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Regard Critique

Regard Critique – N°42 – Avril 2013

Regard Critique du semestre de printemps 2013. Des exemplaires imprimés sont également disponibles dans le bureau de la CUAE.

RC n°42 – pdf

 

 Sommaire: 

– Édito p. 1

– APRES LA MANIF DU 15 MARS : retour critique et quelques perspectives p. 2

_____Histoirique des taxes d’étude dans les Haute Écoles Spécialisées p. 3

– Les puits sans fond de la bêtise socialiste p. 5

_____RESACTE : quid ? p. 5

– Une analyse de l’augmentation des taxes universitaires ou la tactique du salami (BD) p. 6

– QUAND LES ETUDIANTES SE MOBILISENT, LE RECTORAT PERD PIED : Petit retour sur le projet de scission de la faculté des SES p. 7

– Brèves p. 10

– À propos de la CUAE p. 12

 

 

 

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Compte rendu de la manifestation du 23 avril

Les travailleur-ses et étudiant-e-s ne lâcheront rien

Ce mardi 23 avril, les étudiant-e-s et les travailleur-ses du canton ont envoyé un signal clair aux autorités. A l’appel de la coordination stop la hausse et du cartel intersyndical de la fonction publique, plus de 500 personnes sont descendues  dans les rues de Genève pour appeler le gouvernement à revoir sa copie concernant le projet de budget qui sera voté en fin de semaine. Ce projet prévoit des mesures antisociales telles que la coupe de 2% dans tous les services, la suppression du PLEND, des centaines de postes non remplacés dans des domaines comme la formation et la santé, la suppression de service comme le SRED ou encore le nouveau blocage des annuités. La jeunesse, déjà fortement touchée depuis la crise de 2008, n’est pas en reste. Outre les baisses de prestations générales induites par ces mesures, les politiques ont également décidé d’introduire des taxes d’études de 1000 Frs par année pour les étudiant-e-s des Hautes écoles spécialisées (HES) résidant à Genève et de surélever ces mêmes taxes pour les étranger-ère-s à la HEAD (art) et à la HEM (musique)

La mobilisation des étudiant-e-s lors de cette manifestation s’est déroulée dans une ambiance solidaire. Résistant-e-s depuis déjà quelques mois à la hausse des taxes, ces dernier-ère-s ont répondu massivement à l’appel de la coordination stop la hausse qui regroupe les associations d’étudiant-e-s de l’université, du collège et des HES. Avec des slogans tels que « Grand Conseil fait ta prière, les étudiant-e-s sont en colère » ou « Etudiant-e-s en colère, on va foutre les taxes par terre».

Ces harmonisations vers le haut poussent les personnes issues de milieux populaires à renoncer à des études supérieures. Cette course en avant vers une élitisation des études doit être bloquée au plus vite. Les étudiant-e-s déplorent l’attitude des partis politiques qui, de gauche à droite cautionnent ces mesures qui limitent l’accès aux études.

C’est pourquoi les forces qui ont animé ce collectif stop la hausse restent déterminées à continuer le combat. C’est dès aujourd’hui sous l’étiquette du ResActE (Réseau d’Action Etudiante), mouvement présent dans la plupart des cantons helvétiques, que les organisateur-rice-s des mobilisations de ces derniers mois agiront pour défendre les conditions de vie de la jeunesse.

Signataires : AEIES (HETS) ; La Sonde (HEDS) ; Soupô (Post-obligatoire) ; CUAE (Université) ; ResACTE (Réseau suisse d’action étudiante)

Email : stoplahausse@yahoo.com

Compte rendu de la manifestation du 23 avril 2013

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Actualités

Appel à manifester le 23 avril: Stop à la hausse!

Appel à manifester le 23 avril 2013 - Stop à la hausse!

