Catégories
Actualités Communiqués de presse Migrant.e.x.s Non classé Politique universitaire

L’UDC déteste les étudiantexs étrangèrexs

Une proposition opportuniste

Vous l’avez sûrement vu passer, l’UDC a proposé d’hausser les taxes universitaires des étudiantexs étrangèrexs. Mais pourquoi en fait ?

Un peu de contexte : l’université de Genève est une université publique, ce qui implique qu’elle est financée en partie par l’état de Genève. L’argent que l’État donne à l’université chaque année dépend des objectifs fixés et des “défis” identifiés par l’université. Bref, il est habituel que l’argent accordé par l’État à l’université varie d’année en année.
Il n’est donc pas étonnant qu’en ce début d’année 2024, l’université demande à l’état une enveloppe plus conséquente que lors des dernières années. L’UDC a profité de cette “actualité” qui n’en est pas une (1) pour mettre en avant une proposition aussi précipitée qu’odieuse : augmenter les taxes universitaires des étudiantexs étrangèrexs. Cela permettrait – selon ce parti d’extrême droite – que l’université dépense moins l’argent des contribuables. Ainsi, le 10 janvier, la Tribune de Genève publiait un article (a) sur cette proposition et Léman Bleu en faisait un sujet de son téléjournal (b). Pour l’instant, la proposition de l’UDC reste extrêmement floue sur son application (2).
Le rectorat s’est exprimé sur le sujet. Il rejette bien heureusement cette proposition de l’UDC. Toutefois, il ne répond que par une logique purement comptable : augmenter les taxes des étudiantexs étrangèrexs ne fera pas augmenter l’argent dont l’université bénéficie (3) et ne pourra donc pas compenser d’autres dépenses de l’université (4).
En tant que CUAE, nous sommes atterréexs par une telle proposition. Il est inacceptable de faire payer plus les étudiantexs étrangèrexs, que ce soit à Genève ou ailleurs. Nous avons donc décidé de publier ce communiqué pour esquisser un argumentaire politique contre cette proposition raciste et anti-sociale de l’UDC et qui rejette cette proposition en tant que discrimination raciste, pas uniquement parce qu’elle n’est pas réaliste dans sa mise en application.


Faire payer les étudiantexs

Les taxes d’encadrement de CHF 435 (3) payées par l’ensemble des étudiantexs permettent à l’université de récolter 13 millions de CHF, sachant que sur ces 13 millions, 5 sont payés par les étudiantexs étrangères. Le budget de l’université, quant à lui, représente environ 840 millions de francs par année. Il est donc évident que les taxes universitaires sont une source de rentrée d’argent marginale. Elles ne pourront jamais être la variable d’ajustement qui sert à couvrir le déficit ou à équilibrer d’autres dépenses de l’université.
Les sources de financements de l’UniGE sont variées et doivent le rester. Il est nécessaire que l’université continue à se financer en puisant de l’argent loin des poches des étudiantexs.De plus, le budget de l’université n’est que très peu destiné aux étudiantexs. Les principaux coûts de l’université sont plutôt orientés vers la recherche et le prestige de l’institution.Les étudiantexs et plus particulièrement les étudiantexs étrangèrexs n’ont pas à supporter les choix de budget de l’université alors qu’iels ne participent pas aux décisions politiques de celles-ci.
Au regard de ces quelques informations, il semble évident que l’UDC se sert du prétexte que l’université demande une rallonge pour “créer une actualité” et servir ses politiques anti-sociales, racistes et xénophobes. Lancer ce sujet médiatiquement a pour volonté d’imposer cette discussion dans le débat public et de rendre envisageable des mesures qui n’ont aucunes raisons d’exister.


