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Résumé du mois de janvier

Dès le 1er janvier 2024, un nouveau secrétaire, Emiliano Zanelli, est entré au secrétariat et une période de formation a donc commencé. Il remplace Aline Chapuis que nous remercions chaleureusement pour tout le travail qu’elle a effectué au sein de la CUAE.

L’année 2024 s’est ouverte avec un nouveau coup de comm’ de l’UDC. Ce parti d’extrême droite proposait d’augmenter les taxes d’études pour les étudiant.e.x.s étrangèr.e.x.s. En tant que CUAE nous avons pris fermement position contre cette proposition. Nous sommes notamment intervenu.e.x.s dans le journal de lemanbleu du 10 janvier. Nous avons également rédigé une prise de position L’UDC déteste les étudiantexs étragèrexs publiée sur notre site le 16 janvier et sur renverse.co le 18 janvier.

Nous sommes également apparu.e.x.s dans l’édition du 8 janvier du courrier au sujet du temps de traitement des demandes d’aides financières au sein de l’unige.

Au cours du mois de janvier, nous avons commencé à nous pencher plus sérieusement sur la question de la transition entre le rectorat actuel et le prochain rectorat. En effet, nous accordons une grande importance et beaucoup d’énergie pour que les dossiers étudiants actuels soient convenablement transmis afin d’assurer un suivi digne de ce nom. Nous avons donc profité d’une entrevue avec la vice-rectrice Micheline Louis-Courvoisier pour aborder une première fois ce sujet.

Les nouveaux-elles vice-recteur-trices sont d’ailleurs connu-es depuis la fin du mois de janvier.

La création du nouveau statut de faîtière facultaire a été le théâtre de nombreuses incompréhensions et rebondissements. Il semble toutefois que nous arrivons gentiment au bout du chemin tortueux et qu’une solution qui semble convenir à tout le monde ait été trouvée et entérinée lors de la réunion du 10 janvier. Une proposition dans ce sens sera proposée à la séance d’avril de l’Assemblée de l’Université.

Depuis 2021, la CUAE revendique que les espaces de la cafétérias soient mis à disposition des étudiant.e.x.s en dehors des horaires d’ouverture. En effet, les places pour se poser, travailler, discuter ou jouer à uni mail sont rares et prisées. Et à côté de ça de grands espaces comme ceux des cafétérias sont laissés vides dès la fin du service de restauration. En janvier, des travaux pour rendre l’espace accessible en dehors des horaires de SV group ont commencé et devrait se finir pour la rentrée académique de février. Ainsi, la cafétéria d’uni mail côté parc sera bientôt accessible jusqu’à la fermeture d’uni mail. L’espace au rez-de-chaussée sera prévu pour tout le monde et l’espace au sous-sol sera prévu pour les associations et sera réservable pour des événements.

Nous avons également continué à nous réunir pour revendiquer des améliorations concernant les conditions de logement à la cité universitaire. Nous avons donc participé à une réunion avec des résident.e.x.s le 10 janvier afin de peaufiner une liste de revendications que nous allons porté au cours du semestre. Un groupe de travail de la CUAE qui approfondit cette thématique a été lancé et il est rejoignable. Pour plus d’informations, consulter notre site ou nous contacter à gtciteu@cuae.ch.

Vous l’avez peut-être vu passer, l’entreprise privée SV group qui gère les cafétérias en ce moment a décidé de résilier son contrat avec l’uni. Elle ne faisait pas assez de bénéfices selon elle. Il faut donc désormais que l’université choisisse quelle entreprise reprendra les cafétérias dès cet été. Nous nous sommes donc assuré que les repas à 5 CHF ne seraient pas remis en question. A priori, les repas à 5 CHF seront conservés.

En parallèle, nous continuons à nous mobiliser pour l’internalisation des cafétérias. Une enquête de faisabilité qui investigue les effets potentiels d’une internalisation est en cours et réalisée par des enseignant.e.x.s à la HEG. Le 23 janvier, nous avons participé à une séance de restitution des premiers résultats de recherche. Il y avait également des membres du rectorat et des syndicats des travailleureuses. Cette étude devrait être fini d’ici à mai.

Par ailleurs, la conseillère d’état PLR Anne Hiltpold porte en ce moment une réforme de l’enseignement au cycle d’orientation. Elle compte demander plus aux profs sans reconnaissance supplémentaire. Globalement, c’est une réforme qui participe très clairement à la casse du service publique et qui précarise très fortement les conditions d’emploi des fonctionnaires. De nombreu.se.x.s étudiant.e.x.s en ce moment à l’IUFE sont très directement touché.e.x.s par ce projet d’austérité. Nous avons, de concert avec l’AEFES (asso des étudiant.e.x.s de la formation en enseignement secondaire) soutenu la mobilisation des professeur.e.x.s qui s’opposent à cette mesure extrêmement délétère.

