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Fonctionnement Politique universitaire

Assemblée Générale du 6 avril 2011



La Conférence Universitaire des Associations d’EtudiantEs a le plaisir de vous inviter à sa seconde assemblée générale de l’année qui aura lieu le mercredi 6 avril 2011, à 18h15 à Uni Mail en salle MR060. Ce sera l’occasion de nous rencontrer, de prendre position sur des questions d’actualité universitaire et de partager un moment plus convivial autour d’un apéro. Nous aborderons notamment la réforme des bibliothèques, les enjeux entourant l’entrée en vigueur du Statut et le nouveau règlement de fonctionnement de la Datcha.

Ordre du jour

1. Approbation du PV du 20.10.2010
2. Communications
3. Bibliothèques
4. Locaux
5. International
6. Statut de l’université
7. Datcha
8. Activités
9. Divers

Nous vous attendons nombreu-x-ses avec vos propositions!

PV de l’Assemblée Générale du 20 octobre 2010

Les documents relatifs au point Datcha sont disponibles auprès du secrétariat.

AG Affiche

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Actualités Politique universitaire

Le Savoir commun contre le Capitalisme financier: les 24, 25 et 26 mars 2011

Le comité de la CUAE a décidé de relayer le projet du “Knowledge Liberation Front” pour l’organisation de journées transnationales d’action pour l’éducation les 24, 25 et 26 mars prochains dans toute l’Europe. Nous leur souhaitons un franc succès dans leurs démarches.

Nous, étudiants et travailleurs précaires d’Europe, Tunisie, Russie, Japon, USA, Canada, Mexique, Chili, Pérou et Argentine, nous nous sommes rencontrés à Paris et à Saint-Denis du 11 au 13 février 2011 pour partager nos expériences et pour organiser un réseau autour de nos luttes communes. Nous avons pris le nom de Knowledge Liberation Front – KLF (Front de Libération du Savoir) et nous sommes votre crise!

La suite de l’Appel ici.

Jetez également un œil au premier numéro de KAFCA, leur journal ici (en anglais).

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Migrant.e.x.s

Sans-papiers : stop à l’hypocrisie !

Le comité de la CUAE a décidé de soutenir la pétition nationale lancée par le Mouvement Suisse des Sans-Papiers (MSSP) à l’adresse du Conseil fédéral dont nous reproduisons l’intégralité ci-dessous. Des feuilles de signatures sont en outre disponibles dans nos locaux du 17 Rue Alcide-Jentzer.

Sans-papiers : stop à l’hypocrisie !

Qui sont les sans-papiers ?
Les sans-papiers sont des personnes qui ont une identité et un passeport, mais résident en Suisse sans autorisation de séjour. L’écrasante majorité travaille, et certain-e-s paient leurs impôts et cotisent aux assurances sociales. Ils et elles construisent nos routes et maisons, s’occupent de nos enfants, malades et personnes âgées, travaillent dans nos champs, hôtels et restaurants, contribuant ainsi à la prospérité de ce pays. Malgré cela, ces personnes vivent dans la crainte permanente d’être dénoncées, découvertes, arrêtées et souvent expulsées.

Selon les estimations les plus prudentes, ils et elles sont au moins 100’000 dans cette situation. Parmi elles et eux figurent également les requérant-e-s d’asile débouté-e-s. Ainsi, du fait de la politique migratoire extrêmement restrictive de la Suisse, de nombreuses personnes qui ont été au bénéfice d’un statut ont été contraintes de basculer dans la clandestinité.

Contexte politique
Une hypocrisie politique majeure caractérise la politique suisse à l’égard des sans-papiers : d’un côté, la nécessité de cette main d’oeuvre pour l’économie et de l’autre côté, la négation officielle de leurs droits fondamentaux.

