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Communiqués de presse Politique universitaire

TRIPLEMENT DES TAXES DANS LES EPF, quand c’est le Parti socialiste qui discrimine les étudiant-e-s étrangèr-e-s !

Lausanne/Zurich, le 7 mars 2014

Hier (jeudi 6 mars NdT), le Conseil national a approuvé la motion déposée par la CSEC-N (Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national) : « EPF. Taxes d’études équitables ». Jamais un titre n’a été plus trompeur !

Cette motion reprend, dans les grandes lignes, une proposition du parlementaire socialiste Roger Nordmann qui ouvre la voie au triplement des taxes d’études pour les étudiant-e-s étrangèr-e-s.

C’est donc ce même Parti socialiste, appelant il y a quelques jours à une manifestation pour une « Suisse ouverte et solidaire », qui ne voit aujourd’hui aucun problème à se faire largement appuyer par l’UDC pour proposer une mesure discriminatoire et entravant l’accès aux études.

Et que dire du directeur de l’EPFL, M. Aebischer ? Omniprésent dans les médias depuis le 9 février pour dénoncer les effets de l’initiative UDC sur la distribution des fonds de recherche européens, il reste bien silencieux lorsqu’il s’agit de défendre les étudiant-e-s étrangèr-e-s de son institution.

La myopie politique des acteurs et actrices du monde de la formation et de leurs soi-disant soutiens politiques s’est aujourd’hui manifestée au grand jour. C’est en créant ce genre d’image trompeuse de l’étudiant-e étrangèr-e comme profiteur-euse du système éducatif suisse que des initiatives comme celle du 9 février passent la rampe. Comment peut-on plaider pour un monde académique ouvert et sans frontières et en même temps soutenir une discrimination éhontée des étudiant-e-s étrangèr-e-s dans les EPF ?

Heureusement que les étudiant-e-s ne sont pas dupes. La kriPo (kritische Politik) de Zurich et le MOCAT (Mouvement Contre l’Augmentation des Taxes) de Lausanne, réunis dans le RESACTE (Réseau d’Action Étudiante) ont largement informé les étudiant-e-s sur les campus de l’EPFL et de l’EPFZ. Ce n’est qu’avec une mobilisation massive des étudiant-e-s concerné-e-s et solidaires que nous pourrons empêcher cette mesure délétère ; la riposte s’organise !

RESACTE (Réseau d’Action Étudiante)

Tract distribué à l’EPFL

[pdf http://www.cuae.ch/v2/wp-content/uploads/2014/03/flyer_vd.pdf]

Tract distribué à l’EPFZ

[pdf http://www.cuae.ch/v2/wp-content/uploads/2014/03/flyer_zh.pdf]

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Actualités Communiqués de presse

Rassemblement contre le harcèlement des étudiantes étrangères et pour la mobilité

Aujourd’hui les étudiantes se sont rassemblées pour exprimer leur colère et leur désarroi face aux conséquences catastrophiques de l’application de l’initiative UDC votée le 9 février sur le monde académique : les étudiantes suisses se trouvent privées du programme Erasmus et les étudiantes étrangères étudiant en Suisse se verront plongées dans une précarité inacceptable.

Ce rassemblement, soutenu par la CUAE et une vingtaine d’associations d’étudiantes de toutes les facultés confondues, s’est transformé en un cortège qui a fait le tour des principaux bâtiments universitaires pendant une heure.

Bien que le coup de l’initiative du 9 février ait été dur, les universitaires ont envie de faire entendre leur voix. Depuis plusieurs semaines, on ne parle que d’Erasmus alors que les étudiantes étrangères vont subir de plein fouet le harcèlement de la police des étrangères. « Nous ne voulons pas que nos conditions de vie et d’études soient péjorées par une initiative qui veut mettre des barrières à l’uni » déclare Lorenzo Avellino, secrétaire de la CUAE, c’est pour cela que la banderole de tête énonçait « UNIVERSITE ENFERMEE, NOUS ALLONS LA LIBERER ! » ».

Les étudiantes croient aussi qu’il ne faut pas simplement attendre que les solutions tombent du ciel : c’est aux étudiantes, aux professeures et aux assistantes de se mobiliser.

