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Non à la loi sur les manifestations

Non à la loi sur les manifestations

Museler les mouvements sociaux ?
La loi sur les manifestations soumise en votation le 11 mars prochain s’attaque à nos droits d’expression, de réunion et de manifestation garantis par la Constitution. Elle tend à criminaliser les organisateur·trice·s de manifestations qui risquent de lourdes sanctions. Sont visés toutes les personnes et tous les groupes qui luttent pour des valeurs de solidarité et de justice sociale : syndicats, associations de locataires, retraité·e·s, étudiant·e·s, organisations féministes, écologistes, de défense des droits humains, contre la guerre, etc.

Étrangler nos libertés au profit d’une minorité ?
Ce n’est pas un hasard si la droite tente d’imposer une loi si restrictive alors que nous vivons une crise majeure : plus les milieux dominants s’attaquent aux emplois et conditions de travail, aux protections sociales (AVS, AI, 2e pilier, ass. chômage, maladie) et aux services publics essentiels, plus les atteintes aux droits fondamentaux des citoyen·ne·s se multiplient.

À une dizaine d’occasions ces derniers mois, la police a amendé des petits rassemblements (de trois à trente personnes !), et harcelé les manifestations autorisées (exemples en fin d’article). C’est donc bien le droit de manifester que la droite vise avec la nouvelle loi !

On veut faire de Genève une ville « propre en ordre » à l’abri de toute contestation, pour continuer d’y attirer banques, fonds d’investissements et sociétés de négoce qui déploient leurs activités prédatrices dans le monde entier. Ce type de développement fait grimper les loyers et le coût de la vie, privilégie le luxe au détriment des besoins de la population et sacrifie le bien commun sur l’autel d’une fiscalité complaisante pour les plus riches.

Tout le pouvoir à la police ?
Cette loi a été concoctée par la commission judiciaire du Grand Conseil, laquelle a refusé d’auditionner les représentant·e·s de la société civile. Seuls ont été entendus la conseillère d’Etat responsable de la police et le commandant de la police qui a d’ailleurs déclaré que depuis 2003, sur 2745 manifestations syndicales, sportives, alternatives, internationales, seules 3 avaient posé problème !

La loi fait du Département de la sécurité et de la police le seul juge en matière d’exercice du droit de manifester, ouvrant la porte à l’arbitraire et soumettant ce droit au critère exclusif de « l’ordre public ».

Une loi hypocrite
L’attaque au droit de manifester contenue dans cette loi fait aussi diversion: elle cherche à cacher la « casse sociale et environnementale » que les classes dominantes infligent aux populations et qui est cause d’un profond désespoir, en particulier parmi les jeunes, privés de perspectives. Jamais les inégalités sociales n’ont été si fortes : c’est contre ces inégalités, et non contre le droit de manifester qu’il faut agir !

À contre-courant des aspirations des peuples
Partout dans le monde, les populations se rassemblent pour exprimer leurs opinions et exiger le respect de leurs droits. On se félicite à juste titre des révolutions arabes, des manifestations pour la démocratie en Russie ou des mouvements des « Indignés », mais c’est le moment qu’on choisit, à Genève, siège des organisations internationales, pour réduire nos libertés et faire taire ceux qui veulent s’exprimer dans l’espace public !

Ce que prévoit la loi contre les manifestations (L10615)
Le Département de la sécurité et de la police pourrait infliger des amendes jusqu’à 100’000 frs (10 fois le montant actuel) aux organisateur·trice·s de manifestations s’ils·elles ont omis de demander l’autorisation, ne se sont pas conformés à sa teneur ou aux injonctions de la police ou ont violé l’interdiction de manifester.
Il pourrait refuser toute nouvelle demande d’autorisation durant une période de 1 à 5 ans à l’organisateur·trice d’une manifestation qui donne lieu à des atteintes aux personnes ou aux biens, même sans faute de sa part ! Cette loi durcirait encore la loi actuelle déjà très restrictive et ouvrirait la porte à toutes les provocations. Si elle devait passer, qui pourrait bien prendre la responsabilité d’organiser une manifestation ?

