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Résumé du mois de septembre 2022

Le mois de septembre de la CUAE a été bien occupé par les Welcome days, journées de bienvenue pour les nouvelleaux étudiant.e.x.s de l’UNIGE. Elle s’est notamment beaucoup impliquée dans le Comité de Pilotage (CoPil) des Welcome Days afin d’organiser ces journées et de coordonner les associations. Elle a organisé son propre événement le jeudi 15 septembre à midi : une bouffe pop sur le parvis d’UniMail. Le vendredi, elle a veillé au bon déroulement du festival des associations dans le parc Baud-Bovy. Ces deux événements ont eu un franc succès.

A la rentrée, la CUAE a effectué de nombreux appels d’auditoire afin de présenter l’association ainsi que pour faire connaître son rôle et ses actions. Elle a également tenu des stands dans trois bâtiments universitaires (UniMail, UniDufour et Sciences II) pour distribuer les traditionnels agendas-guides (qui sont cette année décorés de méduses colorées), faire signer les plaquettes, et avoir un contact direct avec les étudiant.e.x.s. La CUAE a également mis en place une exposition de banderoles pendant deux semaines dans le hall d’UniMail, ce qui a été l’occasion de redécouvrir des banderoles faites à différentes époques de ses luttes.

La CUAE a également organisé un apéro interassociatif le jeudi 22 septembre au parc Baud-Bovy. Plus de dix associations étaient présentes et c’était l’occasion de discuter et d’apprendre à se connaître plus informellement.

Enfin, la CUAE a organisé comme chaque année une séance d’information à destination des étudiant.e.x.s titulaire d’un permis B, avec la présence de l’assistante sociale de l’université. Malheureusement, seul.e.x.s deux étudiant.e.x.s sont venu.e.x.s et la CUAE réfléchit à déplacer cette séance à un moment plus opportun.

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Transphobie et répression : retour sur une polémique réactionnaire

Organisation d’une conférence le mardi 25 octobre à 18h30 en MR280

En l’espace de deux semaines ce printemps, deux conférences transphobes ont été empêchées par des militant.e.x.s. Les deux interventions qui étaient censées se tenir dans les murs de l’université avaient un certain nombre de points communs dont un des plus importants est leur proximité théorique avec des mouvements d’extrême droite (parfois même d’ultradroite). L’université offrait à ces intervenant.e.x.s des plateformes rêvées pour diffuser leurs idées nauséabondes en les revêtant d’une couche de vernis de la marque “acceptable”.

Des militant.e.x.s ont perçu l’extrême dangerosité et violence de ce qui se passait au sein de l’université et iels se sont organisé.e.x.s pour exprimer leur désaccord profond (que nous partageons, bien évidemment). Iels l’ont donc exprimé en empêchant ces prises de paroles, en s’y opposant concrètement, directement et frontalement.

Sauf que cette action militante a été très fortement critiquée dans les médias et le rectorat a indiqué par voie de presse sa volonté de porter plainte contre X pour les motifs de « violations de domicile » et « contrainte ».

Évidemment, tout ça est absurde mais aussi bien les discours réactionnaires et fascistes que la menace de plainte (même si elle n’a finalement pas été posée) ont des effets très concrets et dévastateurs.

Nous l’avons vu, la presse réactionnaire (et quelques polémistes de bas étage en particulier) a mis un point d’honneur à créer pratiquement de toute pièce une polémique violente, lui permettant d’attaquer pèle-mêle les stratégies de lutte des militant.e.x.s, les droits fondamentaux des personnes trans, et toute forme de contestation au sein de l’université. Ce backlash n’est pas innocent. Même si l’université a toujours été une institution bourgeoise et rétive au changement, les menaces de représailles judiciaires et administratives qu’elle a formulées lors du printemps dernier représentent une nouvelle dimension dans la répression. Historiquement, les diverses actions parfois choc de la CUAE ou d’autres militant.e.x.s n’ont jamais subi une répression à une telle échelle. Par exemple, lorsque des miliant.e.x.s non identifié.e.x.s avaient entarté l’avocat fasciste Marc Bonnant en 2017, l’université n’avait eu aucune réaction répressive de la sorte.