Quelques photos

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La CUAE cherche une ou un secrétaire permanente à 40%

Entrée en fonction: 1er juin 2014 (éventuellement à discuter)

Profil souhaité:

  • Être étudiantE immatriculée à l’Université de Genève
  • Être disponible pour deux ans minimum
  • Avoir une bonne expérience des milieux associatifs
  • Être motivéE par les activités politiques de la CUAE
  • Être à l’aise avec les outils informatiques courants
  • Être disponible (horaires irréguliers, aussi le soir)
  • Capacité à travailler de façon autonome et en équipe ; avec deux autres secrétaires permanent-e-s et en coordination avec le comité de l’association
  • Des connaissances d’allemand et/ou de bonnes connaissances des institutions académiques genevoises et/ou de la politique universitaire suisse sont un sérieux atout

Les secrétaires permanentEs sont chargéEs de tenir des permanences d’aide aux étudiantEs, d’assurer le fonctionnement normal de l’association et d’apporter un soutien aux projets en cours.

Vous trouverez plus d’infos sur les activités de l’association sur ce site internet.

Les dossiers (CV + lettre de motivation) sont à envoyer avant le 31 mars 2014, à l’adresse suivante, à l’attention de M. Lorenzo Avellino:

CUAE – c/o Uni Mail, 102 bd Carl-Vogt – 1211 GENÈVE 4

ou

cuae@unige.ch

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Activités Actualités

Rassemblement à UniMail mercredi 5 mars !

Il est temps que les étudiant.e.s de Genève se fassent entendre. Face à la situation actuelle, les associations étudiantes appellent à un large rassemblement pour défendre les intérêts de TOU.TE.S les étudiant.e.s et des acteurs du monde académique.

Il est scandaleux que l’institution universitaire soit la première dans la ligne de mire de l’UE après les votations du 9 février.

► Rassemblement MERCREDI 5 MARS 12H devant Uni Mail ◄

Nous revendiquons :
1. Le maintien du programme Erasmus et une mobilité estudiantine active par des accords interuniversitaires
2. La fin des discriminations envers les étudiant.e.s étrangèr.e.s : mêmes droits, mêmes accès aux études, mêmes conditions de vie
3.Des moyens financiers adaptés pour la recherche et l’enseignement

Cet appel est soutenu par : l’AES (Sociologie), l’AEHES (Histoire économique), l’AS&D (Socioéconomie), l’AESPRI (Science Po & Relations int.), l’ADEPSY (Psychologie), l’AEB (Biologie), l’AEP (Physique), l’AETI (Traduction et interprétation), l’AEMG (Médecine – comité), l’AEHA EKPHRASIS (Histoire de l’art) l’AEHG (Histoire générale) l’AEFRAM (Français moderne), l’AEL (Lettres) l’ESN (Erasmus), l’AJE (Collèges), l’ALMA (Association de l’Amérique latine de l’Unige), la Soupô (Association des élèves du post-obligatoire genevois) et la CUAE (Faîtière)

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Politique universitaire Textes

Prise de position de la CUAE suite à l'approbation de l'initiative du 9 février

Une version réduite de ce texte est également paru sur Le Courrier du 21 février

De l’effervescence médiatique autour du programme Erasmus

Depuis l’approbation de l’initiative anti-immigration de l’UDC, on parle beaucoup  des conséquences sur le monde académique, notamment d’une éventuelle suspension du programme Erasmus.

Or, cette agitation évite d’aborder l’essentiel. Bien plus que la perte des programmes d’échanges académiques – qui seront probablement renégociés directement entre les universités suisses et européennes – l’initiative entrainera une aggravation catastrophique des conditions de vie et d’études d’une bonne partie des étudiantes [1] des universités suisses : celles qui proviennent de l’étranger.

Ces dernières sont aujourd’hui déjà la cible privilégiée de l’appareil d’Etat qui n’hésite à les expulser en cours d’études si elles ont le malheur de prolonger de quelques mois leur séjour en Suisse ou de changer l’orientation au cours de leur cursus. Elles se trouvent, en outre, dans des conditions de logement ou d’accès aux soins souvent bien plus compliquées que leurs camarades suisses. La difficulté d’accéder à un permis de séjour stable va aggraver encore la condition de ces étudiantes qui se trouvent déjà dans des situations bien précaires.