Une loi contre les libertés constitutionnelles
La Constitution fédérale garantit la liberté d’opinion et d’expression (art. 16) et les libertés de réunion et de manifestation (art. 22). Quiconque assume une tâche de l’Etat est tenu de respecter les droits fondamentaux et de contribuer à leur réalisation (art. 35). Toute restriction d’un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou droit fondamental d’autrui et être proportionnée au but visé. La Constitution stipule que l’essence des droits fondamentaux est inviolable (art. 36).

Une pratique actuelle déjà très restrictive…
Aujourd’hui, à Genève, toute réunion d’au moins 3 personnes s’exprimant dans le domaine public est considérée par le Département de la sécurité et de la police comme « manifestation non autorisée », et passible d’une amende.

Quelques exemples récents :
Place de la Fusterie : 1 seul militant s’entretient avec 4 journalistes pour dénoncer l’UBS. 1 + 4 = 5. AMENDE : 230.-
Une dizaine de mal-logés distribuent un tract aux députés du Grand Conseil… AMENDE 2000.-
Un syndicat dépasse de 15 minutes l’autorisation lors d’une manifestation des grévistes de l’hopital… AMENDE 230.-
3 syndiqués distribuent un tract devant un restaurant pour dénoncer des licenciements… AMENDE 1000.-
Les jeunesses d’un parti déploient temporairement une banderole sur le Mur des Réformateurs… AMENDE 230.-
Un collectif demande une autorisation 2 jours avant la manifestation au lieu des 3 réglementaires… AMENDE 300.-

Les conditions imposées aux organisateurs·trices sont déjà très restrictives aujourd’hui :
« Les participants se rassembleront sur la parcelle 2188 le 17 décembre 2011, de 14h à 16h30, à l’exclusion de tous autres endroits, date et heures.Les manifestants ne déborderont pas sur la chaussée. Aucun cortège n’aura lieu. L’utilisation de banderoles, calicots et pancartes n’est admise que sur ledit terrain. Aucun objet ne devra être apposé sur les barrières entourant la parcelle. L’organisateur a personnellement l’entière et seule responsabilité de la manifestation; en cas de débordements, ceux-ci pourront lui être imputés. Tous les frais éventuels de remise en état de la parcelle seront assumés par l’organisateur. Il ne sera porté atteinte ni à la tranquillité publique ni à la sécurité et à l’ordre publics, en particulier s’agissant d’un usage de hauts-parleurs et/ou de mégaphones. (…) La présente autorisation peut être révoquée et modifiée en tous temps par le Département. »

En cas d’acceptation de la nouvelle loi, ce sera pire demain!

Comité unitaire « NON à la loi anti-manifs »

Flyer comité unitaire loi contre les manifestations

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Politique universitaire Textes

Quelques considérations sur l'exercice de la liberté d'expression à l'université

Les dirigeants de l’université de Genève aiment à décrire leur institution comme un lieu de savoir libre et critique. Pourtant, ces déclarations d’intentions permettent difficilement de se faire une idée des rapports économiques et des relations de pouvoir qui traversent quotidiennement l’université marchande. Soucieux de préserver son pouvoir au sein de l’institution, le rectorat est prêt à faire à peu près tout (et n’importe quoi) pour défendre l’image qu’il se fait de l’université. Ce court texte ne prétend bien sûr pas à l’exhaustivité. Il vise plutôt à mettre en lumière deux événements symptomatiques du contexte politique et social de répression étatique qui ont frappé les mouvements sociaux ces dernières années.

1. Au fond, les principes abstraits contenus dans la charte d’éthique et de déontologie de l’université s’accommodent plutôt bien des magouilles foireuses du rectorat dans la gestion des locaux. L’association Génération Palestine en fait les frais en janvier 2010 après s’être vue résilier la réservation d’un auditoire à Uni-Mail à quelques jours seulement d’une conférence sur l’offensive meurtrière de l’armée israëlienne à Gaza. Le rectorat s’était alors pitoyablement empêtré dans ses explications en arguant d’abord que seuls les « débats politiques nationaux » étaient tolérés dans les locaux universitaires avant de finalement déclarer que seuls ceux qui permettaient un « réel échange d’opinions » étaient autorisés. Le comble est atteint quand l’on sait qu’Ur Shlonsky, l’un des intervenants de cette soirée, occupe le poste de professeur à la Faculté des Lettres. Quelques mois plus tard lors d’un débat à l’assemblée de l’université, le rectorat a reconnu l’impossibilité de fixer des critères précis sur la mise à disposition des locaux universitaires à des tiers. Notons enfin que l’interdiction faite à GP de s’exprimer à l’université s’est faite dans l’indifférence générale, les seules membres de la « communauté universitaire » ayant décidé de manifester publiquement leur soutien à cette dernière étant les associations d’étudiantes.

