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Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Aujourd’hui, vendredi 15 mars, les étudiantes (1) ont montré leur force de mobilisation collective. A l’occasion du vote du budget 2013 du canton de Genève, collégiennes, apprenties, étudiantes des Hautes Écoles Spécialisées (HES), universitaires et personnes solidaires ont manifesté contre les augmentations des taxes qui frappent les personnes en formation et contre une politique d’éducation basée sur la sélection par l’argent.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Parties depuis la Haute école de travail social dans le quartier de Plainpalais, environ 400 manifestantes ont défilé jusqu’à l’Hôtel-de-ville où elles ont rejoint le rassemblement organisé par la fonction publique en colère. Dans la bonne humeur et dans une ambiance solidaire, les étudiantes ont distribué des tracts et scandé des slogans contre une éducation réservée aux riches et contre les mesures d’austérité qui s’attaquent toujours aux classes populaires.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Pour rappel, le projet de budget 2013 du canton de Genève prévoit de supprimer l’exonération des taxes pour plusieurs milliers d’étudiantes HES dont le lieu de résidence fiscale se trouve à Genève. Cela signifie que ces dernières devront s’acquitter de taxes de 1000 Frs par an dès la rentrée 2013. Les députées ont également prévu d’introduire une taxe supplémentaire pour les étudiantes étrangères de la HEM (musique) et de la HEAD (arts et design).

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Arrivées devant l’Hôtel-de-ville, la colère monte. Des slogans combatifs et créatifs ont été chantés tels que « Charles Beer si tu savais ta hausse où on se la met » ou « Grand Conseil fais ta prière, les étudiantes sont en colère ». Les députées, venant d’accomplir leur sale besogne, sont sorties de la salle du Grand Conseil sous les huées. A la dissolution de la manifestation, une étudiante propose de rentrer dans la cour de l’Hôtel-de-ville pour demander des comptes aux députées. C’était sans compter la horde de policiers anti-émeutes qui ont rappelé aux étudiantes que ce lieu de pouvoir leur est interdit. Bien que l’ambiance de la manifestation demeurait joyeuse et déterminée, la Police a menacé les étudiantes. Ils ont communiqué aux organisatrices qu’une amende salée tombera. Tout se paye à Genève, même la contestation.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

Une fois encore, ce sont les personnes qui ont le moins de moyens à qui on enlève des ressources. Face à ces attaques contre nos conditions de vie, nous ne nous laisserons pas faire sans riposter. Aujourd’hui, la jeunesse a montré qu’elle n’hésitera pas à se réapproprier la rue pour lutter contre ces mesures insupportables et discriminatoires.

Compte-rendu de la manifestation du 15 mars contre la hausse des taxes dans les HES

(1) Les termes au féminin s’entendent, bien sûr, aussi au masculin.

AEIES (HETS) ; AEH (HEPIA) ; Soupô (Post-obligatoire) ; CUAE (Université) ; ResActE (Réseau suisse d’action étudiante) ; SONDE (haute école de santé)

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Le puits sans fond de la bêtise socialiste

« Dans la Marine, c’est un principe : pour qu’il y ait le moins de
mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. »

Devise Shadok

 Les taxes d’études dans les écoles polytechniques fédérales (EPF) seront augmentées et l’histoire retiendra que c’est grâce au parti socialiste (PS). Le conseil des EPF projetait de doubler ces écolages pour toutes les étudiantes. Le PS avait la possibilité de faire pression en menaçant de refuser un crédit de recherche de soixante millions de francs, mais a préféré proposer lui-même une solution discriminatoire.

L’initiative parlementaire du conseiller national socialiste Roger Nordmann propose le triplement des taxes pour les étudiantes étrangères et, pour toutes, une augmentation calquée sur l’inflation. C’est plus qu’il n’en fallait au conseil des EPF, qui a accueilli la proposition à bras ouverts au vu du large soutien qu’elle a recueilli au Conseil national.

