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Assemblée générale du 29 octobre

La Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant-e-s a le plaisir de vous convier à son assemblée générale du semestre d’automne qui aura lieu le mercredi 29 octobre 2014 à Uni-Mail en salle MR070 à 18h15.

L’assemblée sera suivie d’un apéro offert par la CUAE.
L’ordre du jour est le suivant:

1. Approbation du PV du 9 avril 2014

2. Communications

3. Rapports d’activités

4. Comptabilités

5. Élections

a) du comité

b) des vérificateur-trice-s des comptes

6. Collectif Datcha

7. Augmentation des taxes à l’IHEID (Institut de hautes études internationales et du développement)

8. Problèmes liés à l’IUFE (Institut universitaire de la formation des enseignants)

9. Enregistrement/Reconnaissance des associations d’étudiants

10. Programme d’activités de l’année 2014-2015

11. Divers

Pour rappel, les AG sont ouvertes à tout-e-s les étudiant-e-s! Outre les points statutaires, ce sera l’occasion de nous rencontrer, de prendre position sur des questions d’actualité universitaire et de partager un moment plus convivial autour d’un apéro.

Au plaisir de vous voir,

Le comité de la CUAE

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La CUAE cherche une secrétaire à 40%

La Conférence Universitaire des Associations d’Étudiant-e-s (CUAE) cherche une secrétaire permanente à 40% *

Entrée en fonction: 1er janvier 2015 (éventuellement à discuter)

Profil souhaité:

  • Être étudiante immatriculée à l’Université de Genève
  • Être disponible pour deux ans minimum
  • Avoir une bonne expérience des milieux associatifs
  • Être motivée par les activités politiques de la CUAE
  • Être à l’aise avec les outils informatiques courants
  • Être disponible (horaires irréguliers, aussi le soir)
  • Capacité à travailler de façon autonome et en équipe ; avec deux autres secrétaires permanent-e-s et en coordination avec le comité de l’association
  • Des connaissances d’allemand et/ou de bonnes connaissances des institutions académiques genevoises et/ou de la politique universitaire suisse sont un sérieux atout

Les secrétaires permanentEs sont chargéEs de tenir des permanences d’aide aux étudiantEs, d’assurer le fonctionnement normal de l’association et d’apporter un soutien aux projets en cours.

Vous trouverez plus d’infos sur les activités de l’association sur ce site internet.

Les dossiers (CV + lettre de motivation) sont à envoyer avant le 31 octobre 2014, à l’adresse suivante, à l’attention de Madame Aurélie Valletta:CUAE – c/o Uni Mail, 102 bd Carl-Vogt – 1211 GENÈVE 4

ou

cuae@unige.ch

* Conformément aux statuts de la CUAE et afin de garantir la mixité au sein d’un secrétariat actuellement masculin, seules les candidatures de femmes ou de transgenre seront retenues.

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Manifestation le 29 octobre!

Nous relayons et soutenons l’appel à la manifestation de l’Association des Jeunes Engagés!

Plus d’infos: Jeunes Engagés

“Chère et cher collégien-ne, chère et cher élève d’ECG, chère et cher élève d’école de com, chère et cher apprenti-e,

Tu as sûrement entendu parler de la nouvelle réforme au Post-Obligatoire introduite à la rentrée. Sous le masque d’une lutte contre l’échec scolaire, on a proposé ou plutôt imposé aux élèves du P.O. un règlement plus strict avec des mesures élitistes comme limiter le nombre de redoublements et dérogations à un seul pour les 2e et 3e, étendre la règle de 16 (comme quoi il faut avoir 4 en maths, 4 en Français, 4 en OS et puis 4 en 2e langue) puis encore changer le délai pour interrompre sa formation de fin janvier à fin… septembre?