La politique migratoire de la Suisse, fondée sur la libre circulation au sein de l’UE et la fermeture
quasi-totale à l’égard des autres migrant-e-s (politique des deux cercles), alors même qu’il est évident que ces derniers remplissent un besoin de la Suisse. La situation actuelle découle de cette politique hypocrite, de l’adoption récente de la nouvelle loi sur les étrangers, et des durcissements successifs du droit d’asile qui ont fini par vider celui-ci de sa substance. L’une des seules solutions accessibles pour sortir de la clandestinité, à savoir la régularisation pour cas de rigueur, est actuellement dominée par l’arbitraire et représente une véritable loterie pour les migrant-e-s qui s’y risquent.
Aujourd’hui, plutôt que de reconnaitre l’impasse dans laquelle nous sommes, on ne cesse de
criminaliser la migration et de créer différentes catégories de sans-papiers, ce qui ne fait que renforcer la précarité de leur situation et la méfiance de la population à leur égard.
L’entrée en vigueur de la Loi sur le Travail au Noir (LTN) en janvier 2008 en est un parfait exemple : faisant l’amalgame entre absence de permis de travail et non-déclaration aux assurances sociales et aux impôts, son application sur ce point décourage les employeurs-euses de se mettre en règle et légitime en définitive les fraudeurs-euses. Les conséquences en sont la précarisation extrême des travailleurs-euses et l’affaiblissement de notre système social.

10 ans pour sortir de l’ombre
Depuis le début de la mobilisation des sans-papiers en 2001, cette problématique s’est progressivement imposée aux yeux du public et des autorités. Aujourd’hui, plus personne ne nie
l’existence de sans-papiers en Suisse. Cette plus grande visibilité a aussi permis des avancées dans certains domaines :

  • Un meilleur accès à la santé
  • L’obligation d’être déclaré-e aux assurances sociales pour toutes et tous
  • L’accès garanti à la scolarité obligatoire
  • Le principe de l’accès à l’apprentissage

Ces droits sont certes importants mais demeurent difficiles à appliquer, faute de statut légal. Ils sont
également fragiles, et sans cesse remis en cause. Tout récemment, souhaitant durcir sa lutte contre
l’immigration non-souhaitée, le Conseil fédéral a envisagé de débusquer les familles de sans-papiers
via la dénonciation de leurs enfants par les institutions scolaires et d’empêcher l’affiliation des travailleurs-euses concerné-e-s à l’AVS. Cette démarche ignoble a pour objectif de repousser les sans-papiers dans la clandestinité, afin qu’ils-elles restent ce qu’ils-elles ont trop souvent été : une main d’oeuvre précaire, sans droits, corvéables à merci et expulsables à tout moment.

Quel avenir ?
N’en déplaise à certain-e-s, on ne peut contenir entièrement les migrations. L’échec de toutes les
politiques migratoires de ces dernières décennies, qui n’ont fait que produire clandestinité et précarité, le montre clairement. Il s’agit maintenant de reconnaitre cette réalité et de changer de cap, dans l’intérêt des migrant-e-s eux-elles-mêmes, mais également dans celui de l’ensemble de notre société.
Il est d’autant plus urgent de trouver des solutions pragmatiques qu’une 3ème génération de sans-papiers – socialisée et scolarisée en Suisse – est en train de naître.

Comme l’explique un très récent rapport de la Commission fédérale pour les questions de migration, « La condition préalable à un changement d’optique est de renoncer à l’objectif irréaliste de vouloir appliquer à cent pour cent les dispositions du droits des étrangers et d’admettre que la présence des sans-papiers repose sur une cause structurelle et constitue un problème récurrent des pays démocratiques à l’époque de la mondialisation. »[ref]Rapport de la Commission fédérale pour les questions de migration – Visage des sans-papiers, évolution 2000-2010, publiée en décembre 2010.[/ref]

Ainsi, à long terme, nous demandons que la Suisse remette en question sa politique migratoire dite des deux cercles.