Il semble que le PS ait fait sienne la doctrine en vogue qui consiste à considérer les étrangères comme la source de tous les maux. Il innove même en étendant cette élucubration – jadis cantonnée au domaine de la sécurité – au système de formation. Cette politique aura pour résultat que la situation des étudiantes migrantes, déjà parmi les plus précaires, sera encore péjorée.

Ce faisant, Roger Nordmann et sa clique ouvrent la boîte de Pandore des restrictions à l’accès à la formation. Nul doute que cette mesure n’est qu’une première étape d’une augmentation massive des taxes pour toutes les étudiantes des EPF.

Nous ne nous laisserons pas berner par la tactique du salami ! Cette offensive dans les EPF n’est que le reflet d’une tendance nationale à la détérioration des conditions de vie des personnes en formation. À l’heure où le Grand Conseil genevois s’essaie lui aussi à de telles manœuvres en augmentant sournoisement les taxes d’études dans les HES pour les étudiantes genevoises1, il devra compter avec l’opposition farouche des personnes concernées.

 

1 Nous signalons au brillant esprit de Roger Nordmann l’ironie de la situation : tandis qu’il s’affaire à alourdir les écolages pour les étrangères, ses homologues du bout du lac augmentent les taxes des Genevoises au niveau de celles des Confédérées. Le point commun entre ces deux méthodes est que ces « ajustements » se font toujours à la hausse et sur le dos des étudiantes.

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Manifestation contre la hausse des taxes le 15 Mars

Des HES réservées aux riches?

Stop à la hausse des taxes 

A l’occasion du vote du budget du canton de Genève, qui aura lieu le 15 mars au Grand Conseil, des étudiantes et des collégiennes ont décidé d’appeler à manifester pour contrer les mesures d’austérité inscrites dans le projet du budget.
Ce dernier prévoit, entre autres, deux attaques inacceptables pour les étudiantes des Hautes Ecoles Spécialisées (HES):

  1.  supprimer l’exonération des taxes d’étude pour les résidentes genevoises – ce qui implique que dès la rentrée 2013 les étudiantes concernées devront s’acquitter de 1000 CHF de taxe par année.
  2.  introduire un surélévation des taxes pour les étrangères à la HEAD (Haute Ecole d’Art et de Design) et à la HEM (Haute Ecole de Musique).

Après les universitaires de Berne, Zurich, Saint-Gall et les étudiantes des EPF (Ecole Polytechnique Fédérale), c’est donc aujourd’hui au tour des étudiantes des HES de Genève de voir leurs conditions de vie se précariser.

Mobilisons-nous pour supprimer ces mesures ainsi que toutes celles qui promeuvent un système éducatif basé sur la sélection par l’argent!

Rendez-vous le vendredi 15 mars à 17h devant la HETS

(16, rue du Pré-Jérôme)

Manifestation le 15 mars 2013 : STOP À LA HAUSSE DES TAXES !

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Position de la CUAE au sujet des différents remaniements législatifs sur les bourses d'études

L’initiative populaire sur les bourses d’études de l’UNES (Union des Etudiant-e-s Suisse), aboutie en 2012, a conduit le Conseil Fédéral à concocter un contre-projet indirect sur la loi fédérale du 6 octobre 2006 au sujet des contributions aux cantons pour l’octroi de bourses et de prêts d’études dans le domaine de la formation du degré tertiaire.

Or, le projet de révision du Conseil fédéral est problématique à plusieurs égards. Il continue à ne pas faire de distinction entre les prêts et les bourses d’études, alors que les subventions fédérales devraient être utilisées pour faciliter l’accès aux études et non pas à développer un marché de la dette estudiantine.

En outre, le contre-projet durcit encore les conditions matérielles pour bénéficier d’une aide. Certaines notions comme celles de master consécutif et « formation meilleure marché » sont floues et pourraient limiter le libre choix des étudiantes au sujet de leur parcours académique.