2. Le 14 octobre 2010, une dizaine d’étudiantes avait décidé de manifester leur désaccord durant la cérémonie du Dies academicus où le président de la Commission européenne José Manuel Barroso allait recevoir un doctorat honoris causa. Alors que celles-ci avaient à peine pris place dans un auditoire bondé, le directeur de la communication de l’UNIGE a estimé judicieux de les dénoncer aux flics en civil présents dans la salle. Après une manifestation bruyante contre cette tribune accordée à Barroso, les dangereuses contestataires ont été soumises à un contrôle d’identité à leur sortie d’Uni-Dufour. Par la suite, le rectorat a refusé de reconnaître le rôle du directeur de la communication dans la répression qui a touché les étudiantes. Reste que le rectorat, non content de faire taire les voix discordantes, les a ce jour-là dénoncé aux flics.

NOTE: Ce texte paraîtra dans la brochure du Forum Social Lémanique (prochainement disponible) dans le cadre de la campagne contre la loi 10615 sur les manifestations sur le domaine public mise au vote à Genève le 11 mars prochain.

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Activités Actualités

Discussion et projection sur l'opposition à l'exploitation animale

Le groupe anti-spécisme de la CUAE vous invite à une discussion le mardi 13 décembre à 19h et à une projection le mardi 20 à 19h sur le thème de l’opposition à l’exploitation animale.

Discussion et projection sur l'opposition à l'exploitation animale

Le texte pour la discussion du 13 est disponible ci-joint : Discussion et projection sur l’opposition à l’exploitation animale – Brochure

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Fonctionnement

Assemblée des Déléguées du 30 novembre 2011

Le comité de la CUAE invite ses associations membres à participer à la prochaine assemblée des déléguées qui aura lieu le mercredi 30 novembre 2011 à 18h15 dans les locaux des associations 8-10 Passage Baud-Bovy (en face d’Uni Mail.)

L’ordre du jour est le suivant:

1. Approbation du PV du 19 octobre 2011

2. Communications

a) du comité

b) des associations

3. Élections à l’Assemblée de l’université

4. Préparation rencontre associations-rectorat

5. Commission de nomination

6. Divers

Les associations et groupes d’intérêts peuvent êtres représentées par deux déléguées.

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Activités Actualités

Projection de Mutantes, féminisme, porno, punk

La CUAE projette le film de Virginie Despentes, Mutantes, féminisme, porno, punk le mardi 29 novembre à 20h au Nadir (8-10 passage Baud-Bovy).

Projection de Mutantes, féminisme, porno, punk
Projection de Mutantes, féminisme, porno, punk - Flyer

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Actualités

La CUAE soutient la grève aux HUG

Solidarité avec les mouvements de grève aux HUG

Après les aides-soignantes, c’est au tour du personnel des laboratoires et aux nettoyeuses des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) de se mettre en grève. Ces personnes réclament de meilleures conditions de travail et une revalorisation de leur fonction.

Comme pour les aides-soignantes, la CUAE a décidé de soutenir les laborantines et les nettoyeuses dans leur lutte. Dans notre société, la rémunération équivaut à la valeur accordée à l’activité exercée.

Selon nous, tout travail, quelque soit la valeur que lui accorde la société actuelle, mérite une rémunération qui permette aux personnes qui l’exercent de vivre.

En tant que syndicat non corporatiste, la CUAE lutte pour des conditions d’études et de travail qui soient dignes. A ce titre, nous soutenons pleinement les revendications du personnel des HUG en lutte.

Pour plus d’informations, vous pouvez rendre sur le site du Syndicat des Services Publics (SSP). Nous pouvez également soutenir les grévistes en vous rendant sur leur piquet de grève.

