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Regard Critique

Regard Critique – N°34 – Septembre 2007

Projet de loi sur l’université

Édition PDF consacrée au projet de loi sur l’Université qui sera débattu au parlement genevois les 20 et 21 septembre prochains.

Regard Critique – N°34 – Septembre 2007

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Actualités Logement

La casa è di chi l’abita, è un vile chi lo ignora

La CUAE a pour tâche de défendre les intérêts des étudiant-e-s. En ce sens, nous ne voulons pas nous limiter au plan strictement académique, car nous considérons que la formation comporte plusieurs aspects et que ses composantes sociales y occupent une grande place. De ce fait, la lutte pour trouver et choisir son toit nous apparaît comme essentielle et étroitement liée à notre revendication de réelle démocratisation de la formation.

La CUAE s’est attaquée à la question du logement depuis plusieurs années. Nous avons toujours estimé que nos actions (les okkupations de 2002 à la rue du Conseil-Général et dans l’ancien hôtel California) et revendications s’inscrivent dans la lutte générale pour le droit au logement. En effet, nous sommes bien conscients que la « crise » ne concerne de loin pas uniquement les personnes en formation. Par sa condition d’association d’étudiant-e-s, la CUAE a pu se concentrer sur cette catégorie de la population, sans pour autant perdre de vue la problématique dans son ensemble.

À entendre les déclarations de certains responsables politiques, il semble que la crise du logement qui ravage Genève se soit dissipée comme par enchantement… Pourtant, les statistiques officielles montrent néanmoins que pour 2006, le taux de vacances des appartements dans le Canton de Genève est de 0,14% alors que la loi sur les démolitions, transformation et rénovations de maison d’habitation (LDTR) définit qu’il y a pénurie d’appartements lorsque le taux des logements vacants est inférieur à 2% du parc immobilier !!

Outrée par la criminalisation de toute action collective développant des modalités de logement et de vie sortant des chemins battus – dont la répression des expériences de la Tour et de Rhino en sont deux exemples manifestes – la CUAE dénonce la spéculation immobilière manigancée par les mêmes acteurs d’antan. À savoir : le procureur général Daniel ZAPELLI, les conseillers d’État Laurent MOUTINOT (socialiste, actuellement à la tête du Département des Institutions et chargé du Département de l’aménagement, de l’équipement et du logement en 2002), Mark MULLER (libéral, à la tête du Département des constructions et des technologies de l’information et secrétaire général de la Chambre genevoise immobilière jusqu’en 2003) et l’avocat Bénédict FONTANET (administrateur unique des sociétés propriétaires respectives des immeubles Rhino et hôtel California.

La CUAE exprime sa solidarité aux habitants de la Tour et de Rhino, s’oppose au numerus clausus social engendré par la spéculation immobilière, soutiendra toute démarche s’inscrivant dans la lutte pour le droit au logement et exige l’application des articles 26 à 31 de la LDTR qui permet à l’État d’acquérir par voie d’expropriation, l’usage temporaire des appartements locatifs laissés vides de tout occupant sans motif légitime durant plus de 3 mois consécutifs. Pour toutes ces raisons nous nous associons et appelons à la manifestation « Contre toute expulsion » :

MANIFESTATION CONTRE TOUTE EXPULSION

Samedi 28.07.2007

14H – PLACE NEUVE

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Regard Critique

Regard Critique – N°33 – Juin 2007

Questions genre

Édition PDF du mois de juin 2007 consacrée aux questions genre.

Regard Critique – N°33 – Question genre

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Actualités Communiqués de presse Politique universitaire

Dies academicus: les étudiants s’opposent à l’avant-projet de loi sur l’université

Communiqué de presse du CDE (collectif pour la démocratisation des études)

Aujourd’hui, le traditionnel dies academicus a rassemblé des membres de la communauté universitaire et du monde politique. Les étudiants ont su profiter de cette occasion pour faire entendre leur opposition au projet de loi sur l’Université. Dans son discours, la représentante du corps étudiant a clairement exprimé les soucis des étudiant_e_s quant à l’avenir de l’Université (notamment de la recherche) et des conditions d’études qui nous attendrons une fois l’avant-projet de loi approuvé. En effet, celui-ci impose la recherche active de fonds privés dans la constitution du budget ainsi que la suppression du plafonnement des taxes à 500.- CHF. De plus, le même projet de loi prévoit la concentration de tout le pouvoir décisionnel dans les mains d’un rectorat fort représentant les intérêts de l’oligarchie professorale en réduisant encore davantage les prérogatives actuelles des conseils délibératifs.