Ces mesures n’aident en rien les élèves en échec mais au contraire pénalisent l’ensemble les collégiens. En effet, on les pousse à quitter plus rapidement leur formation. Quoi qu’en dise le DIP, ceci est en effet une mesure d’économie sachant que les élèves au collège coûtent plus cher à l’Etat! Où vont aller ces élèves?

Les ECG, quant à elles, sont déjà totalement surchargées et les élèves doivent partager les tables parce qu’il y en a pas assez!
Et aussi, pour prendre l’exemple de l’ECG Ella-Maillart, les élèves n’ont même pas un bâtiment fixe mais doivent squatter d’autres bâtiments à des distances éloignées entre eux!!!

EST-CE QUE LE DIP AURAIT BESOIN D’UN COUP DE FOUET POUR FAIRE QUELQUE CHOSE????
Nous pensons que OUI!!!!!

Le 3 septembre, on a manifesté contre la réforme et ils ont retiré le point de redoublements! Il faut à présent que toute la réforme soit retirée et que quelque chose soit fait contre la surcharge des ECG!!!

Nous demandons que plus de moyens soient mis pour l’éducation afin qu’on puisse tous avoir des bonnes conditions d’étude!

ETUDIANT-E, VIENS MANIFESTER AVEC NOUS LE MERCREDI 29 OCTOBRE 2014 à 14H30 DEVANT L’ÎLE ROUSSEAU”

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Grande manif contre les traités ultralibéraux le samedi 11 octobre

Grande manif contre les traités ultralibéraux TiSA,

TAFTA ET CETA et contre le gaz de schiste

projo2

 

SAMEDI 11 OCTOBRE 2014 À GENÈVE

Départ 14h30 – Zone piétonne du Mont-Blanc

Dès 10h30 : Information et débats à Uni-Bastions

avec la participation de T. Porcher, Docteur en économie 


Pour empêcher la signature de ces traités qui permettraient aux firmes transnationales :

  • de mettre la main sur nos services publics
  • de balayer nos normes de protection environnementales, sanitaires, sociales…
  • d’imposer leur loi à nos gouvernements

TiSA (Trade in Services Agreement) ou Accord sur le commerce des services

Avec ce traité négocié entre 50 pays (dont la Suisse et les membres de l’Union Européenne) ce serait :

  • confier la sécurité nucléaire aux propriétaires des centrales ! TiSA prévoit l’ouverture à la concurrence des services dans lesquels existent déjà, en marge du secteur public, des prestations privées : la sécurité nucléaire ou alimentaire, la santé publique ou l’éducation seraient entre autres concernées
  • davantage de deniers publics pour les écoles ou cliniques privées ! TiSA interdirait aux Etats de favoriser les prestataires publics de services, une société privée dispensant des cours universitaires pourrait prétendre aux mêmes subventions que l’Université de Genève
  • une société ultralibérale pérennisée ! TiSA prévoit une clause de «cliquet» interdisant à un nouveau gouvernement de renationaliser ce qui aurait été privatisé par le précédent. Pas de retour possible !

TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) ou Grand Marché Transatlantique
CETA (Comprehensive Economical and Trade Agreement) ou Accord économique et commercial global

Avec ces traités, négociés entre l’Union Européenne et les USA pour l’un, l’Union Européenne et le Canada pour l’autre, ce serait :

  • nos petits producteurs supplantés par les firmes transnationales ! TAFTA ET CETA supprimeraient les droits de douane qui les protègent
  • nos normes sanitaires, environnementales, sociales, supprimées comme «obstacles inutiles au commerce et à l’investissement» ! TAFTA ET CETA ouvriraient la porte aux OGM ou à la viande aux hormones. Les lois et les moratoires contre les gaz de schiste deviendraient illégaux !
  • des services et des marchés publics «libéralisés» ! TAFTA ET CETA interdiraient aux Etats de favoriser les prestataires publics ou de proximité

Les lois dictées par les firmes transnationales !

TAFTA et CETA leur permettraient de contester les lois d’un pays devant une instance privée d’arbitrage international qui pourrait décider, sans appel, d’amendes prohibitives.

