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Scission de la faculté de SES

Voici un appel lancé par des étudiantes SES, que la CUAE soutient.

 Le recteur veut la peau des Bachelors en SES et s’en donne les moyens

La lecture de la presse locale nous a permis d’apprendre que le rectorat a décidé de couper en deux la Faculté des sciences économiques et sociales (SES). Ces deux parties, économie et HEC d’un côté, sciences politique et sociales de l’autre, formeront à leur tour deux nouvelles Facultés.
Mais ce n’est pas tout, car cette scission devient maintenant le prétexte à un grand chambardement des plans d’études de la Faculté. Objectif : la suppression des bachelors existants en science po’, géo’, socio’, socioéco’, histoire éco’ et tous les autres afin de créer d’un Bachelor unique en sciences politiques et sociales !

Le rectorat n’a bien sûr pas cru bon de consulter les personnes concernées avant de prendre sa décision unilatéralement. Le Conseil participatif a lui aussi été écarté des discussions depuis le départ : tout est en train de se négocier dans les couloirs et sur le dos des étudiant-e-s !

La scission ne se fera pas tant qu’on aura pas notre mot à dire ! Défendons la richesse de l’offre de formation de la faculté de SES !

Le Recteur est invité ce vendredi 22 mars à 12h15 au Conseil participatif des SES en salle M2160. Les séances sont publiques, venez montrer votre mécontentement face à cette gestion opaque et autoritaire.

Des étudiant-e-s SES

Appel soutenu par l’As&D, l’AESPRI, l’AEHES, le Cercle la Brèche et la CUAE

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Activités

Assemblée publique le mardi 26 mars à 19h au Nadir

Impossible de trouver une chambre à louer à Genève ? Fatiguée de faire des stages non-payés? Cette ville vitrine te dégoûte ? Plus de squats et plus de lieux où on peut s’amuser sans dépenser une fortune ? Des taxes d’études de plus en plus élevées ? 

ReSACTE (réseau d’action étudiante) a été créé afin que l’ensemble des étudiantes suisses puissent se coordonner pour se battre contre la hausse des taxes, et y compris lorsque celles-ci discriminent les étrangères. Cette coordination a permis de mener une action le 5 décembre dernier à Berne pour dénoncer l’augmentation des taxes dans les EPF (École polytechnique fédérale). Cette action avait rassemblé une soixantaine de personnes venues de toute la Suisse (voir le communiqué sur notre site: www.cuae.ch/v2/?p=2128).

Afin que chaque ville garde sa spécificité, des réseaux régionaux sont également constitués sous le même nom.

La CUAE participe depuis le début aux discussions et aux actions menées par ce réseau. C’est pourquoi nous publions ici une invitation à une assemblée publique de la section genevoise du réseau le 26 mars à 19h au Nadir (8 Passage Daniel Baud-Bovy – en face d’UniMail côté parc).

Resacte - Réseau d'action étudiante

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Actualités Migrant.e.x.s

Scandale au collège Voltaire: la direction a recouru à la police pour chasser un élève sans papiers

Lundi 18 février, un étudiant sans-papier inscrit à l’université populaire s’est rendu au centre de documentation du collège Voltaire afin de préparer ses cours durant la journée. Sous couvert d’un dérangement provoqué par sa présence, la direction a jugé nécessaire d’appeler la police pour le mettre à la porte. Elle a avoué connaître la situation irrégulière de l’élève de même que les conséquences dramatiques que ce recours à la police aurait pu provoqué.

Des élèves du collège Voltaire ont rédigé le communiqué ci-dessous que nous avons souhaité publier.

INFORMATION AUX ÉLÈVES DE LA DISCUSSION DU MARDI 12.03.2013

Suite au scandale commis par la direction lors de « l’expulsion » d’un jeune étudiant en situation irrégulière, inscrit à l’Université Populaire de Genève qui venait étudier au Centre de Documentation du Collège Voltaire nous avions appeler les élèves à venir à une réunion le mardi 12 mars afin d’organiser une résistance. Impossible de se réunir entre nous ? Un membre de la direction fût envoyé afin de venir ‘participer’ à notre réunion. Ou peut-être afin de nous couper dans un élan d’indignation ?