La confusion entretenue sur les conséquences de l’initiative sur l’immigration témoigne donc d’une « inquiétude » sélective, intégralement basée sur la distinction suisse et non-suisse. Or, nous ne défendrons jamais les avantages des étudiantes suisses alors que le reste de la population estudiantine se fait martyriser par la police des étrangers.

Parmi ceux qui se plaignent aujourd’hui des conséquences sur le monde académique de l’initiative du 9 février, plusieurs recteurs ont joué avec le feu ces dernières années en entretenant l’image des étudiantes venant de l’étranger comme des profiteuses du système éducatif suisse. C’est ainsi que la CRUS a soutenu des augmentations de taxes d’études différenciées entre suisses et étrangères. Cela est prévu pour les EPF et a été déjà mis en œuvre à Berne, Bâle et Zurich.

Quant aux nombreuses autres réactions, notamment celles de certaines associations d’étudiantes, elles ne font que refléter les appels à l’union nationale que nous subissons depuis le 9 février. Il est affligeant de constater l’effervescence médiatique autour des conditions des étudiantes suisses à l’étranger alors que les conditions des étudiantes étrangères en Suisse ne font jamais la une. Par exemple, la présence de la police des étrangers lors des immatriculations en 2008 est passée inaperçue, tout comme en 2012 la limitation de la possibilité de travailler pour les étudiantes détentrices d’un permis B. A l’époque comme aujourd’hui, la défense des conditions de vie et d’étude de toutes les étudiantes n’était la priorité politique de personne.

Pour nous, l’alternative aujourd’hui n’est pas de choisir entre la poursuite ou non de la participation de la Suisse à un programme de l’Union européenne dans le domaine de la formation, mais bien dans la constitution, ici et maintenant, d’une riposte politique adéquate. Il est temps d’agir contre l’extrême droite et ses alliés sur leur terrain même, c’est-à-dire en rendant inopérante l’application de cette initiative sur les populations les plus précarisées, étudiantes ou non. Il fut un temps où c’est par ce type de moyens, regroupés sous le terme de désobéissance civile, que les avancées sociales s’obtenaient. Il s’agit maintenant de s’en souvenir.

Quant à la lutte pour la conservation du droit des étudiantes suisses à bénéficier d’Erasmus, soit elle sera articulée avec la défense des intérêts de nos camarades qui viennent de l’étranger, soit elle se fera sans nous.


[1] Les termes au féminin s’entendent, bien sûr, aussi au masculin

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Fonctionnement

Assemblée des DéléguéEs extraordinaire sur les suites du 9 février

Selon la demande de l’AESPRI (Sciences Po & Relations internationales) et de l’AES (Sociologie), toutes les associations sont conviées à une l’assemblée des délégué-e-s (AD) extraordinaire qui aura lieu le mercredi 26 février 2014 à 18h15 dans les locaux des associations au 102 bd Carl Vogt.

Cela sera l’occasion de réfléchir ensemble sur comment réagir face aux conséquences potentiellement catastrophiques pour l’Unige de l’acceptation de l’initative du 9 février, notamment au niveau des programmes Erasmus et Horizon 2020.

N’hésitez pas à amener vos idées!

Ordre du Jour
1. Approbation de l’ordre du jour
2. Partage d’informations sur les possibles conséquences de l’initiative du 9 février sur l’université de Genève
4. Mobilisation et réactions des étudiant-e-s
5. Divers

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Activités

L'Université : une entreprise comme une autre ?

A l’occasion de la sortie de la nouvelle publication droits humains du CETIM sur Les droits culturels nous avons le plaisir de vous convier à une conférence organisée avec le soutien de la CUAE et en partenariat avec Le Courrier
L’UNIVERSITE : UNE ENTREPRISE COMME UNE AUTRE ?
La liberté académique en question

Intervenants :

Melik Özden, Directeur du Centre Europe-Tiers Monde (CETIM), Responsable du programme droits humains et co-auteur d’une publication sur Les droits culturels

Libero Zuppiroli, Professeur de physique des matériaux à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et auteur de La bulle universitaire – Faut-il poursuivre le rêve américain ?

Un représentant du Comité de la Conférence universitaire des associations des étudiants (CUAE), association faîtière et syndicat des étudiantEs de l’Université de Genève, et porte-parole auprès des autorités universitaires et politiques

Jeudi 27 février, 18h30, UniMail, Salle MS130

L'Université : une entreprise comme une autre ?