Nous avons constaté récemment un changement de pratique au sein de la faculté des lettres dans la manière de gérer les demandes d’oppositions. En effet, désormais il est fréquent que les étudiant.e.x.s ne bénéficient pas de l’effet suspensif, ce qui rend le droit à une opposition bien moins fort. C’est une atteinte très inquiétante aux droits de se défendre. Nous avons donc contacté l’AEL et nous avons demandé une réunion avec le décanat de lettre pour parler de ce sujet. Cette réunion aura lieu au cours du mois de février.

Finalement, nous avons entamé une mise à jour de notre guide des associations qui a pour but de rendre plus faciles et accessibles les différentes démarches utiles aux associations pour organiser leurs événements au sein de l’université.

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Activités Actualités Résumé du mois

Résumé du mois de décembre 2023

Ce mois-ci, la CUAE a continué d’avancer sur le dossier Cité U : nous avons organisé un deuxième moment « vin chaud » très conviviaux, c’était super de rencontrer les personnes de la Cité U qui sont venues nombreuses et nous ont raconté leur déboires et parlé de leurs idées pour améliorer la situation. Le 6 décembre s’est ensuite tenue notre apéro-discussion. Suite à un goûter-discussion le 16 décembre, le GT Cité U s’est créé (il est par ailleurs rejoignable, n’hésitez pas à nous écrire !). Le GT a notamment établi un cahier de revendications, et a lancé une campagne de comm via instagram.

La CUAE a tenu sa 3e assemblée des déléguéexs du semestre, qui s’est bien déroulée. Nous nous réjouissons de la prochaine.

Comme au semestre passé, une récolte de nourriture à destination des personnes incarcéréexs à Champ-Dollon s’est tenue ce mois-ci dans le hall d’Uni Mail. La nourriture récoltée a été donnée au collectif Parlons Prisons, qui l’a envoyée aux détenuexs. Sur le thème anticarcéral, nous avons également organisé une projection du film « Sur les Toits » le 13.12 au Spoutnik.

Pour marquer les 5 ans du mouvement des gilets jaunes, nous avons aussi projeté le film « Les Voies Jaunes » au Spoutnik, accompagné d’un petit goûter et d’une performance.

En collaboration avec l’association Suisse-Cuba, nous avons également projeté le film « La Fabrique de la Haine ».

Ce mois-ci, le GT Genre de la CUAE a organisé une discussion très intéressante sur la gestion des aggressions sexuelles dans les groupes d’amiexs ou dans les collectifs. Sur la même lancée, iels continuent d’avancer sur leur fanzine sur la gestion des AS dans des contextes de justice extrapénales et extrajudiciaires, que tout le monde se réjouit de découvrir, probablement dès la rentrée de février !!

Fin décembre, notre merveilleuse secrétaire Aline a pris sa retraite. Merci pour tout !!

Petit rappel : les conférences de notre Semaine Enervée contre l’Université Marchande sont dispo sur notre site, n’hésitez pas à aller les (ré)-écouter. 

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L’UDC déteste les étudiantexs étrangèrexs

Une proposition opportuniste

Vous l’avez sûrement vu passer, l’UDC a proposé d’hausser les taxes universitaires des étudiantexs étrangèrexs. Mais pourquoi en fait ?

Un peu de contexte : l’université de Genève est une université publique, ce qui implique qu’elle est financée en partie par l’état de Genève. L’argent que l’État donne à l’université chaque année dépend des objectifs fixés et des “défis” identifiés par l’université. Bref, il est habituel que l’argent accordé par l’État à l’université varie d’année en année.
Il n’est donc pas étonnant qu’en ce début d’année 2024, l’université demande à l’état une enveloppe plus conséquente que lors des dernières années. L’UDC a profité de cette “actualité” qui n’en est pas une (1) pour mettre en avant une proposition aussi précipitée qu’odieuse : augmenter les taxes universitaires des étudiantexs étrangèrexs. Cela permettrait – selon ce parti d’extrême droite – que l’université dépense moins l’argent des contribuables. Ainsi, le 10 janvier, la Tribune de Genève publiait un article (a) sur cette proposition et Léman Bleu en faisait un sujet de son téléjournal (b). Pour l’instant, la proposition de l’UDC reste extrêmement floue sur son application (2).
Le rectorat s’est exprimé sur le sujet. Il rejette bien heureusement cette proposition de l’UDC. Toutefois, il ne répond que par une logique purement comptable : augmenter les taxes des étudiantexs étrangèrexs ne fera pas augmenter l’argent dont l’université bénéficie (3) et ne pourra donc pas compenser d’autres dépenses de l’université (4).
En tant que CUAE, nous sommes atterréexs par une telle proposition. Il est inacceptable de faire payer plus les étudiantexs étrangèrexs, que ce soit à Genève ou ailleurs. Nous avons donc décidé de publier ce communiqué pour esquisser un argumentaire politique contre cette proposition raciste et anti-sociale de l’UDC et qui rejette cette proposition en tant que discrimination raciste, pas uniquement parce qu’elle n’est pas réaliste dans sa mise en application.