Dans l’immédiat, nous exigeons que le Conseil Fédéral:

  • renonce à sa politique de renvois inhumaine, inutile et coûteuse ;
  • renonce immédiatement à son projet de traquer les familles sans-papiers à travers la dénonciation de leurs enfants par les institutions scolaires ;
  • maintienne l’accès à la scolarité, tous niveaux de formation confondus, de tous les enfants sans aucune discrimination, en respect de la Convention Internationale des droits de l’enfant ;
  • mette sans tarder en place un dispositif d’accès à l’apprentissage pour les jeunes sans-papiers, comme demandé par les chambres fédérales en 2010 ;
  • renonce également à son projet d’empêcher l’accès des sans-papiers aux assurances sociales ;
  • fasse appliquer la loi sur le travail au noir de manière à encourager l’affiliation aux assurances sociales pour les travailleurs-euses sans-papiers et non comme un outil de dénonciation, le cas échéant en modifiant la loi dans ce sens ;
  • garantisse l’accès de toutes et tous aux tribunaux (pénal, civil, prud’homme) sans risque d’être dénoncé-e ou forcé-e à quitter le pays à l’issue de la procédure.
  • mette en place des conditions qui permettent la régularisation des personnes sans statut légal qui résident en Suisse.

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Activités

Projection: La Dialectique peut-elle casser des briques?, 23 mars 2011

Projection: La Dialectique peut-elle casser des briques?, 23 mars 2011

La CUAE organise une projection du film de René Viénet “La Dialectique peut-elle casser des briques” (1973) le mercredi 23 mars prochain 18h30 à la Datcha. La soirée sera suivie d’une bouffe et d’une discussion.

Résumé: La dialectique peut-elle casser des briques est un film se rattachant au mouvement situationniste initié entre autres par Guy Debord. Il s’agit du détournement d’un film de kung-fu chinois (Crush, 1972) dans lequel des pratiquants de taekwondo coréens s’opposent à des oppresseurs japonais. Le détournement cinématographique est une pratique visant à récupérer un film déjà réalisé et commercialisé en changeant le discours des personnages (post-doublage). Le dialogue original est remplacé par un autre dialogue, généralement à portée humoristique.

Le scénario détourné relate comment des prolétaires tentent de venir à bout de bureaucrates violents et corrompus grâce à la dialectique et à la subjectivité radicale. La violence est finalement choisie du fait de l’incapacité des bureaucrates à suivre un argument logique.

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Activités Vie Pratique

Atelier d'autodéfense informatique

Le second cours d’informatique aura lieu le mercredi 30 mars 2011 à 18h, toujours au 17 Rue Alcide-Jentzer. Venez nombreuses-x! (Pas besoin d’amener son ordi cette fois-là.)

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La CUAE organisera ce mercredi 16 mars 2011 à 18h au 17 Rue Alcide-Jentzer son premier Atelier d’autoformation en informatique. Toi aussi, maîtrise les secrets de l’informatique moderne.
Atelier d'autodéfense informatique

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Fonctionnement

Assemblée des Déléguées du 9 mars 2011

Le comité de la CUAE invite ses associations membres à participer à la prochaine assemblée des déléguées qui aura lieu le mercredi 9 mars 2011 à 18h15 dans les locaux des associations 17 Rue Alcide-Jentzer  :

ORDRE DU JOUR

1. Approbation du PV du 8 décembre 2010

2. Communications

a) du comité

b) des associations

3. Initiative sur les bourses de l’UNES

4. Locaux associations

5. Bibliothèques

6. International

7. Datcha

8. Rencontre associations-rectorat

9. Activités

a) du comité

b) des associations

10. Divers

Les associations et groupes d’intérêt peuvent être représentés par deux déléguées.

Nous vous prions d’annoncer votre présence via email ou téléphone au secrétariat de la CUAE.

Le PV de l’AD du 8 décembre 2010 sera disponible sur le site dès son approbation.