Après des mois de discussion autour du budget 2013 où les politiques, loin des problèmes de la population, se sont disputés la palme des mesures les plus antisociales, celui-ci devrait finalement être voté fin avril. À l’heure actuelle, c’est la proposition des partis de droite et d’extrême droite, à savoir une baisse linéaire de 2%, qui risque d’être votée par la majorité des députés au Grand Conseil genevois. Santé, social, éducation, aucun domaine n’est épargné par la cure d’austérité proposée par les partis bourgeois.

La jeunesse, génération sacrifiée depuis la crise économique de 2008, ne s’en sort évidemment pas indemne. Outre les baisses de prestations générales induites par ces mesures, les politiques ont également décidés de faire un pas en avant vers des formations toujours plus élitistes. Cette fois-ci, ce sont les étudiant-e-s des HES qui sont touché-e-s de manière frontale. Le projet de budget prévoit en effet :

1) Une augmentation des taxes d’études de 1000 CHF par an pour les résident-e-s genevois-es.

2) Une surélévation des taxes pour les étrange(è)r-e-s à la HEAD et à la HEM.
Le 15 mars dernier, près de 400 étudiant-e-s sont descendu-e-s dans la rue pour dénoncer ces mesures. Il est évident que face à des attaques aussi violentes, les réponses doivent être systématiques et unitaires. C’est pourquoi les étudiant-e-s des HES, du post-obligatoire et des universités continuent de se réunir pour convenir de la suite des mobilisations.

MANIFESTATION
Contre la Hausse des Taxes
MARDI 23 AVRIL 2013

Rendez-vous à 17h devant la HETS,
(16, rue du Pré-Jérôme, 1205 Genève)

L’austérité ne passera pas, ensemble, continuons le combat

Org : AEIES (HETS), AEH (HEPIA), Soupô (Post-obligatoire), CUAE (Université), La Sonde (HEdS), ResACTE (réseau d’action étudiante)

 Affiche et tract en pdf (à venir)

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Perturbation de la conférence de presse du Conseil d’État

Perturbation de la conférence de presse du Conseil d’État : la hausse
des taxes ne passera pas !

Aujourd’hui (jeudi 11 avril) une quinzaine d’étudiantes du mouvement contre la hausse des taxes d’études dans les Hautes Écoles Spécialisées (HES) s’est rendue à la présentation aux médias du bilan budgétaire de l’État pour l’année 2012 afin de remettre une pétition munie de plus de 700 signatures au président du Conseil d’État et chef du DIP M. Charles Beer. Empêchées de rentrer dans la salle de l’Alabama, à cause de fonctionnaires acharnées qui ont même appelé la police, les étudiantes ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire « Des HES pour les riches ? Stop à la hausse des taxes » et scandé des slogans pour se faire entendre. Ce n’est que grâce à leur détermination que le président du Conseil d’État est sorti en personne pour recueillir la pétition. Les étudiantes se sont ensuite dispersées pour regagner les bancs de leur école respective.

Santé, social, éducation, aucun domaine n’est épargné par la cure d’austérité prévue dans le budget 2013. La jeunesse, génération sacrifiée depuis la crise économique de 2008, n’en sort évidemment pas indemne. Après la manifestation du 15 mars dernier à Genève, les étudiantes ont décidé d’exprimer à nouveau un refus net de l’augmentation des taxes d’études et du système de formation basé sur la sélection par l’argent qui la soustend. Pour rappel, en octobre 2012 déjà, le projet de budget de l’État de Genève prévoyait l’augmentation des taxes d’études de 1000 CHF par an pour les étudiantes HES résidant à Genève ainsi qu’une surélévation des taxes pour les étrangères à la Haute école d’art et de design (HEAD) et à la Haute école de musique (HEM).

À l’heure où l’on découvre que l’UBS aurait ouvert 2900 sociétés offshores dans une douzaine de juridictions, afin de détourner la législation fiscale suisse, et que d’autres banques comme le Crédit Suisse ne sont pas en reste, les politiciennes de tous bords nous répètent que ce serait à nous de nous serrer la ceinture et de faire des sacrifices. Nous refusons de payer une crise qui n’est pas la nôtre, et rejetons les discours misérabilistes sur notre génération qui tendent à s’imposer à cette époque. La jeunesse n’est pas en danger, la jeunesse est dangereuse !

