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La CUAE cherche un-e secrétaire permanent-e à 40 %

Entrée en fonction: 1er juin 2018 (éventuellement à discuter)

Profil souhaité:

·    Être étudiant-e immatriculé-e à l’Université de Genève.
·    Être disponible pour deux ans minimum.
·    Avoir une bonne expérience des milieux associatifs.
·    Être motivé-e par les activités politiques de la CUAE.
·   Être en accord avec les valeurs de la CUAE (cf. les statuts).
·    Être à l’aise avec les outils informatiques courants.
·    Être disponible (horaires irréguliers, souvent le soir).
·    Capacité à travailler de façon autonome et en équipe ; avec deux autres secrétaires permanent-e-s et en coordination avec le comité de l’association.
·    Des connaissances d’allemand et de bonnes connaissances des institutions académiques genevoises ainsi que de la politique universitaire suisse sont un sérieux atout, de même que la connaissance et/ou l’intérêt pour les réseaux associatifs et militants de Genève.

Les secrétaires permanent-e-s sont chargé-e-s de tenir des permanences d’aide aux étudiant-e-s, d’assurer le fonctionnement quotidien de l’association et d’apporter un soutien aux projets en cours.

Vous trouverez plus d’infos sur les activités de l’association sur notre site internet: www.cuae.ch

Pour toute question ou renseignement nécessaire sur le poste, n’hésitez pas à nous solliciter.

Les dossiers (lettre de motivation + CV) sont à envoyer jusqu’au 22 avril 2018, à l’adresse suivante, à l’attention de Noémie Dubois :

CUAE – c/o Uni Mail, 40 boulevard du Pont-d’Arve – 1205 GENÈVE

ou par e-mail à cuae@unige.ch

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Activités Féminisme Politique universitaire

Notre éducation sera féministe, antiraciste, anticlassiste ou ne sera pas

Une semaine d’action pour l’éducation est lancée du 19 au 23 mars en prévision de la manifestation nationale ce samedi 24 mars à Berne pour une éducation accessible à tou.te.x.s. La journée nationale contre le harcèlement sexiste et sexuel dans les lieux de formation, elle, est prévue le 23 mars.

Ces journées visibilisent des luttes indissociables et notamment celles relatives à l’accès inclusif à la formation.

La semaine d’action pour l’éducation, nommée « Révolte pour l’éducation » est un mouvement national qui a été créé par une coalition d’organisations syndicales et étudiantes suisses, face aux incessantes hausses des taxes annoncées tour à tour dans les hautes écoles, universités et EPF en Suisse. Cette semaine vise à thématiser largement la question de l’accessibilité aux études et à préparer les étudiant.e.x.s à une grande manifestation nationale à Berne ce samedi 24 mars.

La journée nationale contre le harcèlement sexiste et sexuel dans les lieux de formation, créée l’année dernière, dans le cadre de la campagne nationale menée par différentes organisations étudiantes en Suisse, tombe par hasard dans cette semaine de mobilisation mais y a tout à fait sa place. En effet, le harcèlement sexuel et les oppressions sexistes plus largement, sont de véritables freins aux études pour les personnes touchées.

Le sexisme, le racisme et les rapports de classe ne s’arrêtent certainement pas aux portes de nos institutions académiques. Bien au contraire, l’organisation hiérarchique de celles-ci maintient, si ce n’est ne renforce, ces rapports dans l’espace déjà cloisonné qu’est l’éducation supérieure.

En effet, l’accès à l’Université n’est déjà pas donné à tout le monde. Le système sociétal actuel privilégie les privilégiés, ceux qui engraissent le système mis en place et dominent le monde. Le système éducatif, dès l’école primaire, est fabriqué pour les personnes qui « s’en sortiront » à priori plutôt bien. Les stéréotypes et les dynamiques racistes, sexistes et classistes de notre société n’encouragent nullement toute.x individue.x à poursuivre ses études et à accéder aux plus « hautes sphères »1 académiques. Comme des statistiques le montrent très factuellement, les personnes issues de quartiers populaires sont bien moins nombreuses sur les bancs de l’Université (et même du collège) que les enfants d’universitaires. La reproduction sociale sévit et prouve qu’il est dur de sortir de sa « condition » sociale.

L’Université et les EPF principalement sont donc déjà des sphères dites « privilégiées ». Cela ne veut pas dire qu’aucune personne issue de quartiers populaires, non-blanche ou structurellement discriminée en raison de son genre n’obtient pas de diplôme ou de poste de doctorat. Loin de là ! Il est cependant important de souligner que ce parcours n’est pas le même en fonction d’où l’on se situe dans l’échelle des classes et des catégories sociales, l’égalité des chances n’est donc pas au rendez-vous : un parcours de lae combattant.e.x pour certaine.x.s, une voie déjà (presque) toute tracée pour les autres.