Faire payer les étudiantexs

Les taxes d’encadrement de CHF 435 (3) payées par l’ensemble des étudiantexs permettent à l’université de récolter 13 millions de CHF, sachant que sur ces 13 millions, 5 sont payés par les étudiantexs étrangères. Le budget de l’université, quant à lui, représente environ 840 millions de francs par année. Il est donc évident que les taxes universitaires sont une source de rentrée d’argent marginale. Elles ne pourront jamais être la variable d’ajustement qui sert à couvrir le déficit ou à équilibrer d’autres dépenses de l’université.
Les sources de financements de l’UniGE sont variées et doivent le rester. Il est nécessaire que l’université continue à se financer en puisant de l’argent loin des poches des étudiantexs.De plus, le budget de l’université n’est que très peu destiné aux étudiantexs. Les principaux coûts de l’université sont plutôt orientés vers la recherche et le prestige de l’institution.Les étudiantexs et plus particulièrement les étudiantexs étrangèrexs n’ont pas à supporter les choix de budget de l’université alors qu’iels ne participent pas aux décisions politiques de celles-ci.
Au regard de ces quelques informations, il semble évident que l’UDC se sert du prétexte que l’université demande une rallonge pour “créer une actualité” et servir ses politiques anti-sociales, racistes et xénophobes. Lancer ce sujet médiatiquement a pour volonté d’imposer cette discussion dans le débat public et de rendre envisageable des mesures qui n’ont aucunes raisons d’exister.


Racisme, marchandisation des savoirs et mesures anti-sociales


Concrètement, faire payer plus aux étudiantexs étrangèrexs, c’est leur compliquer l’accès à l’université, voir les en priver. De nombreusexs étudiantexs étrangèrexs aux moyens financiers limités devront simplement renoncer à venir en Suisse pour se former, ce qui implique une population étudiante moins diverse, composée beaucoup plus largement d’étudiantexs (ayant eu leur diplôme en) suisses et d’étudiantexs de classes sociales privilégiées.
Faire des études ne se résume pas à aller à l’université. C’est se loger, c’est se nourrir convenablement, c’est payer une assurance-maladie, etc. Ce sont des choses qui ont aussi un prix. Et bien entendu, c’est sans parler d’autres modalités de la vie en Suisse, du coût des transports, des livres, des loisirs…
Tous ces coûts sont déjà à la source de nombreuses inégalités entre les étudiantexs suisses et les étudiantexs étrangèrexs. En effet, les logements sont de manière générale bien plus précaires et plus difficiles à trouver/obtenir, pour les personnes qui ne viennent en Suisse que pour quelques mois ou quelques années.L’accès à l’emploi en cours d’étude est limité pour les étudiantexs avec un permis de séjour. En Suisse en général et à Genève en particulier, les prix sont extrêmement hauts pour tout le monde. Cependant, le coût de la vie est plus important encore pour les étudiantexs étrangèrexs qui n’ont pas de famille à Genève, pouvant les accueillir gratuitement pour dormir ou chez qui iels peuvent aller manger.
En somme, les inégalités sociales et économiques que subissent les étudiantexs étrangèrexs sont déjà très nombreuses. Il serait dramatique d’encore les amplifier.
Aussi, il est plus facile d’obtenir un permis de séjour pour venir étudier que pour venir travailler en Suisse, particulièrement pour les extra-européennexs. Cette mesure est aussi une tentative de régulation de la migration et aurait des effets bien plus importants au-delà de la simple sphère universitaire.
En fait, on se rend vite compte que la logique sous-jacente, c’est celle de compliquer l’accès à l’université de façon plus globale. Et ça, c’est très dangereux en tant que tel parce que ça touche à la fonction de l’université au sein de la société. Cela revient à considérer l’université non pas comme une institution qui peut être bénéfique à la société dans son ensemble et devrait être utile à touxtes – un lieu d’apprentissage, d’enrichissement, de découverte, de partage de savoirs, de discussions, d’idées, etc. – mais comme un service qu’il faut payer et mériter, comme une prestation, comme une marchandise. Non seulement ça renforce l’université dans sa soumission aux logiques du marché du travail (5) – le but des études devenant alors uniquement celui de se qualifier professionnellement pour accéder à un emploi mieux rémunéré – et ça réduit l’éducation a un simple investissement en vue de l’entrée sur le marché de l’emploi. Mais il n’y a malheureusement rien d’étonnant dans le fait de retrouver cette logique élitiste et bourgeoise dans une proposition d’extrême droite, première ennemie de l’émancipation.