Avec l’action d’aujourd’hui nous voulons inviter toutes les étudiantes et les personnes solidaires à participer à la manifestation contre l’augmentation des taxes dans les HES et contre l’austérité imposée par le Grand Conseil.

Manifestation le mardi 23 avril 2013 à 17h – départ devant la Haute école de
travail social (HETS) – 16, rue du PréJérôme

FB : http://www.facebook.com/events/568167579870908/

Signataires :

Association des étudiantes de la Haute école de travail social (AEIES)
Association des étudiantes de la Haute école de santé (La Sonde)
Association des étudiantes du postobligatoire genevois (La Soupô)
Conférence Universitaire des associations d’étudiantes de l’université de Genève (CUAE)
Réseau d’action étudiante (Resacte)

Perturbation de la conférence de presse du Conseil d’État

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Fonctionnement

Assemblée des Déléguées du 16 avril 2013

La CUAE a le plaisir d’inviter ses associations membres à la prochaine Assemblée des déléguéEs qui aura lieu le mardi 16 avril 2013 à 18h15 dans les locaux des associations au 8-10 Passage Baud-Bovy (en face d’Uni Mail, côté parc).

L’ordre du jour est le suivant:

1. Approbation du PV de l’AD du 5 mars 2013

2. Communications  a) du comité b) des associations

3.  Bourses d’études

4. Anonymisation des examens

5. Rencontre assoc-rectorat 24.06

6. Élections Assemblée de l’uni

7. Mobilisation HES

8. Divers

L’Assemblée des déléguéEs est le lieu où les associations peuvent échanger sur leurs projets et toute proposition d’initiative commune est donc la bienvenue. Les associations et groupes d’intérêts peuvent être représentéEs par deux déléguéEs.

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"La Glace est fine", Cycle de Conférence

Dans le cadre d’un cycle de conférence sur les luttes sociales d’hier et d’aujourd’hui, la CUAE a le plaisir de vous inviter à deux conférences:

– le jeudi 18 avril à 18h15 à Uni Mail en salle MS 130: Rencontre avec Marcello Tari, auteur de “Autonomie!”, pour discuter des mouvements autonomes italiens des années 70′.

– le jeudi 25 avril à 18h15 à Uni Mail en salle MR 060: Rencontre avec Mathieu Rigouste, auteur de “La domination policière”, pour discuter des techniques répressives et du maintien de l’ordre.

"La glace est fine" - Cycle de conférences

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Scission de la faculté de SES

Voici un appel lancé par des étudiantes SES, que la CUAE soutient.

 Le recteur veut la peau des Bachelors en SES et s’en donne les moyens

La lecture de la presse locale nous a permis d’apprendre que le rectorat a décidé de couper en deux la Faculté des sciences économiques et sociales (SES). Ces deux parties, économie et HEC d’un côté, sciences politique et sociales de l’autre, formeront à leur tour deux nouvelles Facultés.
Mais ce n’est pas tout, car cette scission devient maintenant le prétexte à un grand chambardement des plans d’études de la Faculté. Objectif : la suppression des bachelors existants en science po’, géo’, socio’, socioéco’, histoire éco’ et tous les autres afin de créer d’un Bachelor unique en sciences politiques et sociales !

Le rectorat n’a bien sûr pas cru bon de consulter les personnes concernées avant de prendre sa décision unilatéralement. Le Conseil participatif a lui aussi été écarté des discussions depuis le départ : tout est en train de se négocier dans les couloirs et sur le dos des étudiant-e-s !

La scission ne se fera pas tant qu’on aura pas notre mot à dire ! Défendons la richesse de l’offre de formation de la faculté de SES !

Le Recteur est invité ce vendredi 22 mars à 12h15 au Conseil participatif des SES en salle M2160. Les séances sont publiques, venez montrer votre mécontentement face à cette gestion opaque et autoritaire.