Face à ce projet de loi, et au peu d’attention prêté à l’avis des étudiants, le Collectif pour la Démocratisation des Etudes (CDE : http://www.loisurluni.com ) s’est créé. Il rassemble à la fois des étudiants et des collégiens qui ont compris l’importance de l’enjeu qui se joue. Aujourd’hui, nous avons accroché une banderole sur Uni Dufour et distribué des tracts avec pour slogan : « loi sur l’uni : les étudiant_e_s dé-pensent ! » Car outre le fait de dénoncer la probable augmentation des taxes sur le moyen-long terme, comme l’a par ailleurs confirmé le recteur Jacques Weber lors de son intervention, nous avons voulu mettre l’accent sur le fait que ledit avant-projet vise à privilégier les savoirs économiquement rentables aux dépens de la diversité de la recherche fondamentale.

Face à l’enthousiasme suscité par l’intervention de l’étudiante, le CDE espère que toutes les personnes présentes ce matin sauront tirer les conclusions qui s’imposent au moment où le Grand Conseil genevois sera saisi par le gouvernement du projet de loi sur l’Université !

Non satisfait de l’actuel mode de fonctionnement de l’université, le CDE se positionne en faveur d’une représentation paritaire des quatre corps universitaires dans les différents conseils, afin de rendre la participation réellement démocratique et de donner un véritable contre-pouvoir participatif face à un rectorat de droit divin. Nous estimons que si une nouvelle loi sur l’université est nécessaire, elle ne pourra – et ne devra ! – se fonder que sur des instances décisionnelles démocratiques et participatives. Autonomie de l’université oui, autocratie rectorale non !

Tract

Loi sur l’uni : LES ÉTUDIANT_E_S DÉPENSENT !

La nouvelle loi sur l’université donnera encore plus de pouvoir au rectorat, prétendument pour garantir l’autonomie de l’université – en réalité pour la conformer aux besoins d’une économie qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez.

Autonomie de l’université oui, autocratie rectorale non !

L’accès aux études est menacé par la suppression de la limite supérieure des taxes, qui conduira fatalement à leur augmentation.

Cette restriction de l’accès aux études est un obstacle supplémentaire inadmissible à toute prétention à l’égalité des chances.

CDE – Collectif pour la démocratisation des études
www.loisurluni.com

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Actualités Politique universitaire Textes

Réponse à l'article de Pierre Weiss (Le Temps, 22 mai 2007)

Vous trouvez ici la version intégrale de la réponse à Weiss que Le Temps a quasi entièrement reprise (sauf le premier paragraphe) dans son édition du 31 mai.

Avant-projet de loi sur l’Université : réponse au député libéral et quasi-professeur Pierre Weiss

Monsieur le député, nous vous accusons face à l’avenir, non pas uniquement par rapport à vos propos politiques élitistes et discriminatoires bien connus en matière d’éducation, mais surtout – et puisque vous dispensez des cours à l’Université c’est inacceptable – quant à la manipulation informative dont vous faites preuve et du mépris manifeste des principes démocratiques.

Dans votre article paru dans l’édition de Le Temps du 22 mai dernier, vous annoncez haut et fort que l’avant-projet de loi instaure un rectorat faible, « soumis » au prétendu joug d’un tout aussi prétendu contre-pouvoir. Citer les seules prérogatives dont dispose l’assemblée de l’université sans exposer celles du rectorat (i.e. les nominations du personnel, l’élaboration du règlement interne de l’UNI, la négociation du budget avec le gouvernement genevois, etc.) donne une vision quasi-utopique et surtout trompeuse de la réelle répartition du pouvoir au sein de l’Université conçue par l’avant-projet.

De plus, en vous appuyant sur des arguments qui ne résistent pas à l’épreuve des faits, vous insinuez que la plupart des membres de la communauté universitaire – le personnel administratif et technique et les étudiants (sans qui l’Université n’existerait même pas !, voilà la nécessité que vous recherchiez à leur participation) – ne devrait pas avoir à s’exprimer sur l’avenir de l’Université et des conditions propres de travail ou d’études.

Monsieur le député, voulez-vous transposez le modèle entrepreneuriale dans le champ universitaire afin que votre expérience professionnelle y soit enfin légitimée et matériellement valorisée ? Voudriez-vous nous faire comprendre que l’organisation et le fonctionnement de l’université à laquelle vous aspirez devrait renforcer davantage l’oligarchie professorale ?