Soyons solidaires !


Derrière cette proposition économique, c’est un agenda politique xénophobe, néolibéral et anti-social qui se dévoile. On y retrouve en fait une volonté de faire porter individuellement le coût des services, au lieu de collectiviser ces frais et de les rendre ainsi accessibles au plus grand nombre. Rien d’étonnant pour un parti qui porte les coupes sociales, l’abaissement des impôts sur les grandes entreprises et le démantellement de l’état social au coeur de son programme. Personne ne le résume mieux qu’eux-mêmes : “Stop à l’Etat ! C’est trop à gauche et trop cher !” (titre de leur communiqué de presse du 6 janvier 2024). Les étudiantexs étrangèrexs aujourd’hui, demain la retraite, la culture, l’asile, …

Restons sur nos gardes, et restons solidaires.

Ressource: i) Pour approfondir le sujet des attaques de l’UDC contre les étudiantexs, nous vous renvoyons à un article publié le 21 février dernier sur notre site : https://cuae.ch/en-quoi-lextreme-droite-et-ludc-nuit-aux-etudiant%c2%b7e%c2%b7x%c2%b7s/


Notes de bas de page : (1) Il serait intéressant de se pencher en détail sur où part l’argent de l’université et quelles sont les sources de dépenses prioritaires. Toutefois, le simple fait que l’université demande plus d’argent à l’état est en fait quasiment insignifiant. (2) L’UDC ne précise par exemple pas de combien les taxes seraient augmentées pour les étudiantexs étrangèrexs.(3) Les taxes universitaires semestrielles sont de CHF 500. Elles sont composées des taxes fixes (65.-) et des taxes d’encadrement (435.-). Les taxes fixes sont destinées aux activités sportives, culturelles et associatives de l’unige. Les taxes d’encadrement sont liées à des dépenses spécifiques liées aux activités sociales, culturelles et sportives et à l’encadrement des étudiantexs.(4) De plus, selon le rectorat, les faibles recettes supplémentaires ne permettraient pas de “compenser le risque en terme de perte d’attractivité académique de l’Université de Genève” (a). Cette rhétorique de la part du rectorat, bien qu’elle soit contraire à l’augmentation des taxes s’inscrit dans une logique néolibérale qui voit les études comme un marchandise qu’il convient de valoriser pour sa valeur économique (par exemple sa valeur sur le marché de l’emploi).(5) On voit notamment cette tendance dans les attaques répétées de l’UDC contre les sciences sociales qui sont des formations moins professionalisantes mais pas moins utiles pour la société et la création de connaissances.


Sources : (a) https://www.tdg.ch/universite-de-geneve-ludc-veut-une-taxe-plus-haute-pour-les-etudiants-etrangers-933353535361(b) https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualites/Geneve/L-UDC-veut-faire-payer-plus-cher-les-etudiants-etrangers.html

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Résumé du mois de novembre 2023

Un joli mois chargé pour la CUAE   Novembre a été un mois super ! Nous avons commencé le mois par renouveller notre infokiosk et rémprimer des brochures que nous avions bien aimé ces derniers temps.Il se trouve dans la salle des assos! Venez checker et vous servir des nouveaux fanzines.  

Nous avons organisé la SEUM’aine : Semaine Enervée contre l’Université Marchande en réponse à la semaine de l’entrepreunariat qui a eu lieu la semaine d’avant. Nous voulions thématisée la néolibéralisation dans le cadre de l’uni et proposer des pistes pour une alternative à ce modèle économique.

Il y a eu beaucoup de chouettes activités: 

On a fait 3 bouffes pop prix libre avec le soutien de différents collectifs de Genève. Mardi: le hall d’unimail accueillait plusieurs stands et même un atelier de réparation de vélo organisé apr l’association de vélo de l’uni. Le soir, on a projeté le film It’s a free world de Ken Loach.  Mercredi: il y a eu un grand free shop dans le hall et une conférence sur l’idéologie entreprenariale et le classement de Shangai avec Olivia Chambard et Hugo Harari-Kermadec. 

Jeudi: il y a eu une brocante de livre gratuit et des infokiosks dans le hall de Unimail. Le soir, nous avons eu une présentation de la mobilisation des assistant.e.s de l’IHEID suivie d’une conférence qui s’intitulait “Faire de la recherche ou rechercher des fonds ?“. Vendredi: Un atelier a eu lieu autour de pédagogie antiracistes menée par la Bibliothèque d’ébruitement décoloniale. Le soir, Eric Fassin et Maud Simonet sont venu.e.s nous parler de la néolibéralisation des études genre et de travail bénévole sous le prisme du genre. Après cette dernière conférence, nous co-organisions avec le Nadir la soirée “Sous le seum, les platines pour clôturer cette SEUM’aine“.  

