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Offre d’emploi – secrétaire permanent.e.x – 40%

La Conférence Universitaire des Associations d’Étudiant.e.x.s (CUAE) cherche un.e.x secrétaire permanente.x à 40%.


L’entrée en fonction se fera le 1er juillet 2024 (ou à convenir).


Profil souhaité :
– Être étudiant.e.x immatriculé.e.x à l’université de Genève ;
– Être disponible pour deux ans au minimum ;
– L’expérience et/ou l’intérêt pour les milieux associatifs universitaires sont fortement valorisés ;
– Aisance orale et communicationnelle nécessaire ;
– Être motivé.e.x par les activités politiques et syndicales de la CUAE ;
– Être en accord avec les valeurs de la CUAE (cf. les statuts) ;
– Être à l’aise avec les outils informatiques courants ;
– Être très disponible (horaires irréguliers, souvent le soir) ;
– Capacité à travailler de façon autonome et en équipe ; avec deux autres secrétaires permanent.e.x.s et en coordination avec le comité de l’association ;
– Des connaissances d’autres langues que le français seront valorisées ;
– Des bonnes connaissances des institutions académiques genevoises sont un sérieux atout. ;
– La connaissance et/ou l’intérêt pour les réseaux associatifs et militants de Genève sont fortement valorisés.

Les secrétaires permanent.e.x.s sont chargé.e.x.s de tenir des permanences d’aide aux étudiant.e.x.s à raison de 6 heures par semaine, d’assurer le fonctionnement quotidien de l’association, et d’apporter un soutien aux projets en cours.


Vous trouverez plus d’informations sur les activités de l’association sur notre site internet: www.cuae.ch


Pour toute question ou renseignement nécessaire sur le poste, n’hésitez pas à nous solliciter.


Les dossiers (lettre de motivation + CV) sont à envoyer jusqu’au 28 avril 2024 à l’attention de Elisabetta Marchesini.

par e-mail à cuae@unige.ch
ou par voie postale à:

CUAE – c/o Uni Mail, 40 boulevard du Pont-d’Arve – 1205 GENÈVE

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Activités Actualités Communiqués de presse

Communiqué de la CUAE contre le projet anti-étudiant.e.x.s et suite à l’assemblée de mobilisation du 26 mars

Ce mardi 26 mars la CUAE, syndicat des étudiant.e.x.s et faîtière universitaire de l’UniGE, a organisé une assemblée de mobilisation dans le hall d’UniMail. L’assemblée s’est fortement opposée au projet de loi (PL) anti-étudiant.e.x.s et à appeler à une forte mobilisation contre.

Contexte

Le 5 mars 2024, un projet de loi auprès du Grand Conseil a été déposée par l’UDC genevoise. Celui-ci inclut les mesures suivantes :

  • L’augmentation des taxes universitaires pour les étudiant.e.x.s étrangèr.e.x.s de 500 à 1500 francs par semestre. La raison ? Celleux-ci bénéficient des prestations de l’UniGE alors que leurs parents ne paient pas d’impôts en Suisse ;
  • L’ajout d’une taxe supplémentaire de 20 francs pour chaque examen afin que les étudiant.e.x.s prennent leurs études plus au sérieux ;
  • Le changement d’affectation des taxes universitaires de manière à ce que celles-ci ne financent plus la vie associative mais exclusivement l’encadrement académique des étudiant.e.x.s.

Une université inégalitaire…

Le triplement des taxes universitaires pour les étudiant.e.x.s étrangèr.e.x.s ne pourra avoir que des répercussions délétères pour la population étudiante et pour l’accès démocratique à l’université.

Cette mesure est xénophobe puisqu’elle cherche à compliquer encore plus l’accès à l’université et au territoire suisse de la population étrangère.

En plus de ça, elle est classiste puisqu’elle impacterait bien plus durement les personnes aux moyens financiers modestes. Elle s’inscrit dans une vision de l’université extrêmement élitiste et compétitive.

Des taxes de 1’500 CHF par semestre précariseraient les étudiant.e.x.s qui les paieraient. Mais elles seraient également un frein terrible à l’accès à l’université de Genève. Des taxes trois fois plus chères qu’aujourd’hui auront un fort effet dissuasif sur les étudiant.e.x.s précaires qui ne sont pas encore inscrit.e.x.s.

