les étudiantes dont le lieu résidence fiscal se trouve à Genève bénéficient de cette exonération, environ 2000 étudiantes sont concernées. Pour ces dernières, cela signifie qu’elles devront s’acquitter de taxes de 1000 frs par an dès la rentrée de septembre 2013. Les députées ont également prévu d’introduire une taxe supplémentaire pour les étudiantes étrangères à la HEM (musique) et à la HEAD (arts et design).

Ces mesures s’inscrivent dans une tendance générale d’attaque contre les conditions de vie des personnes en formation, comme le montre les récentes augmentations de taxes dans les écoles polytechniques fédérales et les universités alémaniques (Zurich, Berne, Saint-Gall). Il est temps que toutes les personnes visées par l’austérité issue d’une crise qui n’est pas la leur s’organisent ensemble pour combattre ces mesures.

Plus de 700 signatures ont ainsi été récoltées par les associations des HES au semestre dernier, mais il n’est pas question d’en rester là.

Les étudiantes des HES, épaulées par les collégiennes et les universitaires comptent répondre solidairement à ces attaques. Le vendredi 22 février 2013 au matin, des banderoles « Des HES pour les riches ? Stop à la hausse des taxes » ont été posées dans plusieurs établissements du canton : Haute école de travail social, Haute école d’art, Haute école de santé, Haute école de musique, Uni-Mail, Collège Voltaire, Collège André-Chavanne, Collège Rousseau, Collège Calvin.

Nous continuerons de nous battre autant qu’il le faudra contre toutes mesures qui promeuvent un système éducatif élitiste en restreignant son accès et nous serons mobilisées durant le vote du budget 2013 du canton.

AEIES (HETS) ; AEH (HEPIA) ; Soupô (Post-obligatoire) ; CUAE (Université) ; ResACTE (Réseau suisse d’action étudiante)

Actions contre l'augmentation des taxes d'études dans les HES

Actions contre l'augmentation des taxes d'études dans les HES

Actions contre l'augmentation des taxes d'études dans les HES

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Activités

No TAV à l'espace autogéré Le Nadir

Dans le cadre de « La glace est fine » – Cycle de conférences sur les luttes sociales d’hier et d’aujourd’hui

RENCONTRE AVEC LE MOUVEMENT NO TAV

Cela fait 20 ans que, dans le Val de Suse, de nombreux collectifs et habitant-e-s se battent contre la construction d’une ligne TGV reliant Lyon et Turin.
Nous avons l’honneur d’accueillir, le 7 mars, quelques personnes venant du Centro Sociale Askatusana de Turin qui nous présenteront le livre « A sara dura » – un essai d’analyse des spécificités du mouvement – et qui nous parleront de la lutte No TAV.

Jeudi 7 mars 2013 à 18h à l’espace autogéré Le Nadir (8-10 passage Baud-Bovy – en face d’UniMail côté parc)

On se réjouit de vous voir nombreuses!

Suit un extrait du livre autour duquel va s’articuler la discussion :

Ce n’est pas par principe, mais pour la vie et l’existence même d’un territoire, dans la Vallée de Suse on se mobilise depuis plus d’une décennie pour empêcher la construction d’une ligne ferroviaire à Grande Vitesse. Il s’agit d’une communauté qui a consolidé un mouvement de masse ; en même temps la lutte no tav est en train de transformer cette communauté. Sont récoltés et présentés ici des réflexions et des vécus qui essaient de raconter cette expérience. Nous voulons faire connaître le mouvement en l’observant depuis l’intérieur et en même temps raisonner sur les difficultés et les possibilités futures. Au Val de Suse, il est en train de se passer quelque chose de nouveau et d’inattendu. En contraste avec ce qu’imposent les médias, les partis politiques, les forces de l’ordre, les milieux économiques, les PDG des entreprises, les coopératives de construction et le pouvoir judiciaire, un mouvement de masse grandit, lutte et, initiative après initiative, consolide la conscience de pouvoir gagner. Il s’agit d’un processus subversif car il change les attentes, les comportements ; il concrétise une nouvelle légitimité et instaure des rapports de force différents.

Certains protagonistes de ces luttes prennent ici la parole, comme dans une assemblée, et interviennent sur la spécificité et les perspectives d’un mouvement qui projette et construit en tant que tel une coopération sociale différente. Ce sont des liens humains, sociaux et politiques qui s’enracinent dans la population d’un territoire, dans le but de construire et de diffuser une opposition vivante et mobilisatrice. Croyances, expériences, savoirs, science « autre », connaissance antagoniste et résistance populaire se mélangent construisant ainsi une nouvelle culture partisane qui fait monter en puissance la lutte et la motive ; ces modes de raisonner et d’être ensemble définissent un point de vu collectif qui sait s’opposer, tenir et mûrir. L’opposition est nette, définie et organique. Elle cimente une unité effective d’intentions qui lie et implique des subjectivités qui peuvent être très différentes – celles-ci cohabitent, se respectent et se soutiennent en trouvant une possibilité pour s’exprimer et se confronter, se définir avec plus de solidité – ceci constitue la force du mouvement qui de cette manière s’est élargi et s’est donné de la continuité. C’est justement grâce à ces caractéristiques que le conflit no tav inquiète ceux qui se considèrent être les patrons des institutions. En effet le conflit social est considéré par ces derniers comme un cancer à isoler et à anéantir car sa diffusion propose une alternative réalisable au système de domination actuel qui, pour garantir des grands profits à quelques-uns, ne développe rien d’autre que crise, appauvrissement et destruction insensée des ressources collectives. Pour les populations du Val de Suse, la persistance du conflit social génère une possible alternative concrète et construit une richesse différente : la formation d’une subjectivité antagoniste enracinée et massifiée. Cette dernière devient un point de repère et une proposition pour un nouvel agir social et politique. Il construit une nouvelle destinée.