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Actualités Politique universitaire

Réponses à la consultation sur l’avant-projet de loi sur l’université

Sur cette page du DIP vous pouvez consultez les prises de positions des partis politiques ainsi que de diverses associations et syndicats.

http://www.geneve.ch/dip/GestionContenu/detail.asp?mod=dossier.html&id=548

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Actualités Politique universitaire

Qui doute de la CUAE ? – réaction après les élections au Conseil de l’université

Régulièrement, la légitimité et la représentativité de la CUAE sont mises en cause. Pour défendre sans concession les intérêts des étudiant.e.s, nous avons tenu ces dernières années des positions radicalement opposées aux politiques universitaires tant à l’intérieur de l’université qu’au niveau cantonal, national voire même international. Nos opinions tranchées ont conduit certain.e.s à mettre en doute notre représentativité et donc la légitimité de notre discours. Certains médias sont même allés jusqu’à nous traiter de « groupuscule d’extrême gauche » laissant supposé que la CUAE n’était composée que de quelques personnes. Il y a encore une semaine, le recteur lui-même jugeait qu’il « est difficile de savoir dans quelle mesure son attitude recoupe celle des associations-membres

Les résultats des élections au conseil de l’université donnent tort à tous ceux qui tentent de marginaliser la CUAE sur les questions universitaires. En effet, opposée à une liste d’étudiant en droit et en HEC défendant (comme la nouvelle loi sur l’université) une autonomisation des facultés et un recours accru au financement privé, la CUAE a remporté haut la main le scrutin. La liste portant le nom de notre association a récolté plus de 80% de voix

A ce niveau, on ne parle plus de victoire, on parle d’un plébiscite que l’on pourrait qualifier de « chiraquien » pour ne pas dire soviétique. La CUAE est le syndicat des étudiantes et des étudiants de l’université à Genève. Notre but est de défendre les intérêts des étudiant.e.s en promouvant « une vision alternative à la vision capitaliste de l’enseignement et de la recherche scientifique. »

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Regard Critique

Regard Critique – N°32 – Avril 2007

Avant-projet de loi sur l’Université

Édition PDF du mois d’avril 2007 consacrée à l’avant-projet de loi sur l’Université qui a été élaboré par une commission extraparlementaire toujours à la recherche d’une légitimation politique.

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Actualités Politique universitaire Textes

Loi sur l'université: Recommandations du GTLU

Vous trouverez ci-dessous  les pistes de réflexion quant à la résolution des réels problèmes que rencontre notre Université élaborées par le groupe de travail interne sur la loi sur l’Université (GTLU) et qu’il adressera au Grand Conseil genevois sous forme de recommandations.

Le GTLU rassemble des membres des quatre corps de l’institution et des différentes facultés.

[pdf http://www.cuae.ch/v2/wp-content/uploads/2011/03/recommandations-GTLU-20070424.pdf]

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Actualités Communiqués de presse Politique universitaire

La CUS fait la promotion du numerus clausus !

Communiqué de presse commun de la FAE (Lausanne), de la FEN (Neuchâtel) et de la CUAE (Genève)

Dans son dernier papier d’information, la Conférence universitaire suisse (CUS) encourage les universités romandes à introduire un test d’entrée pour les études en médecine. Les représentantEs étudiantes des universités concernées sont très loin de partager l’enthousiasme de la CUS pour cette méthode.

Les tests d’aptitude sont une réponse à court terme et dangereuse aux problèmes de sureffectifs que rencontrent plusieurs filières universitaires. Les pratiquer, c’est s’attaquer aux conséquences sans toucher aux causes et c’est mettre la main dans un engrenage périlleux.

Tout d’abord, ils introduisent un présupposé regrettable : l’école obligatoire ne serait plus à même de former les jeunes pour les études universitaires puisqu’il faudrait les sélectionner en sus de la sélection qui y est déjà pratiquée. C’est également un facteur supplémentaire de sélection sociale. En effet, toute forme de test peut être préparé, y compris les tests d’aptitude. Preuve en est les écoles privées de préparation qui commencent à fleurir en Suisse allemande, où ces tests sont pratiqués depuis plusieurs années. Ce seront donc celles et ceux qui peuvent se payer ce type d’école qui seront le mieux armé. Enfin, les tests d’aptitude ont la regrettable habitude de s’essaimer d’universités en universités, de filières en filières. Qu’une université les pratique et sa voisine les instaurera par crainte de voir affluer les hordes d’étudiantes refoulées. Qu’une filière les pratique et les filières proches (la psychologie pour la médecine par exemple) y aura recours également.

Le problème n’est même pas un éventuel trop plein de licenciéEs. C’est le manque de moyens dont disposent les universités pour fournir un encadrement correct et des places de stages suffisantes. La CUS, composée des conseillers d’Etat en charge de la formation des cantons universitaires, ferait mieux de plaider auprès des différents législatifs pour obtenir une augmentation des moyens dévolus à la formation plutôt que de recommander à ses universités d’instaurer un remède pire que le mal.

Pour la FAE, Julien Wicki, secrétaire général

Pour la FEN, Jérémie Gaudichon, co-président

Pour la CUAE, Omar Pagnamenta, secrétaire permanent