Ce sont par ailleurs l’égalité des chances (on en est déjà très loin aujourd’hui) et l’accès aux études supérieures qui sont directement attaqués par ce projet de loi. Le tri social exercé par l’université serait donc encore renforcé. 

Instaurer une différenciation de tarif pour l’accès aux études selon l’origine et/ou le lieu de résidence implique une vision terrifiante de la société. Dans cette logique, les impôts servent à légitimer une distinction entre suisse.sse.x.s et étrangèr.e.x.s au lieu de financer les services publics (dont l’éducation et l’université) pour tou.te.x.s.

Une université stressante…

Nous refusons également le principe d’une taxe supplémentaire pour le passage de chaque examen. Premièrement car cela signifierait une importante augmentation des coûts d’études. En effet, supposons 4 examens par semestre, cela signifierait minimum 800 francs supplémentaires pour un bachelor et master ! Prenons par ailleurs en compte que ce nombre d’examens est vraisemblablement plus grand selon la faculté (8 en moyenne en psycho).

Les études coûteraient plus cher pour des étudiant.e.x.s qui ont déjà plus de mal à réussir leurs examens. De plus, une telle taxe augmenterait largement le stress déjà présent lors d’une session d’examens puisqu’un examen raté signifierait 20 francs de plus. D’autre part, 20 francs ne signifiant évidemment pas la même quantité d’argent pour chaque étudiant.e.x, cela participerait à l’augmentation des inégalités entre étudiant.e.x.s.

Le résultat visé ne sera d’ailleurs pas acquis avec cette mesure, les étudiant.e.x.s sont déjà investi.e.x.s dans leurs études sans qu’on leur mette une pression financière de plus. Les règlements d’études sont d’ailleurs déjà trop stricts et sanctionnent durement les échecs. Il arrive de rater un examen ! Les sessions de rattrapages sont déjà une sanction en tant que tel, il n’y a pas besoin d’en rajouter une couche.

Une université sans liens sociaux…

Nous sommes scandalisé.e.x.s par le refus des initiant.es de considérer l’importance des activités étudiantes et par leur mesure pour rendre la vie des étudiant.e.x.s uniforme et monotone. En effet, la vie associative actuelle joue un rôle central dans la vie universitaire qui ne peut pas se réduire au simple fait de suivre des cours pour passer des examens.

Les évènements organisés par les associations sont primordiaux pour créer des réflexions, des discussions ou encore des espaces d’échanges. De plus, ces évènements sont pour la plupart ouverts au public permettant ainsi d’ouvrir ces réflexions au-delà du simple cadre universitaire. Ce sont des moments/événements très formateurs, aussi bien pour les organisateur.rice.x.s que pour les participant.e.x.s.

C’est également au volet syndical que ce projet de loi s’attaque. Il cherche à réduire les possibilités de défendre nos droits en tant qu’étudiant.e.x.s. Ce sont les permanences individuelles permettant l’accompagnement des étudiant.e.x.s dans tout type de démarches qui sont menacés. Contraindre ces aides vient à demander aux étudiant.e.x.s de se débrouiller seul.e.x.s face à des démarches complexes.

Mais c’est également la possibilité de se constituer en force politique qui défend les intérêts étudiants qui est directement attaquée.

Face à ça, la seule solution c’est la mobilisation !

Nous nous mobilisons depuis toujours pour que l’université soit un lieu ouvert, de partage, d’entraide et d’apprentissage collectif. Dans cette optique, nous nous mobiliserons jusqu’à ce que l’ensemble de ces mesures soient totalement abandonnées ! Derrière ce PL se cache une vision élitiste et raciste de l’université.

Pour toutes ces raisons, l’assemblée de ce midi, qui a réuni près de 50 étudiant.e.x.s, a décidé de continuer à se mobiliser face à ce projet anti-étudiant.e.x en lançant une lettre ouverte que les associations pourront signer et en organisant un rassemblement contre le projet lors de son débat en plénière.