Ceci étant, durant la discussion des propos révoltants furent émis. Nous jugeons nécessaire de vous/nous tenir informé.e.s de ceux-ci.

Tout d’abord, la direction oublierait elle qu’avant d’être « direction » ils/elles sont humain.e.s ? Il est tout à fait vrai qu’en temps que doyen.ne.s ou directeurs/trices il n’est pas de leur devoir de s’intéresser aux cas mais de faire appliquer le règlement et le même pour toutes et tous. Toutefois, n’est ce pas le rôle de l’humain.e de faire attention aux conséquences et d’adapter le moyen d’appliquer ce règlement ci celui-ci à de fort risque de faire expulser du territoire Suisse un étudiant qui de plus n’a commis aucun délit ? Selon notre direction, le fait qu’il n’ait commis aucun délit se discute car nous ne savons pas ce qu’il fait à l’extérieur. Nous connaissons ce discours, l’étranger en situation irrégulière ne peut que être forcément un délinquant, ne serait-ce pas les mêmes propos soutenu entre autre par l’UDC ?

Et pour nous, que savent-ils de nos activités extra-scolaires ? Se posent-ils même la question de savoir si nous commettons des délits ? N’y a t’il pas ici clairement un jugement déplacé, raciste ?

Est il justifiable de faire intervenir la police, en pleine journée, devant les élèves et en uniforme dans une cas comme celui ci ? Sans avoir au préalable, nous le rappelons, ni avertit l’Université Populaire de Genève dont il est l’élève, ni les assistantes sociales du collège, ni les bibliothécaires du Centre de Documentation. Les conséquences pour ce jeune homme auraient pu être vraiment graves, il aurait pu se faire expulser du territoire Suisse et retourner dans un Pays, dont la direction ignorait lequel avant l’appel à la police (et peut être encore maintenant), où il y a des chances qu’il ait fuit la guerre ou un gouvernement répressif ou un manque de liberté d’expression ou encore tant d’autres atrocités possibles.

Ce que la direction soutien et qui à de quoi fortement révolter est qu’ils/elles étaient au courant des conséquences émises ci-dessus mais qu’en appelant la police ils/elles étaient prêt.e.s à les assumer. Et nous sommes sensé.e.s accepter cela ? Oh que non ! 

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Actualités Politique universitaire

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Aujourd’hui, vendredi 15 mars, les étudiantes (1) ont montré leur force de mobilisation collective. A l’occasion du vote du budget 2013 du canton de Genève, collégiennes, apprenties, étudiantes des Hautes Écoles Spécialisées (HES), universitaires et personnes solidaires ont manifesté contre les augmentations des taxes qui frappent les personnes en formation et contre une politique d’éducation basée sur la sélection par l’argent.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Parties depuis la Haute école de travail social dans le quartier de Plainpalais, environ 400 manifestantes ont défilé jusqu’à l’Hôtel-de-ville où elles ont rejoint le rassemblement organisé par la fonction publique en colère. Dans la bonne humeur et dans une ambiance solidaire, les étudiantes ont distribué des tracts et scandé des slogans contre une éducation réservée aux riches et contre les mesures d’austérité qui s’attaquent toujours aux classes populaires.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Pour rappel, le projet de budget 2013 du canton de Genève prévoit de supprimer l’exonération des taxes pour plusieurs milliers d’étudiantes HES dont le lieu de résidence fiscale se trouve à Genève. Cela signifie que ces dernières devront s’acquitter de taxes de 1000 Frs par an dès la rentrée 2013. Les députées ont également prévu d’introduire une taxe supplémentaire pour les étudiantes étrangères de la HEM (musique) et de la HEAD (arts et design).