L’enregistrement des conférences est sur notre site si vous les avez manquées !   

Les groupes de travail se portent bien. Le GT genre continue d’écrire et arrive gentiemment au bout du fanzine sur la gestion des agressions sexuelles sans recourir au système judiciaire. Nous nous sommes vuexs plus régulièrement ce dernier mois en alternant moment de relecture et réunions principales.  

Le GT Mobi attend une réponse du GROUFO pour accéder à l’espace et investir les lieux, c’est long mais on patiente…  

Les cours de français ont toujours autant de succès, ils ont lieux deux fois par semaine et on recherche toujours des bénévoles pour les donner !  

Nous continuons à nous mobiliser sur le dossier du logement la cité U. Nous avons rédigé et tracté différents articles sur les conditions de logements. En fin novembre, nous avons organisé un vin-chaud et jus de pomme chaud dans la cour de la cité U pour rencontrer les habitant.e.x.s et discuter des différents points. Un groupe de travail s’est aussi formé, composé des personnes logeants à la cité U et des membres du comité pour établir des revendications.  

La commission de nomination, qui choisit la prochaine personne qui sera secrétaire s’est rencontré pour continuer le processus. Ca avance !   En fin novembre, nous avons tenu un stand dans le hall pour récolter de la nourriture pour envoyer des colis alimentaires, coordonné par le collectif Parlons Prison aux personnes détenues dans la prison de champ-dollon.

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Activités Actualités Conférences Politique universitaire

Enregistrements des conférences de la SEUM’aine

Enregistrements des conférences de la SEUM’aine

Mi-novembre se tient à l’Université de Genève (UNIGE) la semaine de l’entreprenariat. Cet évènement, coorganisé notamment par l’UNIGE et la Fédération des entreprises romandes (FER), est une semaine de propagande entrepreneuriale au sein des murs de l’université.

C’est un symptôme visible de la pratique du partenariat public-privé, et plus largement du néolibéralisme omniprésent au sein de l’université. Ce n’est pas un évènement neutre : c’est la promotion active d’un certain modèle économique, le modèle néolibéral.

Afin de répliquer contre celui-ci, parce que nous pensons que des alternatives sont possibles et souhaitables, nous avons organisé la SEUM’aine. Elle nous a permis d’en apprendre plus sur les liens entre le néolibéralisme et l’université.

Lors de cette SEUM’aine, de nombreux événements ont eu lieu. Parmi lesquels trois conférences, que vous pouvez (ré)écouter ici.

Conférence de mercredi

Idéologie entrepreneuriale et classement de Shanghai : les deux faces d’une même pièce
Avec Olivia Chambard et Hugo Harari-Kermadec

Conférence de jeudi

Faire de la recherche ou rechercher des fonds ? Gouvernance universitaire, précarité et moyens de lutte
Avec Christian Topalov et Libero Zuppiroli

Conférence de vendredi

“Paye ton genre” : le rôle du genre dans le travail bénévole et la néo-libéralisation des études genres
Avec Maud Simonet et Eric Fassin

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Résumé du mois

Résumé du mois d’octobre 2023

Au début du mois d’octobre, la CUAE a eu plusieurs rencontres avec différentes associations.

La première a eu lieu le 3 octobre avec les associations membres de la faitière universitaire au sein de l’assemblée des déléguéexs (AD).

Une autre réunion a également eu lieu le 2 novembre avec l’assemblée des déléguéexs afin d’échanger  entre étudiantexs.

La CUAE a également rencontré la commission de gestion des taxes fixes (CGTF) ainsi que des associations étudiantes afin d’avancer sur le dossier des faitières facultaires.

Enfin, une dernière rencontre inter-associative s’est déroulée autour d’un apéro-rencontre le 12 octobre.

La vie de la faitière facultaire et syndicat des étudiantexs a aussi suivi son cours par l’annuelle assemblée générale (AG) de la CUAE. C’était l’occasion de présenter le nouveau comité, de revoir les comptes, et aussi, de pouvoir assister aux présentations de nouvelles associations membres.

Afin de pouvoir remplacer une des secrétaires actuelle, Aline Chappuis, la commission de nomination (CoNo) s’est renforcée de deux étudiantes membres d’associations étudiantes. Une autre secrétaire, Elisabetta Marchesini est arrivée à la fin de sa période d’essai. Le comité de la CUAE salue son travail remarquable.

Le dossier d’internalisation des cafétérias suit son cours. Des discussions et échanges ont eu lieux avec des syndicats genevois fin septembre. Le 31.10, la CUAE et ces mêmes syndicats ont répondus aux questions de Laurent Carnaglia, qui réalise actuellement une recherche sur l’internalisation des cafétérias.