Le harcèlement sexuel et le sexisme ont des répercussions de ce type dans la hiérarchie de l’Université. Plus l’on avance dans la hiérarchie académique et ses postes, plus les hommes blancs cis-genres2 sont nombreux dans ces sphères, alors que les bancs d’écoles des premières années sont plus peuplés de personnes considérées femmes3. Si ces oppressions ne sont pas la seule raison de la moindre égalité des genres dans les sphères dites « élevées » des institutions académiques, ils en sont certainement une des causes. Il est simple de le constater, dans beaucoup de cas, les personnes harcelées sont celles qui s’en vont ou même celles qui sont déplacées, voire virées dans les pires situations, alors que le harceleur n’est que très peu inquiété et souvent reste à son poste sans encombre majeure. Il ne s’agit là que d’un exemple parmi bien d’autres obstacles à la poursuite d’un parcours universitaire pour les personnes structurellement discriminées.

En bref, les obstacles aux études sont multiples. Les discriminations liées au genre, à la racisation et à la « classe » s’imbriquent et mènent conjointement à l’élitisation des études de manière flagrante. Le harcèlement sexuel et sexiste doit être combattu autant que le racisme institutionnel, que l’incessante augmentation des taxes et des frais d’études. L’Université n’est pas un espace neutre de savoir et de réflexions. C’est une structure institutionnelle construite en fonction d’un système que nous ne cesserons de qualifier de raciste, sexiste et classiste, et ce, tant qu’il le faudra !

L’éducation et le choix réel des études est un droit et doit être effectivement appliqué.

Stop à l’élitisation des études, stop au sexisme, au racisme et aux hiérarchies !

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Activités Politique universitaire

Hausses des taxes et marchandisation de l’éducation : quels discours pour faire accepter l’inacceptable ?

Suite à l’instauration de frais d’inscription à l’Unige, l’automne 2016 avait été agité en terme de contestation étudiante à Genève. En automne 2017, l’agitation s’est emparée d’autres universités de Suisse où les étudiantes* se mobilisent contre l’augmentation des taxes universitaires. Tour à tour, les étudiantes de Bâle, Zürich, Lausanne et Fribourg sont montées au créneau afin de défendre une éducation publique et accessible à toutes. Si à Bâle, une hausse des taxes d’études est en phase de consultation, des hausses allant jusqu’à 500 francs par an ont été décidées et rentreront prochainement en application dans d’autres universités suisses. La mobilisation a probablement été la plus intense à Fribourg où les étudiantes ont très vite compris que cette hausse revêtait des objectifs idéologiques clairs de privatisation de l’Université et de désengagement de l’État du domaine de la formation. La conception de l’éducation sous-jacente à la rhétorique accompagnant ces récentes augmentation des taxes est pour plusieurs raisons inquiétante et mérite que l’on s’y intéresse.

Comment ne pas voir un lien entre la teneur de ces discours et le paradigme de l’université-entreprise, modèle théorique développé à la fin des années 90 et postulant dans le cadre de l’université, une gestion similaire à la gestion entrepreneuriale. Cette « nouvelle » gestion vise, notamment, l’abaissement des coûts de l’éducation et le désengagement progressif de l’État de sa responsabilité en matière de formation.

À Fribourg, des éléments se rattachant à ce paradigme de l’université-entreprise ont pu transparaitre dans les discours du rectorat afin de faire accepter cette hausse. Pour le rectorat, il est normal que les étudiantes participent au financement de leur université car la croissance de celle-ci, notamment le développement de ses infrastructures, leur profitera également (RTS, 18.10.17). Les défenseurs de l’université-entreprise et de la privatisation en découlant assument pleinement que l’augmentation des taxes universitaires est une source de financement alternative au désengagement de l’État. De plus, la décision de faire porter la responsabilité du financement de l’université de Fribourg à ses étudiantes ne rentre pas dans le cadre d’une cure d’austérité puisque en 2016, le canton réalisait un bénéfice de 100 millions. Dans le discours du rectorat fribourgeois, le caractère essentiel de l’éducation comme vecteur d’émancipation sociale est nié, de même que le report du financement de l’éducation sur les épaules étudiantes est assumé.

En outre, affirmer que les étudiantes doivent financer elles-mêmes leur université revient aussi à assumer le caractère marchand du savoir qui y est enseigné. L’éducation n’est pas un bien à caractère public mais il convient de la marchandiser d’avantage. Cette conception du savoir rappelle celle du professeur de l’Unige Denis Duboule, qui affirmait au micro de l’émission Forum en janvier 2016 à propos des coûts de l’enseignement supérieur : « Ils ne sont pas suffisamment élevés pour que les étudiantes se rendent compte de la qualité des enseignements et à quel point l’acquisition de connaissances est quelque chose de précieux ».

Alors que le coût réel des études (taxes d’études, logement, nourriture, assurances, etc.) en Suisse (près de 30’000 CHF par an et par étudiante) est déjà parmi les plus élevés au monde (RTS, 21.01.16), que la reproduction sociale n’est nulle part aussi forte qu’à l’Université (60% des étudiantes des universités suisses ont aussi un parent universitaire (OFS, 2013)), que 75% des étudiantes travaillent déjà en marge de leurs études (OFS, 2013), augmenter les taxes d’études semble être une priorité à l’agenda des tenants de l’université-entreprise. En effet, le caractère simultané de ces hausses des taxes (4 universités ou hautes écoles ont annoncé vouloir augmenter leurs taxes d’études à l’automne 2016) est révélateur de cette volonté d’évoluer toujours plus vers le paradigme de l’université-entreprise, et avec pour conséquence d’évoluer toujours moins vers une université accessible au plus grand nombre.