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Arrivées devant l’Hôtel-de-ville, la colère monte. Des slogans combatifs et créatifs ont été chantés tels que « Charles Beer si tu savais ta hausse où on se la met » ou « Grand Conseil fais ta prière, les étudiantes sont en colère ». Les députées, venant d’accomplir leur sale besogne, sont sorties de la salle du Grand Conseil sous les huées. A la dissolution de la manifestation, une étudiante propose de rentrer dans la cour de l’Hôtel-de-ville pour demander des comptes aux députées. C’était sans compter la horde de policiers anti-émeutes qui ont rappelé aux étudiantes que ce lieu de pouvoir leur est interdit. Bien que l’ambiance de la manifestation demeurait joyeuse et déterminée, la Police a menacé les étudiantes. Ils ont communiqué aux organisatrices qu’une amende salée tombera. Tout se paye à Genève, même la contestation.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Une fois encore, ce sont les personnes qui ont le moins de moyens à qui on enlève des ressources. Face à ces attaques contre nos conditions de vie, nous ne nous laisserons pas faire sans riposter. Aujourd’hui, la jeunesse a montré qu’elle n’hésitera pas à se réapproprier la rue pour lutter contre ces mesures insupportables et discriminatoires.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

(1) Les termes au féminin s’entendent, bien sûr, aussi au masculin.

AEIES (HETS) ; AEH (HEPIA) ; Soupô (Post-obligatoire) ; CUAE (Université) ; ResActE (Réseau suisse d’action étudiante) ; SONDE (haute école de santé)

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Communiqués de presse

Manifestation le 15 mars 2013 : STOP À LA HAUSSE DES TAXES !

Manifestation le 15 mars 2013 : STOP À LA HAUSSE DES TAXES !

Voilà plusieurs semaines que nous, étudiantes1 des Hautes Écoles Spécialisées (HES), des collèges et de l’université avons entamé une mobilisation contre la hausse prévue des taxes d’études dans les HES. Après avoir organisé des assemblées publiques et des rassemblements dans les établissements, nous nous sommes décidées à prendre la rue le vendredi 15 mars 2013 avec un départ à 17h devant la HETS (16 rue du Pré-Jérôme).

Le trajet de la manifestation nous conduira devant l’Hôtel-de-ville où nous rejoindrons le rassemblement organisé par la fonction publique.

Pour rappel, la dernière mouture du projet de budget 2013 du canton de Genève remet en cause la suppression de l’exonération des taxes pour plusieurs milliers d’étudiantes HES dont le lieu de résidence fiscal se trouve à Genève. Pour ces dernières, cela signifie qu’elles devront s’acquitter de taxes de 1’000 Frs par an dès la rentrée de septembre 2013. Les députées ont en outre prévu d’introduire une taxe supplémentaire pour les étudiantes étrangères de la HEM (musique) et de la HEAD (arts et design). Tout le monde est concerné ! La seule réponse unie et unifiante du mouvement étudiant ne peut être qu’un refus net de l’augmentation des taxes d’études et du système éducatif basé sur la sélection par l’argent qui la sous-tend. Les étudiantes n’ont pas à être les boucs émissaires d’une crise qu’elles n’ont pas provoquées et nous refusons d’être tenues pour responsables des contradictions posées par la massification des études au système économique actuel.

C’est pourquoi nous invitons la population à venir nous rejoindre lors de la manifestation du vendredi 15 mars. L’augmentation des taxes n’est pas une fatalité, tout peut bouger !

AEIES (HETS) ; AEH (HEPIA) ; Soupô (Post-obligatoire) ; CUAE (Université) ; ResActE (Réseau suisse d’action étudiante)

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Actualités Politique universitaire

Le puits sans fond de la bêtise socialiste

« Dans la Marine, c’est un principe : pour qu’il y ait le moins de
mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. »

Devise Shadok

 Les taxes d’études dans les écoles polytechniques fédérales (EPF) seront augmentées et l’histoire retiendra que c’est grâce au parti socialiste (PS). Le conseil des EPF projetait de doubler ces écolages pour toutes les étudiantes. Le PS avait la possibilité de faire pression en menaçant de refuser un crédit de recherche de soixante millions de francs, mais a préféré proposer lui-même une solution discriminatoire.