Nous présentons dans ce livre un parcours in-conclu, nous pourrions même dire que nous sommes encore aux prolégomènes d’une recherche artisanale, qui se différencie et réagit contre les usines, contre les entreprises institutionnelles qui produisent de la information-marchandise-, de la connaissance-marchandise, et de la science-marchandise afin de supporter des logiques de consensus envers le système, envers l’accumulation d’argent et de privilèges. On propose de commencer des activités pour la construction de savoirs utiles pour une transformation radicale de l’existant. Il s’agit de produire les armes nécessaires pour pouvoir bouger et combattre politiquement dans le territoire social. Ce sont des textes in-conclus qui ont l’ambition non seulement d’être lus, mais d’être utilisés par toute personne qui pense ou rêve d’un monde différent de celui modelé par le capitalisme. Ce sont des raisonnements collectifs pour donner des outils à manier, utiliser, critiquer et perfectionner, pas pour attirer, pas pour faire de la propagande ou pour faire de l’exhibition d’ une culture.

Théorie pour et dans la praxis.

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Politique universitaire

Position de la CUAE au sujet des différents remaniements législatifs sur les bourses d'études

L’initiative populaire sur les bourses d’études de l’UNES (Union des Etudiant-e-s Suisse), aboutie en 2012, a conduit le Conseil Fédéral à concocter un contre-projet indirect sur la loi fédérale du 6 octobre 2006 au sujet des contributions aux cantons pour l’octroi de bourses et de prêts d’études dans le domaine de la formation du degré tertiaire.

Or, le projet de révision du Conseil fédéral est problématique à plusieurs égards. Il continue à ne pas faire de distinction entre les prêts et les bourses d’études, alors que les subventions fédérales devraient être utilisées pour faciliter l’accès aux études et non pas à développer un marché de la dette estudiantine.

En outre, le contre-projet durcit encore les conditions matérielles pour bénéficier d’une aide. Certaines notions comme celles de master consécutif et « formation meilleure marché » sont floues et pourraient limiter le libre choix des étudiantes au sujet de leur parcours académique.

Enfin, il est regrettable que l’on continue à prôner le fait que les étudiantes soient obligées de travailler à côté de leurs études pour toucher une bourse. Il s’agit en effet d’une incohérence remarquable du Conseil fédéral quand on pense qu’il y a quelques années il a défendu la mise en place du processus de Bologne; depuis les études sont-elles pas censées être un travail à plein temps ?

Le document de position complet est à la disposition au secrétariat de la CUAE pour toute personne intéressée.

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Actualités Politique universitaire

Assemblée publique contre l'augmentation des taxes dans les HES

 Prêt-e-s à payer l’équivalent de deux loyers de plus par an ?

Austérité, austérité, austérité. C’est la même chanson qui se répète inlassablement. Les étudiant-e-s ne sont pas en reste ; le projet de budget qui sera soumis au Grand Conseil à la fin février prévoit deux mesures qui nous sont hostiles :

1. Une augmentation des taxes d’études de 1000 frs par année pour les résident-e-s genevois-e-s (suppression de l’exonération)
2. Surélévation des taxes pour les étranger-ère-s à la HEAD et la HEM.

Soyons clair, cette mesure constitue une attaque sans précédent dans les conditions de vie des étudiant-e-s. Plus de 700 signatures contre ce projet ont été récoltées par les associations des HES au semestre dernier. Ces mesures s’inscrivent dans une tendance générale comme le montre les récentes augmentations des taxes universitaires dans les EPF et les université alémaniques. HES, université, collèges, il est temps de s’organiser et de montrer qu’on ne se laissera pas faire.

Retrouvons-nous à l’HETS le vendredi 8 février 2013 à 18h pour une Assemblée publique à la Salle CAWA (28 rue Prévost-Martin) et pour organiser la résistance.   

Ce sera l’occasion de discuter et de définir un plan d’action pour nos futures mobilisations. En attendant parles-en autour de toi, diffuse ce tract, réimprime-le et modifie-le à ta guise. Apéro suivra…

Appel soutenu par les associations et groupements suivants :
AEIES (HETS) ; AEH (HEPIA); Soupô (Collèges); CUAE (université de genève) ; ResACTE (réseau suisse d’action étudiante)

Tract à imprimer