Dans cette perspective la tentative, à l’automne 2016, du rectorat de l’Unige d’instaurer une taxe d’inscription aux nouvelles étudiantes peut être considérée comme une conséquence de la mise en application du paradigme de l’université-entreprise. En effet, un service garanti par l’Unige jusqu’alors (l’inscription à l’Université) devenait payant et c’était aux étudiantes d’en assumer les frais.

Si la dernière hausse des taxes d’études universitaires date de 1994 à Genève, une tentative de faire porter la responsabilité du financement de leur université à ses étudiantes et d’augmenter indirectement le coût des études a essuyé un échec en 2016 suite à une forte mobilisation étudiante coordonnée par la CUAE. Au regard du caractère simultané de ces hausses et de la vision de l’éducation sous-jacente à celles-ci, il semble plus important que jamais de se solidariser des étudiantEs actuellement en lutte contre des hausses des taxes d’études. Personne ne défendra les conditions d’études des étudiantes, si ce n’est elles-mêmes. Pour une éducation de qualité, accessible à toutes & à l’abri des logiques marchandes, rendons-nous à Berne le 24 mars**.

* Les termes au féminin s’entendent au masculin et incluent toutes les identités de genre

** La CUAE organise un déplacement collectif en car à petit prix & ouvert à toutes le 24 mars (départ 10h de Genève, retour prévu aux alentours de 19). Il suffit d’envoyer un e-mail à cuae@unige.ch d’ici au 21 mars à minuit avec nom(s) & prénom(s). Des informations pratiques (heures précises, lieu de rendez-vous, etc.) vous seront communiquées.

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Activités Fonctionnement Politique universitaire

Assemblée Générale de la CUAE

Chère étudiante, cher étudiant,

La Conférence Universitaire des Associations d’EtudiantEs (CUAE) a le plaisir de te convier à l’Assemblée Générale du semestre de printemps 2018 qui aura lieu le :

 

MERCREDI 21 MARS 2018
18H15 à Uni-Mail en MR060

 

L’ordre du jour proposé est le suivant :

  1. Approbation du PV du 18 octobre 2017
    Ce point consiste à approuver le procès-verbal de l’Assemblée Générale du semestre d’automne.
  2. Communications
    Point dédié principalement aux communications du comité de la CUAE, ce point d’informer l’assemblée sur les activités menées depuis sa dernière AG.
  3. Adhésion de nouvelles associations
    Les associations souhaitant rejoindre la CUAE ont l’occasion de le faire durant notre assemblée générale
  4. Action Education
    Suite à plusieurs augmentations des taxes universitaires survenues en Suisse, une coalition d’organisations étudiantes se réunit depuis le mois de décembre afin de se mobiliser sur la question de l’accès à l’éducation et de sensibiliser sur l’impact des politiques d’austérité. Une manifestation est prévue le 24 mars à Berne.
  5. Droit à la Ville & Espaces
    Une coalition se mobilise depuis près d’une année pour le droit à la ville et d’avantage de logements. Les étudiantEs étant particulièrement concernéEs par ces questions et la CUAE ayant toujours défendu un meilleur accès au logement, la tenue de ce point permettra de faire un topo sur cette mobilisation et d’aborder la question des espaces à l’UNIGE également.
  6. Genre
    La CUAE travaille activement sur les questions de genre. Depuis plus d’une année et en collaboration avec plusieurs organisations étudiantes en Suisse, la CUAE participe à une campagne pour l’extension dans les lieux de formations de la loi sur l’égalité afin que celle-ci protège aussi les étudiantEs. Ce point sera l’occasion de discuter de la campagne en cours mais également d’aborder des perspectives futures.
  7. Divers

 

L’Assemblée se clôturera par un apéritif festif ! Nous nous réjouissons de t’y rencontrer !

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Politique universitaire

Assemblée des DéléguéEs

Le comité de la CUAE a le plaisir de vous inviter à participer à la prochaine Assemblée des DéléguéEs qui aura lieu le :

MERCREDI 14 MARS 2018 – 18H15
en salle B107 (Uni Bastions, 1er étage)

 

L’ordre du jour est le suivant :

  1. Approbation du PV du 29.11.2017
  2. Communications
    – du comité
    – des associations
  3. Associatif
    – retour sur la BAL
    – journée des associations
  4. Genre
  5. Hausse des taxes
  6. Droit à la Ville
  7. Règlement CGTF
  8. Commission de Nomination
  9. Divers

 

Merci de bien vouloir transmettre cette information à vos déléguéEs. Les associations peuvent être représentées par deux déléguéEs.

Nous vous prions d’annoncer votre présence via email ou téléphone au secrétariat de la CUAE.

L’assemblée sera close par un apéro convivial, on se réjouit de vous y voir !