Pour comprendre ce durcissement de la répression, il faut regarder le climat dans lequel il s’insère, un climat de montée et de radicalisation de l’extrême-droite partout en Europe (et ailleurs), qui s’exprime aussi par un renforcement des mouvements LGBTI-phobes, et en particulier de la transphobie.

En effet, cette affaire de conférences empêchées n’est qu’un révélateur d’une tendance à l’extrême-droitisation de toutes les sphères de la société (l’université au premier chef) bien plus profonde. Il est dès lors indispensable de le percevoir comme tel. Et c’est justement ce que le rectorat a fait semblant de ne pas comprendre depuis le 29 avril (date du premier blocage). Pour faire vivre une autre analyse de la situation que celle qu’on a pu lire dans les journaux bourgeois et/ou réactionnaires ; pour faire vivre une critique politique qui ne ressemble pas à la bouillie que le rectorat a servie tout au long de cette fausse-polémique ; pour faire vivre une critique de gauche face à de telles offensives de la droite dure ; pour qu’une affaire qui concentre tant de dérives ultra-réactionnaires ne se finisse pas dans l’anonymat le plus total, nous organisons une conférence où nous espérons vous voir nombreu.se.x.s.

Elle aura lieu le mardi 25 octobre à 18h30 en MR280 (UniMail). Pour cette conférence, nous aurons le plaisir de recevoir quatre intervenant.e.x.s avec quatre angles d’analyse différents afin d’enrichir la discussion. Tout d’abord, Frédéric Deshusses, historien et archiviste aux Archives contestataires, nous parlera de l’évolution de la répression dans les mouvements politiques étudiants en Suisse. Ensuite, un.e.x membre du CRAQ (Collectif Radical d’Action Queer) apportera une perspective militante à la question de la répression et du cissexisme. Alex Mahoudeau, auteur du livre « La Panique woke », pourra également contextualiser cette panique woke dans un contexte plus large que Genève et son université. Enfin, Çağla Aykaç, qui enseigne au programme Horizon Académique et à l’Institut des Etudes Genre de l’université de Genève, ainsi qu’au master de recherche en art CCC-HEAD, discutera de menaces qui pèsent sur les Etudes Genre au niveau transnational, et d’enjeux et alliances de mouvements LGBTIQ+ au sein des universités.

Après ces interventions, il y aura un moment de discussion entre les intervenant.e.x.s et finalement le débat sera ouvert au public afin que nous puissions échanger plus largement. Un apéro est également prévu à la fin de la conférence pour continuer à discuter plus informellement.

Nous nous réjouissons de vous voir nombreuxses à cet événement !

La CUAE

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Solidarité avec les grévistes !

Une année de plus et pourtant, rien n’a changé. L’état est toujours aussi austère. La sécurité sociale et les droits du travail sont toujours menacés, alors que dans le même temps, les intérêts des patrons et de leurs acolytes de classe sont toujours défendus avec tant de ferveur par les gestionnaires de la force publique. 

Cette année, l’état refuse d’indexer pleinement les salaires au coût de la vie pour les employé.e.x.s du public. De plus, le conseil d’état a décidé de ne pas verser l’annuité cette année (encore). Et pour finir ce petit florilège, le conseil d’état ne souhaite pas maintenir les nouveaux postes pourtant initialement prévus. Concrètement, ça fait maintenant plusieurs années que la « puissance publique » nous soûle avec la même rengaine : « Les temps sont durs pour tout le monde, il faut qu’on se serre la ceinture en attendant les jours meilleurs. »

Et dans leur bouche, il ne faut surtout pas comprendre se serrer la ceinture comme quelque chose qui a trait à une quelconque forme de solidarité. Dans leur bouche, se serrer la ceinture, ça veut tout simplement dire couper dans les salaires. Des coupes linéaires qui, sémantiquement, sont faites pour garantir les intérêts des plus riches. En effet, avec de telles coupes, c’est dans les plus petits salaires que le plus d’argent est économisé. C’est sur le dos des personnes les plus précaires que les économies sont faites.