Trop secrets pour être honnêtes !

Ces traités, préparés par et pour les transnationales, sont négociés dans le plus grand secret par nos dirigeants. Ils visent tout simplement à transférer le pouvoir des citoyens vers les actionnaires.

NOUS DEVONS FAIRE SAVOIR DANS LA RUE AUX ELUS NATIONAUX ET EUROPEENS QUE NOUS NE L’ACCEPTERONS PAS !

Grande manif contre les traités ultralibéraux le samedi 11 octobre 2014 – Flyer

L’université est étrangère à l’organisation de cet évènement.

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Hausse des taxes à l’IHEID

Les taxes d’études augmentent à l’IHEID

 

« Des étudiants s’étonnent parfois de nos 5’000 francs des taxes d’études : ils nous trouvent trop bon marché pour être de bonne qualité » (Phillipe Burrin – TdG )

En grande pompe sur une pleine page de la Tribune de Genève, le père-patron de l’IHEID (Institut des hautes études internationales et du développement), Philippe Burrin annonce que les taxes d’études de son établissement vont augmenter. Cela est dit en passant entre flatteries sur l’excellente gestion de l’institut et panégyrique des pétales de la maison de la paix.  Comme à chaque fois lors de ces dernières années où les études se font de plus en plus chères, il y en a pour tout le monde mais nos collègues venant de l’étranger sont particulièrement visées. Pour les étudiantes suisses, les taxes passeront de 3’000 à 5’000 CHF par année alors que les étudiantes venant d’ailleurs devront s’acquitter de 8’000 CHF par année au lieu des 5’000 actuellement à partir de la rentrée 2015. Ces augmentations font officiellement de l’IHEID l’université la plus chère de Suisse[1].

Bien évidemment, ni les étudiantes ni les profs n’ont été consultées, la décision s’est prise à huit clos au sein du tout puissant conseil de fondation. Aujourd’hui, M. Burrin a compris que démocratie interne signifie que l’image de l’institut compte bien plus que la participation. Ainsi, d’abord on prend les décisions, ensuite on convoque la presse et enfin on la communique aux premières concernées, tout en précisant que de toute façon elles n’ont pas leur mot à dire là-dessus.

Cette énième augmentation des taxes à l’IHEID est un cas d’école sur les effets de la réforme de Bologne. L’autonomie des différentes universités se traduit dans un style de direction (de gouvernance pour utiliser la nouvelle langue des gestionnaires de la culture) fort opaque dans lequel la participation n’est même plus une jolie fanfreluche mais un lest dont il faut se débarrasser sans trop de regrets. Ainsi, le (di)recteur devient un PDG, le conseil de fondation devient un conseil des actionnaires, la démocratie interne se transforme en gouvernance et… les étudiantes ? En clients bien évidemment !

Cela démontre aussi à quel point on nous ment lorsque on nous voudrait faire croire que l’entrée des financements privés dans les universités va se répercuter positivement sur les étudiantes. C’est tout le contraire qui se passe ! En moins de 10 ans les taxes d’études de l’IHEID ont quintuplé et cela n’est pas prêt de s’arrêter car, comme le démontre la citation de M. Burrin en ouverture de l’article dont on ne manquera pas d’apprécier la rigueur académique, ce qui ne se paye pas beaucoup ne vaut rien.

La direction de l’Institut essaye de faire passer la pilule en disant que l’augmentation des taxes servira à payer plus de bourses. Avec une main on enlève, avec l’autre on donne. Un vieil argument fallacieux qui a été régulièrement mis en avant pendant ces dernières années pendant les augmentations de taxes à Berne, Zurich ou Bâle sans que pour autant, le nombre de bénéficiaires ou le montant des bourses augmente d’un centime.



[1] Pour une comparaison des montants des différents taxes dans en Suisse voir Regard Critique n° 41