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Activités Actualités

Mobilisation contre le racisme vendredi à Genève !

Nous reçevons et nous relayons:

Le vote de dimanche dernier représente une étape supplémentaire dans le triomphe de l’extrême droite en Suisse. Tout le monde sait que l’initiative profondément xénophobe de l’UDC ne fera qu’empirer la situation des étrangers en Suisse, mais plus globalement, elle signale surtout la présence d’un racisme profondément ancré dans le pays.

En Suisse comme dans le reste de l’Europe, la nécessité de s’organiser et de résister massivement dans la rue se fait plus évidente que jamais. A Bâle, Berne et à Zurich, des manifestations spontanées ont par exemple eu lieu le soir même de la votation. Face à la montée de l’extrême droite unissons-nous toutes et tous !

Vendredi 14 février: Rassemblement à 22h00 précises à la place des volontaires (devant l’usine).

Merci de ré-diffuser largement à tous vos contacts!!

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Activités Actualités

Mobilisation contre les "bourses low-cost" à Lausanne

Plusieurs organisations associatives, syndicales ou politiques, appellent à la mobilisation contre les mesures d’austérité sur les bourses d’études et d’apprentissage qui frappent dans toute la Suisse. Ces attaques précarisent les jeunes en formation et restreignent l’accès aux études pour chacun-e.

La dégradation des acquis prévue par le nouveau projet de loi sur les bourses d’études et d’apprentissage, présenté par le Conseil d’Etat vaudois, est inacceptable car elle compromet la qualité de vie et le travail de formation. Le manque de ressources pour pouvoir étudier et se former produit de l’échec et de la précarité.

En Suisse, le pouvoir d’achat des bourses et le montant total alloué à celles-ci sont en baisse constante. Depuis 1990, ce dernier a baissé de 8%. Pendant ce temps, le nombre de jeunes en formation croît fortement, +34% en vingt ans. Tant et si bien que les jeunes doivent financer et porter la charge de leurs études, de plus en plus seul-e-s. 77% des étudiants-e-s doivent travailler à côté de leurs études, alors que celles-ci demandent l’équivalent d’un temps plein de travail.

Les bourses doivent permettre de mener à bien une formation dans de bonnes conditions de travail et de vie. Elles doivent ainsi garantir qu’aucun-e jeune en formation et indépendant-e ne soit soumis-e à une situation de précarité, donc ne soit pas contraint-e de vivre en des- sous d’un niveau de vie décent. Il faut aussi que la charge des familles à revenu modeste et moyen soit allégée. L’accès à l’autonomie des jeunes en formation doit être une possibilité concrète, liée à une politique qui se donne les moyens de cet objectif.

Bourses low-cost? Non merci!

1. Tous les droits acquis doivent être maintenus. Aucun retour en arrière n’est acceptable !
2. Non aux restrictions sur les bourses d’indépendant-e. 
3. Non au 4,5 mios d’économies sur les forfaits repas.
4. L’accès pour les permis F et N doit être garanti.
5. Non aux économies faites sur le dos des jeunes à parcours sinueux ou en difficultés familiales.
6. Non à une durée maximum de perception des bourses
7. Traitement rapide et juste des demandes par l’OCBE
 Valais : Non à la coupe de 3,5 millions de Freysinger!

 

Manifestation Mercredi 18 décembre
St-François (Lausanne),
17 h 30

[pdf http://www.sud-ep.ch/wp-content/uploads/2013/12/4pmanif1.pdf]

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Fonctionnement

Assemblée des Déléguées du 12 décembre 2013

La CUAE a le plaisir d’inviter les associations membres à participer à la première assemblée des déléguées de l’année académique qui aura lieu le mercredi 4 décembre 2013 à 18h15 dans la salle de réunion des associations du 102, boulevard Carl-Vogt.

1. Approbation du PV du 3 octobre 2013.

2. Communications a) du comité b) des associations

3. Scission SES

4. Rencontre association-Rectorat du 11 décembre

5. Listes de présence

6. Divers

L’Assemblée des déléguéEs est le lieu où les associations peuvent échanger sur leurs projets et toute proposition d’initiative commune est donc la bienvenue. Les associations et groupes d’intérêts peuvent être représentéEs par deux déléguéEs.