Des étudiant-e-s SES

Appel soutenu par l’As&D, l’AESPRI, l’AEHES, le Cercle la Brèche et la CUAE

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Activités

Assemblée publique le mardi 26 mars à 19h au Nadir

Impossible de trouver une chambre à louer à Genève ? Fatiguée de faire des stages non-payés? Cette ville vitrine te dégoûte ? Plus de squats et plus de lieux où on peut s’amuser sans dépenser une fortune ? Des taxes d’études de plus en plus élevées ? 

ReSACTE (réseau d’action étudiante) a été créé afin que l’ensemble des étudiantes suisses puissent se coordonner pour se battre contre la hausse des taxes, et y compris lorsque celles-ci discriminent les étrangères. Cette coordination a permis de mener une action le 5 décembre dernier à Berne pour dénoncer l’augmentation des taxes dans les EPF (École polytechnique fédérale). Cette action avait rassemblé une soixantaine de personnes venues de toute la Suisse (voir le communiqué sur notre site: www.cuae.ch/v2/?p=2128).

Afin que chaque ville garde sa spécificité, des réseaux régionaux sont également constitués sous le même nom.

La CUAE participe depuis le début aux discussions et aux actions menées par ce réseau. C’est pourquoi nous publions ici une invitation à une assemblée publique de la section genevoise du réseau le 26 mars à 19h au Nadir (8 Passage Daniel Baud-Bovy – en face d’UniMail côté parc).

Resacte - Réseau d'action étudiante

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Actualités Migrant.e.x.s

Scandale au collège Voltaire: la direction a recouru à la police pour chasser un élève sans papiers

Lundi 18 février, un étudiant sans-papier inscrit à l’université populaire s’est rendu au centre de documentation du collège Voltaire afin de préparer ses cours durant la journée. Sous couvert d’un dérangement provoqué par sa présence, la direction a jugé nécessaire d’appeler la police pour le mettre à la porte. Elle a avoué connaître la situation irrégulière de l’élève de même que les conséquences dramatiques que ce recours à la police aurait pu provoqué.

Des élèves du collège Voltaire ont rédigé le communiqué ci-dessous que nous avons souhaité publier.

INFORMATION AUX ÉLÈVES DE LA DISCUSSION DU MARDI 12.03.2013

Suite au scandale commis par la direction lors de « l’expulsion » d’un jeune étudiant en situation irrégulière, inscrit à l’Université Populaire de Genève qui venait étudier au Centre de Documentation du Collège Voltaire nous avions appeler les élèves à venir à une réunion le mardi 12 mars afin d’organiser une résistance. Impossible de se réunir entre nous ? Un membre de la direction fût envoyé afin de venir ‘participer’ à notre réunion. Ou peut-être afin de nous couper dans un élan d’indignation ?

Ceci étant, durant la discussion des propos révoltants furent émis. Nous jugeons nécessaire de vous/nous tenir informé.e.s de ceux-ci.

Tout d’abord, la direction oublierait elle qu’avant d’être « direction » ils/elles sont humain.e.s ? Il est tout à fait vrai qu’en temps que doyen.ne.s ou directeurs/trices il n’est pas de leur devoir de s’intéresser aux cas mais de faire appliquer le règlement et le même pour toutes et tous. Toutefois, n’est ce pas le rôle de l’humain.e de faire attention aux conséquences et d’adapter le moyen d’appliquer ce règlement ci celui-ci à de fort risque de faire expulser du territoire Suisse un étudiant qui de plus n’a commis aucun délit ? Selon notre direction, le fait qu’il n’ait commis aucun délit se discute car nous ne savons pas ce qu’il fait à l’extérieur. Nous connaissons ce discours, l’étranger en situation irrégulière ne peut que être forcément un délinquant, ne serait-ce pas les mêmes propos soutenu entre autre par l’UDC ?

Et pour nous, que savent-ils de nos activités extra-scolaires ? Se posent-ils même la question de savoir si nous commettons des délits ? N’y a t’il pas ici clairement un jugement déplacé, raciste ?