La CUAE a tenu également un ensemble d’évènements, de rencontres ponctuelles et des préparations d’évènements. Elle a notamment :

  • tenu une brocante de livres gratuits au sein du hall central d’Uni-Mail
  • s’est rendue au rendez-vous avec la vice rectrice afin d’échanger sur les problématiques étudiantes
  • a pu rencontrer des membres d’une association de l’IHEID afin de parler de réduction des financements des thèses de doctorat qui précarisent davantage les étudiantexs
  • a eu l’occasion de présenter ses activités à l’assemblée générale (AG) de l’association des étudiantexs en sciences politiques et relations internationales (AESPRI)
  • s’est rendue le 17 octobre à la coordination genevoise pour le droit de manifester (CGDM)
  • a rencontré des membres de l’association musulmane des étudiantexs de l’Université de Genève (AMEUG) afin de concrétiser la mise en place d’un lieu de recueillement/de repos/de prière
  • continue de préparer la projection du film Les Voix Jaunes au cinéma Spoutnik

La CUAE continue d’avancer sur le dossier Cité Universitaire. Après avoir rencontré des membres du conseil de fondation afin de discuter des conditions de logements, la CUAE a lancé un appel à témoignage pour recueillir des informations venant des résidantexs. Elle se charge également de rédiger un ensemble de textes traitant du sujet, recoupés au sein du Journal éphémère des étudiantexs mal logéexs. Elle organise également les préparatifs d’une discussion-apéro avec des étudiantexs logéexs à la Cité Universitaire prévu le 6 décembre.

Afin d’avancer sur le dossier de la mobi. La CUAE co-rédige avec le GT mobi et d’autres associations d’étudiantexs une lettre à l’attention du GROUFO.

L’association des étudiantexs pour l’étude du Marxisme (ASEMA) a subi des pressions de l’Université de Genève (UNIGE) afin de ne pas organiser un évènement le 17 octobre. La CUAE s’est mobilisée afin de soutenir l’ASEMA auprès du rectorat et communiquer autour de cette atteinte à a liberté d’expression.

La CUAE continue de préparer sa série d’évènements et de rencontres sur le néolibéralisme à l’université intitulée la Semaine Enervée contre l’Université Marchande (SEUM’AINE) du 20-25 novembre en réponse à la semaine de l’entreprenariat organisé par l’UNIGE.

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La SEUM’aine

La SEUM’aine est une semaine organisée par la CUAE thématisant le néolibéralisme à l’université. Dans le cadre de cette semaine auront lieu des conférences, des ateliers, des bouffes pop, une projection, un free shop, et pleins d’autres choses !

Pourquoi la CUAE organise la SEUM’aine ?

Mi-novembre se tient à l’Université de Genève (UNIGE) la semaine de l’entreprenariat. Cet évènement, coorganisé notamment par l’UNIGE et la Fédération des entreprises romandes (FER), est une semaine de propagande entrepreneuriale au sein des murs de l’université.

C’est un symptôme visible de la pratique du partenariat public-privé, et plus largement du néolibéralisme omniprésent au sein de l’université. Ce n’est pas un évènement neutre : c’est la promotion active d’un certain modèle économique, le modèle néolibéral.

Afin de répliquer contre celui-ci, parce que nous pensons que des alternatives sont possibles et souhaitables, nous organisons la SEUM’AINE. Nous souhaitons par ailleurs en apprendre plus sur les liens entre le néolibéralisme et l’université.

Vous retrouverez ci-dessous le programme complet ainsi que la gazette de la SEUM’aine

programme-seumaine1

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Communiqué de la CUAE suite à la censure d’un événement associatif par l’UNIGE

Le mardi 17 octobre, une association reconnue par l’UNIGE, l’ASEMA, a organisé une discussion intitulée “Solidarité avec la Palestine, intifada jusqu’à la victoire” à Uni-Mail. Cet événement avait pour but d’offrir une perspective communiste sur la situation en Palestine.


L’université a interdit tout affichage annonçant la discussion dans les bâtiments universitaires, en estimant que l’affiche de l’événement n’était pas conforme aux valeurs de l’université. Lorsque l’association étudiante a poursuivi son affichage, l’université a menacé par mail de porter plainte contre le membre de l’association qui avait déposé la demande de réservation de salle. Le jour de la conférence, un fourgon de policiers anti-émeutes était parqué devant UniMail et les flics étaient en contact avec le chef de la sécurité de l’UNIGE. Au même moment, des policiers en uniforme patrouillaient dans le bâtiment. Interrogée sur cette présence policière, l’université n’a pas souhaité indiquer si elle avait prévenu la police ou non. Elle a ajouté qu’elle ne tolérait ni l’apologie du terrorisme, ni les déclarations ou manifestations antisémites, ni les appels à la violence – faisant ainsi un grossier amalgame avec le discours porté par l’événement.