Racisme, marchandisation des savoirs et mesures anti-sociales


Concrètement, faire payer plus aux étudiantexs étrangèrexs, c’est leur compliquer l’accès à l’université, voir les en priver. De nombreusexs étudiantexs étrangèrexs aux moyens financiers limités devront simplement renoncer à venir en Suisse pour se former, ce qui implique une population étudiante moins diverse, composée beaucoup plus largement d’étudiantexs (ayant eu leur diplôme en) suisses et d’étudiantexs de classes sociales privilégiées.
Faire des études ne se résume pas à aller à l’université. C’est se loger, c’est se nourrir convenablement, c’est payer une assurance-maladie, etc. Ce sont des choses qui ont aussi un prix. Et bien entendu, c’est sans parler d’autres modalités de la vie en Suisse, du coût des transports, des livres, des loisirs…
Tous ces coûts sont déjà à la source de nombreuses inégalités entre les étudiantexs suisses et les étudiantexs étrangèrexs. En effet, les logements sont de manière générale bien plus précaires et plus difficiles à trouver/obtenir, pour les personnes qui ne viennent en Suisse que pour quelques mois ou quelques années.L’accès à l’emploi en cours d’étude est limité pour les étudiantexs avec un permis de séjour. En Suisse en général et à Genève en particulier, les prix sont extrêmement hauts pour tout le monde. Cependant, le coût de la vie est plus important encore pour les étudiantexs étrangèrexs qui n’ont pas de famille à Genève, pouvant les accueillir gratuitement pour dormir ou chez qui iels peuvent aller manger.
En somme, les inégalités sociales et économiques que subissent les étudiantexs étrangèrexs sont déjà très nombreuses. Il serait dramatique d’encore les amplifier.
Aussi, il est plus facile d’obtenir un permis de séjour pour venir étudier que pour venir travailler en Suisse, particulièrement pour les extra-européennexs. Cette mesure est aussi une tentative de régulation de la migration et aurait des effets bien plus importants au-delà de la simple sphère universitaire.
En fait, on se rend vite compte que la logique sous-jacente, c’est celle de compliquer l’accès à l’université de façon plus globale. Et ça, c’est très dangereux en tant que tel parce que ça touche à la fonction de l’université au sein de la société. Cela revient à considérer l’université non pas comme une institution qui peut être bénéfique à la société dans son ensemble et devrait être utile à touxtes – un lieu d’apprentissage, d’enrichissement, de découverte, de partage de savoirs, de discussions, d’idées, etc. – mais comme un service qu’il faut payer et mériter, comme une prestation, comme une marchandise. Non seulement ça renforce l’université dans sa soumission aux logiques du marché du travail (5) – le but des études devenant alors uniquement celui de se qualifier professionnellement pour accéder à un emploi mieux rémunéré – et ça réduit l’éducation a un simple investissement en vue de l’entrée sur le marché de l’emploi. Mais il n’y a malheureusement rien d’étonnant dans le fait de retrouver cette logique élitiste et bourgeoise dans une proposition d’extrême droite, première ennemie de l’émancipation.


Soyons solidaires !


Derrière cette proposition économique, c’est un agenda politique xénophobe, néolibéral et anti-social qui se dévoile. On y retrouve en fait une volonté de faire porter individuellement le coût des services, au lieu de collectiviser ces frais et de les rendre ainsi accessibles au plus grand nombre. Rien d’étonnant pour un parti qui porte les coupes sociales, l’abaissement des impôts sur les grandes entreprises et le démantellement de l’état social au coeur de son programme. Personne ne le résume mieux qu’eux-mêmes : “Stop à l’Etat ! C’est trop à gauche et trop cher !” (titre de leur communiqué de presse du 6 janvier 2024). Les étudiantexs étrangèrexs aujourd’hui, demain la retraite, la culture, l’asile, …

Restons sur nos gardes, et restons solidaires.

Ressource: i) Pour approfondir le sujet des attaques de l’UDC contre les étudiantexs, nous vous renvoyons à un article publié le 21 février dernier sur notre site : https://cuae.ch/en-quoi-lextreme-droite-et-ludc-nuit-aux-etudiant%c2%b7e%c2%b7x%c2%b7s/