Enfin, il est regrettable que l’on continue à prôner le fait que les étudiantes soient obligées de travailler à côté de leurs études pour toucher une bourse. Il s’agit en effet d’une incohérence remarquable du Conseil fédéral quand on pense qu’il y a quelques années il a défendu la mise en place du processus de Bologne; depuis les études sont-elles pas censées être un travail à plein temps ?

Le document de position complet est à la disposition au secrétariat de la CUAE pour toute personne intéressée.

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Assemblée publique contre l'augmentation des taxes dans les HES

 Prêt-e-s à payer l’équivalent de deux loyers de plus par an ?

Austérité, austérité, austérité. C’est la même chanson qui se répète inlassablement. Les étudiant-e-s ne sont pas en reste ; le projet de budget qui sera soumis au Grand Conseil à la fin février prévoit deux mesures qui nous sont hostiles :

1. Une augmentation des taxes d’études de 1000 frs par année pour les résident-e-s genevois-e-s (suppression de l’exonération)
2. Surélévation des taxes pour les étranger-ère-s à la HEAD et la HEM.

Soyons clair, cette mesure constitue une attaque sans précédent dans les conditions de vie des étudiant-e-s. Plus de 700 signatures contre ce projet ont été récoltées par les associations des HES au semestre dernier. Ces mesures s’inscrivent dans une tendance générale comme le montre les récentes augmentations des taxes universitaires dans les EPF et les université alémaniques. HES, université, collèges, il est temps de s’organiser et de montrer qu’on ne se laissera pas faire.

Retrouvons-nous à l’HETS le vendredi 8 février 2013 à 18h pour une Assemblée publique à la Salle CAWA (28 rue Prévost-Martin) et pour organiser la résistance.   

Ce sera l’occasion de discuter et de définir un plan d’action pour nos futures mobilisations. En attendant parles-en autour de toi, diffuse ce tract, réimprime-le et modifie-le à ta guise. Apéro suivra…

Appel soutenu par les associations et groupements suivants :
AEIES (HETS) ; AEH (HEPIA); Soupô (Collèges); CUAE (université de genève) ; ResACTE (réseau suisse d’action étudiante)

Tract à imprimer

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Politique universitaire

Action à Berne : Doubler les taxes d’études ? – Hors de question !

Nous sommes un groupe d’étudiantes qui venons de toute la Suisse. Après plusieurs actions éparses, nous avons décidé de nous coordonner en un réseau d’action étudiante (resACTe) afin de faire front commun contre la hausse des taxes universitaires. Nous n’avons aucune confiance envers les responsables des autorités universitaires. Nous pensons qu’il est urgent de prendre en main notre situation en manifestant notre désaccord. Pour ces raisons là, aujourd’hui mercredi 5 décembre, nous sommes venues, lors d’une séance du Conseil des EPF, pour protester contre leur intention d’augmenter les taxes.

Pour ces raisons là, nous nous sommes réunies à Berne, où environ une cinquantaine d’étudiantes venues de Genève, Zurich, Bâle, Fribourg, Lausanne, Berne et du Tessin ont occupé, aujourd’hui 5 décembre, les bureaux du Conseil des EPF (Ecoles Polytechniques Fédérales) pour protester contre son intention de doubler les taxes dans les hautes écoles et plus généralement contre la vague
d’augmentation des taxes universitaires. Craignant sans doute la protestation étudiante, les membres de ce Conseil furent introuvables. Après avoir accroché des banderoles aux fenêtres du bâtiment, et scandé des slogans contre la hausse des taxes, les étudiantes sont parties en manifestation sauvage jusqu’à l’université de Berne, en distribuant des tracts et en criant des slogans contre la marchandisation des études. Elles sont reparties en cortège pour finalement se disperser quelques minutes plus tard.