Cette répression de la solidarité avec le peuple palestinien n’est malheureusement pas le seul cas en Suisse. Depuis le début de la vague de bombardements ayant commencé en début octobre, de nombreuses associations étudiantes se sont mobilisées en Suisse pour essayer d’introduire une alternative à la narration dominante dans les médias – narration qui dépeint l’Etat d’Israël comme la seule victime et qui néglige les massacres qu’il commet sur le peuple palestinien.


Le rectorat de l’université de Bâle a censuré un message de solidarité des étudiant.e.x.s de master en sciences sociales. De plus, à Zurich et à Berne, les débats sur la situation en Palestine ont été interdits par le rectorat. Cette forte répression de la part des institutions académiques en Suisse alémanique poursuit la décision d’interdiction de rassemblements et manifestiations de solidarité avec le peuple palestinien dans toutes les villes alémaniques, jusqu’à nouvel ordre.


La Suisse romande contrôle aussi les activités associatives liées à l’actualité en Palestine. A Fribourg, l’université a proscrit un rassemblement en soutien à la Palestine organisé par une association étudiante “en raison d’un positionnement jugé comme contrevenant à l’ordre universitaire”. A Lausanne, l’université a refusé de louer un terrain de foot à une association souhaitant organiser un tournoi en soutien aux organisations humanitaires palestiniennes parce qu’il était jugé “trop politique”. Justifier ainsi la répression de cet événement de solidarité avec la Palestine ne tient pas la route. Quelques semaines après ça, l’université de Lausanne prévoit d’accueillir Emmanuel Macron dans ses murs sans que ce soit jugé “trop politique”.

La CUAE s’inquiète de voir le rectorat de l’UNIGE interférer dans des événements associatifs. Une menace de plainte pénale pour “appel à la violence” et une présence policière aussi importante est disproportionnée et représente une intimidation que la CUAE condamne.

La liberté d’expression a avant tout pour fonction de défendre des positions minoritaires, contestataires. Alors que la position dominante consiste à soutenir plus ou moins indéfectiblement Israël, il est crucial que d’autres visions de la situation puissent aussi s’exprimer. L’université a un rôle prépondérant à jouer, elle se doit d’être un lieu d’expression critique et a minima de laisser les associations étudiantes proposer des analyses différentes de la situation. En menaçant de porter plainte contre des membres d’une association étudiante dans le cadre des activités associatives, l’UNIGE instaure un climat de répression. S’opposer à la position dominante revient donc à prendre des risques. 

La CUAE dénonce l’usage de plus en plus fréquent de la plainte pénale ou de la menace de plainte pénale de la part du rectorat de l’UNIGE contre des étudiant.e.x.s. L’université doit rester un lieu où les positions minoritaires peuvent s’exprimer et pour cela le droit à la contestation doit être préservé et non pas muselé par des outils répressifs.

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Actualités Logement

Communiqué de la CUAE en soutien à l’occupation du T27

Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 octobre,  plusieurs dizaines de personnes ont débuté l’occupation d’un terrain sur lequel se trouvent 7 maisons qui sont vides depuis six ans pour certaines. Ce terrain appartient à la FTI, la Fondation pour les Terrains Industriels de Genève, qui possède 3% de la surface du canton de Genève. Le projet de cette puissante fondation est de créer la plus grande zone industrielle de Suisse romande. La construction prévue sur le terrain occupé depuis vendredi soir n’est que la première étape d’un plan industriel bien plus large.

Cette occupation s’inscrit dans une crise du logement qui n’est plus à prouver: Le nombre de logements disponibles est très largement insuffisant.En conséquence, une grande partie de la population ne trouve pas de logement adéquats et doit  se contenter de conditions de vie pénibles. En outre, profitant de cette impossibilité d’alternative de logement, les proprios et l’état fixent des loyers astronomiques, ce qui agrave la situation des personnes précaires en les obligeant à accepter ces prix démesurés ou à quitter leur logement. 

En tant que syndicat étudiant de l’UNIGE, la CUAE ne peut que constater les effets dévastateurs de cette crise. En effet, les étudiant.e.x.s font aussi partie de la très grande fraction de la société touchée par cette crise. Celleux qui viennent à Genève spécifiquement pour leurs études et qui n’y connaissent personne ont souvent beaucoup de mal à trouver un logement convenable et durable. En plus, trouver un logement rapidement est un critère obligatoire pour déposer une demande de permis. La difficulté à se loger oblige donc de nombreuses personnes à rester dans une situation irrégulière, ce qui les maintient dans une position très vulnérable. 