Notes de bas de page : (1) Il serait intéressant de se pencher en détail sur où part l’argent de l’université et quelles sont les sources de dépenses prioritaires. Toutefois, le simple fait que l’université demande plus d’argent à l’état est en fait quasiment insignifiant. (2) L’UDC ne précise par exemple pas de combien les taxes seraient augmentées pour les étudiantexs étrangèrexs.(3) Les taxes universitaires semestrielles sont de CHF 500. Elles sont composées des taxes fixes (65.-) et des taxes d’encadrement (435.-). Les taxes fixes sont destinées aux activités sportives, culturelles et associatives de l’unige. Les taxes d’encadrement sont liées à des dépenses spécifiques liées aux activités sociales, culturelles et sportives et à l’encadrement des étudiantexs.(4) De plus, selon le rectorat, les faibles recettes supplémentaires ne permettraient pas de “compenser le risque en terme de perte d’attractivité académique de l’Université de Genève” (a). Cette rhétorique de la part du rectorat, bien qu’elle soit contraire à l’augmentation des taxes s’inscrit dans une logique néolibérale qui voit les études comme un marchandise qu’il convient de valoriser pour sa valeur économique (par exemple sa valeur sur le marché de l’emploi).(5) On voit notamment cette tendance dans les attaques répétées de l’UDC contre les sciences sociales qui sont des formations moins professionalisantes mais pas moins utiles pour la société et la création de connaissances.


Sources : (a) https://www.tdg.ch/universite-de-geneve-ludc-veut-une-taxe-plus-haute-pour-les-etudiants-etrangers-933353535361(b) https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualites/Geneve/L-UDC-veut-faire-payer-plus-cher-les-etudiants-etrangers.html

Catégories
Activités Actualités Migrant.e.x.s

Récolte d'ordinateurs

Dans le cadre du Projet Horizon Académique, il y aura une récolte pour redonner vie à vos anciens ordinateurs portables, tablettes ! Si vous avez l’un de deux, ou même les deux, dont la seule fonction est d’accumuler de la poussière chez vous…Donnez – leur donc la possibilité de gagner une nouvelle vie !

 

Voici les dates pour les déposer :

 

Le 14 décembre de 11 :00 à 14 :00 et le 15 décembre de 10 :00 à 13 :00 au hall de l’Uni-Mail.

Catégories
Activités Actualités Migrant.e.x.s Uncategorized Vie Pratique

Ateliers de français

La CUAE (Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant-es) propose des ateliers de pratique de la langue française orale et écrite pour des niveaux basiques, gratuits, sans inscription et ouverts à tou-te-s. Un groupe de travail avec des bénévoles s’est constitué depuis 2016 pour mener à bien ces ateliers.

Les horaires sont inscrits sur le flyers ci-joint. Tout le monde est le/la bienvenue à n’importe quelle séance.
Si vous êtes intéressé-e-s à participer à l’organisation de ces ateliers, même si ce n’est que quelques fois, contactez-nous par mail (ateliersdefrancais@cuae.ch) ou par téléphone (022-379-87-97) lors de nos permanences ou rejoignez la page facebook (Ateliers de français GE). Toute aide est la bienvenue.

 

Catégories
Activités Migrant.e.x.s

Recherche de mentor-e-s pour faciliter l’accès des refugié-e-s à l’Université de Genève

Vous avez peut-être déjà entendu parler du programme Horizon académique (ancien projet « Auditeurs-trice-s –Refugié-e-s »), lancé à l’Université de Genève. Ce programme, dont la phase pilote s’est déroulée au semestre de printemps 2016, vise à faciliter l’accès des refugié-e-s à l’université. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page officielle du programme.

Pour que les refugié-e-s inscrit-e-s au programme puissent évoluer plus facilement dans le monde universitaire, la CUAE (Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant-e-s) s’associe à cette initiative en mettant en place un programme de mentorat étudiant.

Nous recherchons, dès lors, des étudiant-e-s motivé-e-s à devenir mentor-e-s durant l’année académique 2016-2017 !

Pour devenir mentor-e, inscrivez-vous en remplissant ce formulaire dans les plus brefs délais.

Si votre parcours académique correspond au parcours académique d’un-e des refugié-e-s inscrit-e-s dans le programme, nous prendrons rapidement contact avec vous.

Les mentor-e-s sont engagé-e-s à titre bénévole. Vous pourrez obtenir une attestation de votre participation si vous le souhaitez.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de plus d’informations.