Au début de l’année, les présidents des deux Écoles Polytechniques Fédérales (EPF) ont demandé au Conseil des EPF ni plus ni moins que le doublement des taxes d’études. Il s’agit de passer d’environ 640 CHF à 1’250 CHF par semestre. Cet acte s’inscrit dans un contexte général d’augmentation des taxes des universités et hautes écoles suisses. En effet, les universités de Berne et de Zurich ont connu une hausse massive suivie, dans une plus grande mesure, par l’université de St Gall. Il est important de relever que ces hausses comprennent également une discrimination envers les étudiantes étrangères. On demande toujours plus à ces dernières !

L’augmentation des taxes universitaires impliquent une charge accrue pour les étudiantes. Sa justification repose systématiquement sur des argumentations fallacieuses.Il faut rappeler que les taxes d’études représentent une part infime du budget des institutions sus-citées (à peu près 1% des dépenses annuelles). Ainsi l’augmentation des taxes cache en réalité une restriction de plus à l’accès aux études en fonction du revenu qui attaque directement les étudiantes dans leurs conditions de vie matérielle. Notons que doubler les taxes équivaut à payer 2 loyers supplémentaires par année. Les étudiantes supportent déjà
difficilement leurs charges avec un revenu qui est souvent de moins de 2’000 CHF par mois. Pour cela, beaucoup d’entre nous sont obligées de travailler afin de financer leurs études, ce qui est de plus en plus compliqué – merci Bologne. D’autant plus que le temps de travail pour les étudiantes permis B est limité à 15 heures par semaine.

Cette augmentation des taxes est insupportable pour de nombreuses étudiantes, on ne va donc pas se laisser faire ! Rejoignez notre lutte !

info [at] resacte.net / resacte.net

Action à Berne : Doubler les taxes d’études ? – Hors de question !

Action à Berne : Doubler les taxes d’études ? – Hors de question !

Action à Berne : Doubler les taxes d’études ? – Hors de question !

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Activités Politique universitaire

Soirée de soutien aux inculpé-e-s de la grève étudiante au Québec

Vendredi 14 décembre 2012 dès 21h à l’Ecurie – 14, rue Montbrillant – Grottes. Entrée à prix libre.

The Uthopians (reggae funk)
Hateful Monday (punk rock)
Dj Taline & Jules (disco)

Caisse de solidarité avec les inculpé-e-s du mouvement contre la hausse des frais de scolarité au Québec.
Bar à cocktails à l’intérieur.

Pour plus d’information sur la caisse de solidarité du CLAC : http://www.clac-montreal.net/soutien_juridique

Soirée de soutien aux inculpé-e-s de la grève étudiante au Québec

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Activités Politique universitaire

Projection du film "Education is not for sale" et retour sur le mouvement étudiant zurichois

La CUAE vous invite à la projection du film “Education is not for sale” de Christian Labhart. Le documentaire montre l’essor et la trajectoire du mouvement estudiantin de Zurich de 2009 contre la réforme de Bologne et la marchandisation des études.

Ce sera l’occasion de revenir sur les motivations et les méthodes de lutte qui ont animé une de plus grande mobilisation des étudiant-e-s en Suisse et discuter des perspectives futures d’agitation politique dans les universités, notamment pour contrer une tendance toujours plus claire vers la limitation de l’accès à la formation supérieure (numerus clausus, hausses des taxes, quota d’étrangèr-e-s etc…)

La projection aura lieu le 30 octobre à 19h à l’espace autogéré par les étudiant-e-s “Le Nadir” au 8-10 Passage Baud-Bovy et sera suivie d’une discussion.

Des étudiantEs zürichoisES actives en 2009 seront présentEs pour nous faire part de leur expérience et discuter avec nous des enjeux actuels de politique universitaire nationale !

 

EDUCATION IS NOT FOR SALE
de Christian Labhart
(43′ VOSTFR)
Mardi 30 octobre 19h
Le Nadir (8-10 passage Baud-Bovy)

Projection du film "Education is not for sale" et retour sur le mouvement étudiant zurichois

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Politique universitaire Regard Critique

Regard Critique – N°41 – Septembre 2012

Regard Critique de la rentrée 2012 consacré à la hausse des taxes universitaires

RC n°41 – pdf

  Sommaire: 

– Édito p. 1

– Première mi-temps p. 2

_____Petite chronologie des taxes à l’Université de Genève p. 4

_____Ne plus payer ses taxes p. 7

– Pour une critique politique de l’événementiel étudiant p. 9

– Brèves p. 11

– À propos de la CUAE p. 12

 

 

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Les bourses de l'université en péril ?