Plus d’info sur :  http://ssp-greve.ch/

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Actualités Politique universitaire Regard Critique Textes

Ravager la Semaine de l'entrepreneuriat

Ravager la Semaine de l’entrepreneuriat

Le travail de production de soi devient un travail comme un autre, assurant à l’égal de l’emploi salarié, la reproduction des rapports sociaux capitalistes. Les entreprises ont trouvé là le moyen de faire endosser « l’impératif de compétitivité » par les prestataires de travail, transformés en entreprises individuelles où chacun se gère lui-même comme son capital.
André Gorz, « La personne devient une entreprise » Notes sur le travail de production de soi, 2001

Depuis plusieurs semaines, les étudiantes déambulant dans les principaux bâtiments universitaires ont pu découvrir un nombre sans précédents d’affiches vantant deux événements organisés par le rectorat, les Jeudis de l’emploi et la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat. La dimension grotesque de l’affiche (un garçon arborant une cagoule en forme de girafe [1] ne doit pas masquer une réalité: la désolante kermesse du Forum Uni-Emploi qui prend habituellement place en mars de chaque année n’est maintenant plus délimitée dans le temps. Au contraire, les injonctions rectorales visant à « booster votre carrière » deviennent permanentes et à maints égards insupportables.

Mettre les étudiantes au travail?

Dès le départ, le slogan « Après l’uni l’emploi ! » contient une allégation des plus grossières. Il semblerait que le rectorat ait oublié que plus de la moitié des étudiantes travaillent déjà afin de financer leurs études, payer leur loyer aux mafias immobilières et bouffer autre chose que des pâtes à longueur de semaines. En outre, sans la propagande de l’uni ces étudiantes qui taffent dans des supermarchés, des agences d’intérim ou des fast-foods en parallèle à leurs études auraient une vision légèrement moins idyllique du marché du travail qui les attend. L’un des autres temps forts des Jeudis de l’emploi sont les ateliers de correction de son CV. Ils ont lieu chaque semaine dans le hall d’Uni-Mail dans le plus total mépris des exigences de confidentialité requis par ce type d’entretiens. L’humiliation que représente la file d’attente devant les conseillers de l’Office Cantonal de l’Emploi démontre bien l’ampleur prise par l’individualisation des relations capital / travail dans les rapports de production actuels. Si la crise se poursuit, on verra peut-être des étudiantes au chômage se déplacer dans la rue avec des pancartes autour du cou comme dans les années 1930.

Une éducation formatée pour le profit

Le rectorat n’hésite pas à manipuler la parole étudiante pour arriver à ses fins. De nombreuses vidéos dans lequelles interviennent des étudiantes de l’UNIGE ont ainsi été mises en ligne sur Internet afin de propager la bonne parole. Plus que des rencontres de réseautage, ce type d’événements est utile aux recruteurs en ce qu’il leur permet de transmettre à l’assistance un « savoir-être » en entreprise et à promouvoir la participation active et joyeuse des étudiantes au marché du travail. Si travailler a longtemps voulu dire « faire ce que l’on vous dit de faire », travailler signifie toujours plus « être qui l’on vous dit d’être ». Et le rectorat, dans son infinie bonté, a décidé de prendre les devants afin d’assurer à nos futurs employeurs une main d’oeuvre docile et corvéable qui ne risque pas de trop réfléchir aux conséquences sociales de leurs activités économiques. Pourtant, les motivations du rectorat ne sont pas évidentes au premier abord si l’on ne prend pas en compte les deux facteurs suivants. D’abord les entreprises paient le prix fort pour investir l’université. Durant le forum Uni-Emploi, le mètre carré à Uni-Mail se monnaie aux alentours de 700 CHF. On comprend mieux pourquoi les Jeudis de l’emploi font appel à un employé du Crédit Suisse pour donner une conférence de démographie. Ensuite, parce que parmi les étu-entrepreneurs de demain se cache peut-être le nouveau Daniel Vasella qui assurera à l’université de Genève des atouts dans la « compétition globale » que se livrent les universités, et qui sait peut-être une ou deux places supplémentaires dans le ranking de Shangaï.