Est il justifiable de faire intervenir la police, en pleine journée, devant les élèves et en uniforme dans une cas comme celui ci ? Sans avoir au préalable, nous le rappelons, ni avertit l’Université Populaire de Genève dont il est l’élève, ni les assistantes sociales du collège, ni les bibliothécaires du Centre de Documentation. Les conséquences pour ce jeune homme auraient pu être vraiment graves, il aurait pu se faire expulser du territoire Suisse et retourner dans un Pays, dont la direction ignorait lequel avant l’appel à la police (et peut être encore maintenant), où il y a des chances qu’il ait fuit la guerre ou un gouvernement répressif ou un manque de liberté d’expression ou encore tant d’autres atrocités possibles.

Ce que la direction soutien et qui à de quoi fortement révolter est qu’ils/elles étaient au courant des conséquences émises ci-dessus mais qu’en appelant la police ils/elles étaient prêt.e.s à les assumer. Et nous sommes sensé.e.s accepter cela ? Oh que non ! 

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Actualités Politique universitaire

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Aujourd’hui, vendredi 15 mars, les étudiantes (1) ont montré leur force de mobilisation collective. A l’occasion du vote du budget 2013 du canton de Genève, collégiennes, apprenties, étudiantes des Hautes Écoles Spécialisées (HES), universitaires et personnes solidaires ont manifesté contre les augmentations des taxes qui frappent les personnes en formation et contre une politique d’éducation basée sur la sélection par l’argent.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Parties depuis la Haute école de travail social dans le quartier de Plainpalais, environ 400 manifestantes ont défilé jusqu’à l’Hôtel-de-ville où elles ont rejoint le rassemblement organisé par la fonction publique en colère. Dans la bonne humeur et dans une ambiance solidaire, les étudiantes ont distribué des tracts et scandé des slogans contre une éducation réservée aux riches et contre les mesures d’austérité qui s’attaquent toujours aux classes populaires.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Pour rappel, le projet de budget 2013 du canton de Genève prévoit de supprimer l’exonération des taxes pour plusieurs milliers d’étudiantes HES dont le lieu de résidence fiscale se trouve à Genève. Cela signifie que ces dernières devront s’acquitter de taxes de 1000 Frs par an dès la rentrée 2013. Les députées ont également prévu d’introduire une taxe supplémentaire pour les étudiantes étrangères de la HEM (musique) et de la HEAD (arts et design).

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Arrivées devant l’Hôtel-de-ville, la colère monte. Des slogans combatifs et créatifs ont été chantés tels que « Charles Beer si tu savais ta hausse où on se la met » ou « Grand Conseil fais ta prière, les étudiantes sont en colère ». Les députées, venant d’accomplir leur sale besogne, sont sorties de la salle du Grand Conseil sous les huées. A la dissolution de la manifestation, une étudiante propose de rentrer dans la cour de l’Hôtel-de-ville pour demander des comptes aux députées. C’était sans compter la horde de policiers anti-émeutes qui ont rappelé aux étudiantes que ce lieu de pouvoir leur est interdit. Bien que l’ambiance de la manifestation demeurait joyeuse et déterminée, la Police a menacé les étudiantes. Ils ont communiqué aux organisatrices qu’une amende salée tombera. Tout se paye à Genève, même la contestation.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Une fois encore, ce sont les personnes qui ont le moins de moyens à qui on enlève des ressources. Face à ces attaques contre nos conditions de vie, nous ne nous laisserons pas faire sans riposter. Aujourd’hui, la jeunesse a montré qu’elle n’hésitera pas à se réapproprier la rue pour lutter contre ces mesures insupportables et discriminatoires.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

(1) Les termes au féminin s’entendent, bien sûr, aussi au masculin.

AEIES (HETS) ; AEH (HEPIA) ; Soupô (Post-obligatoire) ; CUAE (Université) ; ResActE (Réseau suisse d’action étudiante) ; SONDE (haute école de santé)