Bref, c’est le B.A-BA de la politique et de l’économie bourgeoises et c’est ce qu’on déteste !

Le personnel a donc décidé de se mettre en grève ce mercredi 12 octobre. Chose relativement rare, les TPG et le service public se sont coordonnés et font grève le même jour. Alors soyons solidaires avec cette grève !

Pour soutenir leurs intérêts et aussi pour défendre les nôtres. Premièrement parce qu’attaquer les salaires, c’est attaquer nos conditions d’études. Les membres du CCER (corps intermédiaire, dont les assistant.e.x.s), la majorité du personnel administratif et technique, les bibliothécaires, les secrétaires et les conseillèr.e.x.s sont tout.e.x.s surchargé.e.x.s, et ce alors que leurs salaires sont déjà trop bas. Une coupe dans leurs salaires ne peut que dégrader encore la qualité des enseignements et des structures de soutien (déjà largement insatisfaisantes). Nous devons lutter avec elleux pour de meilleures conditions de travail !

Mais aussi parce qu’attaquer les acquis sociaux, c’est aussi attaquer nos boulots actuels et nos futurs emplois potentiels. Les personnes qui sortiront de formation et qui commenceront leur parcours dans le monde du travail seront largement impacté.e.x.s par les attaques outrancières des bourgeois d’aujourd’hui. Entrer sur le marché de l’emploi n’est déjà pas très agréable en soi. C’est un saut brutal dans un environnement où la concurrence est violente, de par les logiques néolibérales qui soutiennent le capitalisme sauvage actuel.

Face à de telles mesures antisociales
Face aux politiques bourgeoises
Face à l’austérité
Face aux coupes dans les salaires
Face à leurs profits sur notre dos

Faisons grève le mercredi 12 octobre 2022 !!!

Programme de la grève du 12 octobre à l’UNIGE et à la HES
8h-9h: Tractage sur les différents sites UNIGE et HES
9h30-11h30: Piquet de grève à Uni Mail
avec atelier banderoles/pancartes
11h30: Rassemblement devant Uni Mail
& départ pour rejoindre le piquet de grève des TPG à la Jonction
15h: Assemblée du personnel à l’HEPIA
16h30: Départ de la manifestation depuis l’HEPIA
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Fanzine sur les toilettes non-genrées

Comme promis dans l’article sur la conférence, voilà le fanzine ! Dans celle-ci, sortie à la rentrée, nous avons approfondi la question des toilettes non-genrées et notre point de vue quant au dégenrage des toilettes. Elle a été distribuée dans les stand de la cuae pendant la rentrée, et il y a toujours des exemplaires dans les différents infokiosques de l’uni (salle des assoc et nadir) ou encore à livresse, au silure, à la dispersion, etc.

Le contenu du fanzine est disponible en article sur renversé :
Le voilà en entier en pdf à imprimer sans modération !

Fanzine-toilettes-non-genrées

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Assemblée générale de la CUAE – mercredi 12 octobre à 18h15

La CUAE est l’association faitière et le syndicat étudiant de l’université de Genève. Touxtes les étudiantexs sont les bienvenuexs à son AG le mercredi 12 octobre à 18h15 en MS160 (Uni Mail). Lors de cette AG, nous discuterons des enjeux de politique universitaire, nous accueillerons des nouvelles associations au sein de la faitière et nous élirons le comité! Un apéro sera bien sûr comme toujours offert à la fin. Venez nombreuxses!