L’initiative parlementaire du conseiller national socialiste Roger Nordmann propose le triplement des taxes pour les étudiantes étrangères et, pour toutes, une augmentation calquée sur l’inflation. C’est plus qu’il n’en fallait au conseil des EPF, qui a accueilli la proposition à bras ouverts au vu du large soutien qu’elle a recueilli au Conseil national.

Il semble que le PS ait fait sienne la doctrine en vogue qui consiste à considérer les étrangères comme la source de tous les maux. Il innove même en étendant cette élucubration – jadis cantonnée au domaine de la sécurité – au système de formation. Cette politique aura pour résultat que la situation des étudiantes migrantes, déjà parmi les plus précaires, sera encore péjorée.

Ce faisant, Roger Nordmann et sa clique ouvrent la boîte de Pandore des restrictions à l’accès à la formation. Nul doute que cette mesure n’est qu’une première étape d’une augmentation massive des taxes pour toutes les étudiantes des EPF.

Nous ne nous laisserons pas berner par la tactique du salami ! Cette offensive dans les EPF n’est que le reflet d’une tendance nationale à la détérioration des conditions de vie des personnes en formation. À l’heure où le Grand Conseil genevois s’essaie lui aussi à de telles manœuvres en augmentant sournoisement les taxes d’études dans les HES pour les étudiantes genevoises1, il devra compter avec l’opposition farouche des personnes concernées.

 

1 Nous signalons au brillant esprit de Roger Nordmann l’ironie de la situation : tandis qu’il s’affaire à alourdir les écolages pour les étrangères, ses homologues du bout du lac augmentent les taxes des Genevoises au niveau de celles des Confédérées. Le point commun entre ces deux méthodes est que ces « ajustements » se font toujours à la hausse et sur le dos des étudiantes.

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Actualités

Assemblée générale de la CUAE 20 mars 2013

La Conférence Universitaire des Associations d’EtudiantEs a le plaisir de vous inviter à sa seconde Assemblée générale de l’année qui aura lieu le mercredi 20 mars 2013, à 18h15 à Uni Mail en salle MS150. L’ordre du jour est le suivant:

1. Approbation du PV du 24 octobre 2012

2. Communications

3. Moblisation contre la hausse des taxes d’études dans les HES

4. Datcha & règlement de fonctionnement

5. Adhésion de l’Association des ÉtudiantEs en Sciences Économiques (AESE)

6. Adhésion de l’Association Genevoise des ÉtudiantEs pour le Développement Durable (AGEDD)

7. Divers

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Actualités Politique universitaire

Manifestation contre la hausse des taxes le 15 Mars

Des HES réservées aux riches?

Stop à la hausse des taxes 

A l’occasion du vote du budget du canton de Genève, qui aura lieu le 15 mars au Grand Conseil, des étudiantes et des collégiennes ont décidé d’appeler à manifester pour contrer les mesures d’austérité inscrites dans le projet du budget.
Ce dernier prévoit, entre autres, deux attaques inacceptables pour les étudiantes des Hautes Ecoles Spécialisées (HES):

  1.  supprimer l’exonération des taxes d’étude pour les résidentes genevoises – ce qui implique que dès la rentrée 2013 les étudiantes concernées devront s’acquitter de 1000 CHF de taxe par année.
  2.  introduire un surélévation des taxes pour les étrangères à la HEAD (Haute Ecole d’Art et de Design) et à la HEM (Haute Ecole de Musique).

Après les universitaires de Berne, Zurich, Saint-Gall et les étudiantes des EPF (Ecole Polytechnique Fédérale), c’est donc aujourd’hui au tour des étudiantes des HES de Genève de voir leurs conditions de vie se précariser.

Mobilisons-nous pour supprimer ces mesures ainsi que toutes celles qui promeuvent un système éducatif basé sur la sélection par l’argent!

Rendez-vous le vendredi 15 mars à 17h devant la HETS

(16, rue du Pré-Jérôme)

Manifestation le 15 mars 2013 : STOP À LA HAUSSE DES TAXES !