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Activités Actualités

APPEL DE LA CUAE À LA MANIF DU 23 MARS 2024

Pour des conditions de logement dignes pour touxtes les étudiant.e.x.s et contre la gentrification !

La situation du logement pour les étudiant.e.x.s est critique. Les étudiant.e.x.s ont des difficultés à trouver un logement abordable en raison de leurs difficultés financières. Si iels en trouvent tout de même, iels peuvent aussi se retrouver dans des situations compliquées (exiguïté, promiscuité, insalubrité, loyers élevés, conflits au sein du logement). Par exemple, les étudiant.e.x.s peuvent être contraint.e.x.s d’habiter avec leurs parents ou avec d’autres colocataires avec qui les rapports peuvent être conflictuels. Aussi, les logements en ville coûtant d’autant plus chers, les étudiant.e.x.s se retrouvent régulièrement contraint.e.x.s à s’installer en dehors du canton de Genève et doivent alors effectuer de longs trajets. Par ailleurs, les étudiant.e.x.s peuvent manquer d’espace, notamment pour étudier de manière convenable. Enfin, les prix exorbitants demandés par les propriétaires contraignent beaucoup d’étudiant.e.x.s à travailler en parallèle de leurs études. C’est ainsi près d’un.e.x étudiant.e.x sur deux qui estime son activité rémunérée absolument nécessaire (Observatoire de la Vie Étudiante (OVE), 2022, Enquête G3 sur les conditions de vie et d’études, Activité rémunérée, finances et niveau de vie, OVE, 2021).

Ceci prend du temps et de l’énergie qui empêche de pouvoir suivre les cours, réviser ces derniers, réaliser des activités de son choix et de convenablement se reposer. Touxtes les étudiant.e.x.s ne sont pas égaux.le.x.s face à cela. Alors que certain.e.x.s triment pour (sur)vivre, d’autres ont davantage de temps et d’énergie pour pouvoir suffisamment se consacrer à la poursuite de leurs études. Ces inégalités dans les conditions de vie entre les étudiant.e.x.s constituent donc des inégalités claires dans les études et se répercutent nécessairement dans les résultats scolaires. Le droit aux études ne peut valoir sans avoir des conditions d’études convenables, qui passent par des conditions de logements dignes ! 


À ce propos, les logements étudiants n’en sont pas la garantie. La Cité Universitaire à Champel qui loge plus de 850 étudiant.e.x.s présente des conditions déplorables. Entre autres, les étudiant.e.x.s subissent des contrôles semestriels infantilisants, ne peuvent pas acheter de meubles et doivent annoncer et payer la venue de leurs invité.e.x.s. Ces conditions doivent être améliorées immédiatement.Par ailleurs, dans le cadre de la rénovation des bâtiments A et B de la Cité Universitaire, plus de 200 des places de logement manqueront dans les prochaines années. Aucune proposition de relogement n’est prévue, aggravant la situation des étudiant.e.x.s en recherche d’un logement.


Bien que le rectorat soit conscient de cette réalité, les statistiques accablantes de l’OVE, la forte demande (surpassant largement l’offre) du Bureau des Logements de l’Université, la surcharge de travail de l’assistante sociale de l’UniGE, la quantité énorme de demandes de bourses, le rectorat ne fait rien. Au contraire, ce dernier propose de fausses solutions au problème du logement : création d’un Student Center pour y installer des salles de coworking et des terrains de sport, coaching, cours de gestion du stress, … . Ces mesures s’inscrivent dans une logique profondément néolibérale du “bien-être étudiant”, occultant ainsi les réalités matérielles et les souffrances concrètes auxquelles les étudiant.e.x.s font face. Si les financements sont là pour ces mesures ainsi que pour les plans d’investissment du rectorat, comment se fait-il que celui-ci ne soit pas en mesure de débloquer des fonds pour soutenir en une aide matérielle concrète les étudiant.e.x? Celui-ci préfère consolider la 49e place de l’UniGE au classement de Shangaï en construisant des gros bâtiments en verre (style Rolex Student Center à l’EPFL), plutôt que d’offrir des logements dignes aux étudiant.e.x.s.