Même pour les étudiantexs qui sont ancréexs depuis plus longtemps à Genève, la situation est critique. Souvent dans une situation précaire, obligéexs de travailler à côté de leurs études, cette crise de logement a un impact constant et permanent sur les conditions de vie, la santé mentale et le suivi des études. Prix exorbitants de loyers, logements vieux et dégradés (voire inadaptés), situés à distance du centre ville et de l’université, c’est la réalité de nombreusexs d’entre nous. Dans de telles conditions, beaucoup d’étudiantexs doivent se loger à la cité universitaire avec un contrôle constant et démesuré sur tous les aspects de leur vie privée : contrôle récurent des personnes qui se trouvent dans le bâtiment, interdiction d’inviter des amiexs après une certaine heure, obligation de payer (15.- par nuit !!!) pour recevoir à dormir, interdiction de décorer sa chambre et d’avoir ses propres meubles, etc.

Habiter, ça ne veut pas juste dire avoir un lieu où passer la nuit. C’est aussi vivre dans des conditions dignes, qui permettent une sociabilité, une sécurité et un sentiment de chez-soi. 

Le projet de zone industrielle de la FTI à Meyrin est une étape de plus dans le développement de l’industrie capitaliste. Celle-là même qui est à l’origine du déréglement climatique. Il est dès lors très ironique d’entendre que la construction de cette zone polluante a pour but de “promouvoir l’éco-industrie”. L’écologie, ça serait donc juste de polluer mais en mettant le préfixe “éco” devant ? Dans le contexte de la crise climatique qui s’aggrave et qui détériore de plus en plus les conditions de vie des plus pauvres, il est impératif de stopper de tels projets.

Il nous semble dès lors bien plus important de permettre à des personnes de se loger ou d’y organiser des lieux collectifs et accessibles (cuisines, potagers, salle de cinéma, de concert, de sport…) plutôt que de construire une méga-zone-indsutrielle. D’autant plus qu’on peut également remarquer que le projet de la FTI traine à se mettre en place. Les maisons sont laissées à l’abandon depuis plusieurs années et la date de leur destruction reste incertaine. Cette occupation est ainsi une tentative légitime de sortir d’un système oppressif et de mettre en place une alternative concrète et sociale. 

Les intérêts des propriétaires sont très clairement en contradiction avec ceux de l’immense majorité de la population. La ville devrait appartenir à touxtes celleux qui y habitent ! Cela veut dire que tout le monde a le droit à un toit, mais aussi que les espaces pour partager des expériences, des moments et construire des solidarités sont nécessaires. C’est exactement ce que les occupantexs du T27 essaient de mettre en pratique! 

La CUAE témoigne ici tout son soutien au collectif bâtiments vides, à l’occupation du T27 et à toutes les personnes qui tentent de vivre à Genève et qui galèrent !

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Offre d’emploi – secrétaire permanent.e.x – 40 %

La Conférence Universitaire des Associations d’Étudiant.e.x.s (CUAE) cherche un.e.x secrétaire permanente.x à 40%.


Entrée en fonction: 1er janvier 2024 (ou à convenir)


Profil souhaité:
– Être étudiant.e.x immatriculé.e.x à l’université de Genève.
– Être disponible pour deux ans au minimum.
– Avoir une bonne expérience des milieux associatifs de l’université.
– Aisance orale et communicationnelle nécessaire.
– Être motivé.e.x par les activités politiques et syndicales de la CUAE.
– Être en accord avec les valeurs de la CUAE (cf. les statuts).
– Être à l’aise avec les outils informatiques courants.
– Être très disponible (horaires irréguliers, souvent le soir).
– Capacité à travailler de façon autonome et en équipe ; avec deux autres secrétaires permanent.e.x.s et en coordination avec le comité de l’association.
– Des connaissances d’autres langues que le français seront valorisées
– Des bonnes connaissances des institutions académiques genevoises sont un sérieux atout.
– La connaissance et/ou l’intérêt pour les réseaux associatifs et militants de Genève sont fortement valorisés.

Les secrétaires permanent.e.x.s sont chargé.e.x.s de tenir des permanences d’aide aux étudiant.e.x.s, d’assurer le fonctionnement quotidien de l’association, et d’apporter un soutien aux projets en cours.


Vous trouverez plus d’infos sur les activités de l’association sur notre site internet: www.cuae.ch


Pour toute question ou renseignement nécessaire sur le poste, n’hésitez pas à nous solliciter.


Les dossiers (lettre de motivation + CV) sont à envoyer jusqu’au 15 novembre 2023 à l’attention de Jules STASSEN :


par e-mail à cuae@unige.ch
ou par voie postale à:
CUAE – c/o Uni Mail, 40 boulevard du Pont-d’Arve – 1205 GENÈVE