Depuis le semestre dernier, la Commission des bourses (CB) de l’Université de Genève a cessé toute activité. Cet organisme octroyait au cas par cas des bourses aux étudiantes en situation précaire, ne pouvant pas bénéficier d’une bourse cantonale.

Durant l’automne 2011, un des délégués étudiants s’était attiré les foudres du président de la CB et directeur du Bureau universitaire d’information sociale (BUIS) pour avoir osé remettre en cause le fonctionnement autoritaire de la commission qui ne prenait nullement en compte l’avis de celles qui ont le plus conscience des difficultés que les étudiantes peuvent rencontrer dans leur parcours académique, c’est-à-dire les étudiantes elles-mêmes. Suite à cela, les étudiantes siégeant dans les commissions rectorales ont décidé de les quitter provisoirement pour protester contre le peu d’attention réservé à leur parole.

Après six mois de silence des autorités académiques sur le sujet, le rectorat propose une restructuration radicale de la CB qui prévoit notamment un changement total du fonctionnement de la CB en donnant les pleins pouvoirs au Directeur du BUIS, principal responsable des dysfonctionnements actuels. Les étudiantes ne seront là que comme décor afin de valider des critères généraux d’allocation, sans avoir de droit de regard sur leur application effective. Voilà donc la solution du rectorat : si la participation étudiante sert les intérêts des étudiantes plutôt que les ambitions des uns et des autres : éliminons-la !

Le rectorat aura ainsi le champ libre pour réduire encore les maigres bourses existantes. C’est pourquoi nous refusons que la participation étudiante se résume à la simple ratification d’une directive générale contraire aux intérêts des étudiantes.

Par ces actes, le rectorat montre son désintérêt pour les conditions sociales des étudiantes et affiche encore une fois son mépris pour la participation étudiante. Celle-ci n’est de toute évidence bienvenue que lorsqu’elle consiste à avaliser les décisions déjà prises par le rectorat lui-même.

Défendons les bourses contre l’autoritarisme du rectorat

Qu’est-ce que la Commission des Bourses?

Selon l’ancienne Loi sur l’Université, la Commission sociale de l’Université (COSOC) avait entre autres comme prérogative de définir la politique d’octroi des bourses pour les étudiantes qui ne peuvent pas bénéficier d’une bourse cantonale. La CB se réunissait régulièrement afin d’attribuer ces bourses au cas par cas. Celle-ci était composée de deux étudiantes, deux conseillères aux études, une représentante des HES-SO (Haute école spécialisée de Suisse occidentale) et du responsable du Bureau universitaire d’information sociale (BUIS). La CB était une commission sociale, en octroyant des bourses pour soutenir financièrement les étudiantes précaires. Les dossiers examinés par la CB couvraient des situations très diverses, de sorte que la politique d’octroi des bourses se définissait principalement au travers de ses décisions.

Actuellement, le rectorat envisage un  changement radical du fonctionnement de la CB. En effet, le rôle de celle-ci se limitera à l’adoption de la Directive sur les allocations et prêts convertibles du BUIS. Dès lors, elle ne se réunira certainement pas plus d’une fois par année et n’aura pas l’expérience nécessaire pour évaluer la pertinence des critères qu’elle adoptera.

Ainsi, les étudiantes ne participeront plus à l’attribution des bourses sociales de l’université. Elles n’auront plus qu’à entériner de temps à autres la directive fixant le cadre général d’octroi des bourses. Nous ne voulons pas que la participation étudiante se résume à la simple adoption d’une directive générale qui consacre une politique pré-définie.