Catégories
Activités Migrant.e.x.s Vie Pratique

Ateliers de français de la CUAE

Le groupe de travail «cours de français» de la CUAE reprend vie !
Des étudiant-e-s bénévoles proposent des ateliers de pratique de la langue française orale et écrite.

Ces ateliers sont gratuits, sans inscription et ouverts à tou-te-s, pour tous les niveaux. Ils ont lieu tous les mardis et jeudis soir à 18h15.

Cet été les ateliers sont maintenus (sauf avis contraire) et auront lieu en MR160. 

Nous organisons également différentes activités et excursions (projection de films, balades, activités culturelles, …) quelques fois dans l’année.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions, l’envie d’y contribuer (en tant que bénévole) ou passer tout simplement un soir aux ateliers pour y participer.

 

Catégories
Actualités Migrant.e.x.s

Discussion et présentation du livre "Frères de la Côte" le samedi 22 mars à partir de 17H

Samedi 22 mars à 17H, la CUAE organise avec l’Infokiosk de Genève une discussion autour d’un livre sur la problématique des pirates somaliens. Ce sera l’occasion de discuter avec le collectif d’auteurs.

Une bouffe sera proposée à la fin de la discussion.

Venez nombreuses !

[pdf http://www.cuae.ch/v2/wp-content/uploads/2014/03/Affiche.modif_.finale.pdf]

 

Catégories
Migrant.e.x.s

Séance d'information pour étudiant-e-s Permis B

Pour la cinquième année consécutive, la CUAE organise une séance d’information pour les étudiant-e-s étrangères de l’université de Genève soumises au Permis B le mardi 24 septembre 2013 – 18h15 en salle MR030 (Uni Mail).
Ordre du jour:
1. Mot de bienvenue
2. Présentation des institutions suisses liées à l’immigration
3. Information générales sur le Permis B étudiant
4. Question relatives au travail étudiant (job)
5. Présentation du Pôle social de l’UNIGE (sous réserve)
6. Vie pratique et quelques structures genevoises utiles
7. Discussion et questions de la salle

La séance se terminera par un apéritif.

Catégories
Actualités Migrant.e.x.s

Scandale au collège Voltaire: la direction a recouru à la police pour chasser un élève sans papiers

Lundi 18 février, un étudiant sans-papier inscrit à l’université populaire s’est rendu au centre de documentation du collège Voltaire afin de préparer ses cours durant la journée. Sous couvert d’un dérangement provoqué par sa présence, la direction a jugé nécessaire d’appeler la police pour le mettre à la porte. Elle a avoué connaître la situation irrégulière de l’élève de même que les conséquences dramatiques que ce recours à la police aurait pu provoqué.

Des élèves du collège Voltaire ont rédigé le communiqué ci-dessous que nous avons souhaité publier.

INFORMATION AUX ÉLÈVES DE LA DISCUSSION DU MARDI 12.03.2013

Suite au scandale commis par la direction lors de « l’expulsion » d’un jeune étudiant en situation irrégulière, inscrit à l’Université Populaire de Genève qui venait étudier au Centre de Documentation du Collège Voltaire nous avions appeler les élèves à venir à une réunion le mardi 12 mars afin d’organiser une résistance. Impossible de se réunir entre nous ? Un membre de la direction fût envoyé afin de venir ‘participer’ à notre réunion. Ou peut-être afin de nous couper dans un élan d’indignation ?

Ceci étant, durant la discussion des propos révoltants furent émis. Nous jugeons nécessaire de vous/nous tenir informé.e.s de ceux-ci.

Tout d’abord, la direction oublierait elle qu’avant d’être « direction » ils/elles sont humain.e.s ? Il est tout à fait vrai qu’en temps que doyen.ne.s ou directeurs/trices il n’est pas de leur devoir de s’intéresser aux cas mais de faire appliquer le règlement et le même pour toutes et tous. Toutefois, n’est ce pas le rôle de l’humain.e de faire attention aux conséquences et d’adapter le moyen d’appliquer ce règlement ci celui-ci à de fort risque de faire expulser du territoire Suisse un étudiant qui de plus n’a commis aucun délit ? Selon notre direction, le fait qu’il n’ait commis aucun délit se discute car nous ne savons pas ce qu’il fait à l’extérieur. Nous connaissons ce discours, l’étranger en situation irrégulière ne peut que être forcément un délinquant, ne serait-ce pas les mêmes propos soutenu entre autre par l’UDC ?

