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Bouffe de soutien jeudi 12 mai !

Bouffe de soutien - Jeudi 12 mai 2016

Solidarité avec les inculpées du mouvement contre la loi travail en France 

Nombreuses sont les lycéennes et les étudiantes en France se mobilisant contre la loi travail. Ceci parce qu’elles sont directement touchées par cette nouvelle loi qui permettrait d’augmenter l’exploitation des masses précaires, en augmentant la marge de manœuvre des employeurs.

Très nombreuses sont aussi les interpellations et les violences policières à l’encontre des manifestantes. Coups de matraques, manifestations empêchées, évacuations des assemblées, gazages systématiques, opérations policières à l’intérieur des établissements de formation, tirs répétés de flashballs contre les manifestantes, arrestations préventives, locaux syndicaux investis et dévastés par la police…

Parmi les manifestantes, on compte des dizaines de blessées et  des centaines d’interpelées.

La Conférence Universitaire des Associations Etudiantes  (CUAE) condamne  au plus haut point cette répression à l’encontre de nos camarades en France !

La CUAE s’est toujours mobilisée contre la répression des mouvements sociaux et estudiantins et pour la liberté de manifestation, en témoigne son engagement à Genève dans le mouvement « Non à la loi anti-manif » en 2012.

N’acceptons pas que les mouvements sociaux soient criminalisés ! Ensemble contre la violence policière !

 

La CUAE est solidaire avec les lycéennes et les étudiantes en lutte !

Seule la lutte paye. Organisons-nous partout !

Nous vous invitons  à une :

BOUFFE DE SOUTIEN

AUX INCULPÉES DES MANIFESTATIONS « CONTRE LA LOI TRAVAIL »

Le  jeudi 12 mai à 18h30 au Nadir (Espace autogéré à Uni-Mail).

Un apéro suivra

Venez nombreuses!

 

 

 

 

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Communiqué de presse – IUFE (Institut Universitaire de Formation des Enseignants)

Institut Universitaire de Formation des Enseignants :

Un système arbitraire en chasse un autre !

 

L’Institut universitaire de formation des enseignants (IUFE) a fermé les portes de sa première année de formation pour l’enseignement secondaire (Forensec) lors de la rentrée de septembre 2015.

 

Au vu de la conjoncture politique actuelle : des coupes budgétaires à l’Etat, l’augmentation du nombre d’heures d’enseignement et la diminution du personnel, une réouverture pour la rentrée 2016 n’était pas acquise. Elle s’est décidée lundi soir lors d’un sommet entre les différents partenaires de cette formation. Malheureusement, cette ouverture en première année ne vaut pas pour toutes les disciplines. Les heureuses se nomment « Français, Physique, Mathématiques, Allemand et Anglais ».

Malgré un plan sur quelques années, « il est intolérable de différencier les disciplines, cela risque très fortement de provoquer l’abandon de certaines fillières, spécialement en Lettres » s’inquiète Vincent Chazaud, étudiant en Lettres et élu à l’Assemblée de l’université. Outre une ouverture restreinte en terme de disciplines, le nombre de futurs étudiants  sera aussi diminué, les places (comptée sur les doigts d’une main) en français vont être disputées entre deux, voire trois volées d’étudiants de master. « Une concurence inique entre étudiants va se mettre en place, accentuée par la perspective d’être coupé de toute possibilité d’enseigner » commente Galileo Monnet-Martin, secrétaire de la CUAE.

 

« Les pratiques à l’IUFE étaient arbitraires ; les classements octroyant les places de stages pouvaient changer en cours d’élaboration à cause de critères totalement absurdes et/ou arbitraires » dénonce Galileo Monnet-Martin. Selon la nouvelle mouture, le directeur d’établissement aura tout pouvoir pour décider qui pourra accéder à une formation universitaire. « L’ingérence d’un employeur – les directeurs d’établissement du secondaire – dans l’accès à une formation universitaire est dangereuse pour le futur de la liberté académique » continue le secrétaire permanent. Ce nouveau système donnera tout pouvoir à une seule personne, « on peut d’ores et déjà s’attendre à de gros problèmes de discriminations » car une seule personne jugera de notre capacité à enseigner. La CUAE dénonce ce nouveau projet qui ne fait que remplacer l’arbitraire de certaines personnes à l’IUFE par l’arbitraire de certains directeurs d’établissement.

 

Enfin, si l’on suit la logique des décideurs selon laquelle on ne souhaite pas former des chômeurs, doit-on s’attendre à ce qu’UBS et consorts décident à l’avenir du nombre de places à attribuer dans certaines filières de la faculté d’économie et de management ? « C’est la boîte de Pandore du numérus clausus décidé par une entité extérieure à l‘université que la conseillère d’Etat ouvre ! » C’est la porte ouverte à toutes les dérives de la marchandisation des études.

 

Face à ces attaques contre la liberté académique et face aux coupes budgétaires qui influencent ce type de décision, la CUAE se mobilise et invite tous les étudiants, actuels et futurs qui souhaitent enseigner à la rejoindre !

 

                                                           

 

Contact : Galileo Monnet-Martin, secrétaire permanent 022 379 87 97iufe