Cette situation s’inscrit également au sein du contexte plus général de l’économie capitaliste genevoise. Les logements sont accaparés par un petit nombre de propriétaires qui préfèrent le profit à la dignité des locataires et où le reste de la population a du mal à se loger de manière adéquate. Ainsi, bien que la situation du logement estudiantin soit innaceptable, il est aussi important de se rappeler que l’arrivée massive des étudiant.e.x.s dans une ville fait (presque automatiquement) monter les loyers. En effet, lorsque le logement et l’accès à l’espace sont considérés comme des marchandises comme c’est le cas au sein du capitalisme, la venue d’étudiant.e.x.s à tendance à accélérer les processus de gentrification déjà à l’oeuvre. Face à ce constat, oublions donc les fausses solutions qui consisteraient à construire du logement étudiant sans considération aucune pour le reste de la population. Les mauvaises conditions de logement ne touchent pas uniquement les étudiant.e.x.s précarisé.e.x.s. En effet, il s’agit d’un fait structurel entretenu par et pour les milieux immobiliers (régies, assurances, banques, fonds de pension), les propriétaires et l’État afin de tirer un maximum de profit sur le dos de la grande majorité de la population.


Pour toutes ces raisons, à une crise qui profite à certains au détriment de touxtes les autres, nous appelons à manifester dans la rue le 23 mars 2024. Pour des conditions de logement dignes pour touxtes, faisons converger nos luttes et porter nos revendications avec les associations de quartier, les collectifs de luttes pour le droit à la ville, les associations de défense des locataires, les collectifs féministes, écologistes, antiracistes, anticarcéraux et touxtes les camarades solidaires de ces luttes.

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Résumé du mois de février 2024

En février, nous avons eu le camp d’hiver de la CUAE, où divers ateliers de formations ont eu lieu. Le Gt genre a également eu un weekend de formation autour de thématiques féministes.

Plusieurs réunions ont eu lieu. Nous avons eu une réunion avec l’AEL et le décanat des lettres concernant les demandes d’opposition à la faculté des lettres et autres instances liées à la vie de la faculté. Nous avons eu également une réunion avec le GT Cité U pour continuer à travailler sur l’amélioration des conditions de logement des étudiantexs à la cité universitaire. Nous avons aussi terminé la rédaction d’une lettre de soutien aux revendications du GT de la cité universitaire (disponible sur notre site – n’hésitez pas à soutenir la mobilisation en signant !).Nous avons aussi réalisé un podcast pour parler des oppositions, de leur place au sein de la vie universitaire et de comment les ècrire. Ce podcast sera bientôt disponible sur notre site. 

Nous avons co-animé la projection du film Atomic Cafè avec le Groupe pour une Suisse sans armée le 29 février et la présentation du livre “Une pandémie révélatrice  d’un maldéveloppement généralisé” avec le Centre Europe-Tiers Monde (CETIM), toujours le 29 février.

Dès la rentrée universitaire, nous avons tenu des stands dans les halls sur les deux premières semaines à Unimail/ Dufour/ Science et aux Philosophes.Ces stands nous ont permis de faire signer les plaquettes, ainsi que de discuter avec les étudiantexs et de présenter les différents GT (internationaliste, genre et mobi). De plus, nous avons aussi organisé une brocante de livres gratuits et fait une récolte de denrées alimentaires pour les détenuexs de Champ-Dollon. Dans le cadre de la rentrée, nous sommes également allés faire des appels d’auditoire pour nous présenter et informer les étudiantexs sur les permanences et sur le rôle de la CUAE à l’uni.

Avec le GT Mobi, nous avons relancé le GROUFO (l’entité qui gère les espaces d’UniMail) pour comprendre la réelle situation de cet espace et pourquoi on ne peut toujours pas accéder au bâtiment (actuellement aménagé et prêt). Apparemment il s’agit de questions techniques et nous aurons la possibilité d’y accéder à partir de l’été. De même, nous avons suivi les travaux d’aménagement de la caféteria “Uni Kitchen” à UniMail, en prévision de son usage (bientôt !) de la part des étudiant.e.x.s. 

Nous avons commencé aussi les travaux de la Commission de Nomination, qui dans le prochains mois devra selectionner la nouvelle personne secrétaire !