Et pour nous, que savent-ils de nos activités extra-scolaires ? Se posent-ils même la question de savoir si nous commettons des délits ? N’y a t’il pas ici clairement un jugement déplacé, raciste ?

Est il justifiable de faire intervenir la police, en pleine journée, devant les élèves et en uniforme dans une cas comme celui ci ? Sans avoir au préalable, nous le rappelons, ni avertit l’Université Populaire de Genève dont il est l’élève, ni les assistantes sociales du collège, ni les bibliothécaires du Centre de Documentation. Les conséquences pour ce jeune homme auraient pu être vraiment graves, il aurait pu se faire expulser du territoire Suisse et retourner dans un Pays, dont la direction ignorait lequel avant l’appel à la police (et peut être encore maintenant), où il y a des chances qu’il ait fuit la guerre ou un gouvernement répressif ou un manque de liberté d’expression ou encore tant d’autres atrocités possibles.

Ce que la direction soutien et qui à de quoi fortement révolter est qu’ils/elles étaient au courant des conséquences émises ci-dessus mais qu’en appelant la police ils/elles étaient prêt.e.s à les assumer. Et nous sommes sensé.e.s accepter cela ? Oh que non ! 

Catégories
Activités Migrant.e.x.s

Grande assemblée publique de solidarité avec les étudiantEs étrangèrEs

Nous recevons et nous relayons l’appel pour une assemblée publique sur les conditions de vie des étudiantEs étrangèrEs.


ÉTUDIANTES PERMIS B:

NOUS AVONS L´OBLIGATION DE RÉAGIR SUITE À L´INJUSTE RÉDUCTION DES HEURES DE TRAVAIL

À partir de ce moment, tous les étudiantEs détentrices d´un permit B ne pourrons travailler que 15 heures au lieu de 20 heures par semaine.

Comme si ce n´était pas suffissant avec la pénurie de logement et le prix élevé de la ville, on va nous mutiler notre salaire? Cette mesure précarice les conditions de vie des étudiantes étrangères et les rendent plus vulnerables.

Suisse ou étranger, mobilisons-nous et cherchons des solutions ensemble!

Si ce n´est pas maintenant… alors quand?

Si ce n´est pas nous… alors qui?

Si ce n´est pas ici… alors où?

ASSEMBLÉE PUBLIQUE LE

JEUDI 1 NOVEMBRE 2012 À 19H00

UNIMAIL SALLE 2160

Contactez-nous : etudiant.migrant@gmail.com

Catégories
Migrant.e.x.s Vie Pratique

Etudiant-e-s permis B : plus que 15h de travail à côté de ses études ? ASSEMBLÉE ! (MÀJ)

ASSEMBLÉE PUBLIQUE LE  MARDI 2 OCTOBRE 2012 À 18H15 à UniMail salle M2193

A partir de la rentrée de septembre 2012, les étudiantEs détentrices d’un permis B étudiant ne pourront plus travailler que 15h maximum par semaine au lieu de 20h.

Si le statut quo est loin de favoriser les conditions de vie des étudiantes détentrices d’un permis B, cette restriction imposée par l’Office Cantonal de la Population (OCP) à Genève va encore détériorer leurs conditions d’existence.

Dans une des villes les plus chères de Suisse, où la pénurie de logement est structurelle, comment concilier études et travail avec un revenu amputé d’un quart ?

Pour envisager des solutions ensemble et contester une politique de plus en plus contraignante pour les étudiantes étrangères, nous organisons une

ASSEMBLÉE PUBLIQUE LE  MARDI 2 OCTOBRE 2012 À 18H15 à UniMail salle M2193

Des étudiantes migrantes avec le soutien de la Conférence Universitaire des Associations d’ÉtudiantEs (CUAE).

Ici un article paru sur le sujet dans la Tribune de Genève : http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/travail-etudiants-etrangers-berne-plier-geneve/story/17653953