« Entrepreneurs de tous les pays, unissez-vous »

Si les Jeudis de l’emploi visent avant tout à instaurer une (saine) compétition entre les étudiantes pour les postes salariés, la Semaine de l’entrepreneuriat opère à un niveau supérieur puisqu’elle s’adresse aux aspirants patrons qui seront prochainement amenés à « incuber »
des projets et à gérer des équipes. C’est la première fois que l’université de Genève participera à cette Semaine et l’on peut d’ores et déjà la présenter comme un succès puisque le service UniTec a réussi le pari de réunir au même endroit les plus grandes canailles que compte le
monde de l’entreprise aujourd’hui. Bienvenue dans le meilleur des mondes où Xavier Ruiz est un artiste reconnu et le millionnaire Daniel Borel [2] un patron modèle dont les étudiantes feraient bien de s’inspirer. Un concours est même organisé afin de participer à un « dîner des entrepreneurs » avec des participantes triées sur le volet. Le but de ce type d’événements qui ne présente bien sûr aucun intérêt académique est de convaincre un petit nombre d’étudiantes « qui en veulent » qu’elles constituent une élite surplombant les charniers d’étudiantes dont la filière d’étude ne serait pas directement professionnalisante, ou pire qui auraient le défaut de se consacrer davantage à leurs études qu’à leur carrière future.

Ne plus suivre les règles du jeu

De nombreuses études corroborent la tendance lourde à la professionnalisation des cursus d’études. L’organisation d’événements comme la Semaine de l’entrepreneuriat est typiquement un moyen (parmi une multitude d’autres) pour adapter les étudiantes aux exigences du « marché ». Mais le dégoût que provoque chez nous l’omniprésence de cette propagande ne doit pas nous faire oublier que ces dispositifs de socialisation des étudiantes se déroulent dans un contexte de crise économique où les « employées qualifiées » d’hier peuvent être considérées comme des poids morts dont il est urgent de se débarrasser le lendemain. Le discours d’une partie minoritaire mais extrêmement active des élites universitaires continue pourtant de présenter la professionnalisation des études comme la solution au chômage des jeunes en jouant avec notre terreur de l’abandon. Il est temps de reprendre l’initiative. FACE A L’OFFENSIVE DES PATRONS ET DE LEURS LARBINS UNIVERSITAIRES, REPRENONS CET ESPACE QUI EST LE NOTRE.

1. À ce titre, nous défions les organisateurs de se rendre à un entretien d’embauche dans cette tenue.

2. Fondateur de Logitech et lobbyiste de talent pour développer des « transferts d’innovation » entre les écoles polytechniques fédérales et son entreprise. Ce sinistre personnage finance également le torchon « EtuMag » régulièrement distribué
devant les bâtiments universitaires

 

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Actualités Communiqués de presse Textes

Soutien à la grève des aide-soignantes des HUG

L’Association des Etudiant-e-s en Médecine de Genève (AEMG) a décidé de soutenir publiquement la grève des aides-soignantes actuellement en cours dans les Hôpitaux Universitaires Genevois (HUG). La CUAE s’associe pleinement à leur démarche et publions leur lettre ci-dessous. Pour obtenir plus d’informations sur le déroulement de cette grève, vous pouvez vous rendre sur les sites du Syndicat des services publics (SSP) et du Syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs. N’hésitez pas enfin à venir soutenir les grévistes sur leur piquet de grève chaque jour dès 7h du matin au piquet de grève de l’entrée des HUG.

Genève, le 31 octobre 2011

Concerne: Grève des aide-soignant-e-s

Mesdames, Messieurs,

C’est pour soutenir vos revendications que nous vous écrivons. En effet, depuis quelques jours vous avez décidé d’un commun accord de faire grève. Nous savons que depuis plusieurs années vos conditions de travail se sont péjorées. Vous avez été confrontés à une augmentation de votre cahier des charges et de vos responsabilités sans pour autant avoir une reconnaissance dans votre travail. Dans notre société, la reconnaissance du trvail passe par la reconnaissance pécuniaire. C’est dans cette optique que vous demandez que votre salaire passe de la classe 7 à la classe 10  dans votre profession.

Nous, étudiants en Médecine de Genève, pensons que nos conditions de travail dépendent également des vôtres car au sein de l’hôpital nous formons ou formerons une équipe au service du patient. Si l’un des membres de cette équipe se sent lésé ou maltraité cela aura forcément des répercussions sur la qualité des soins. C’est pour cela que nous vous soutenons dans cette grève et que nous invitons les travailleurs des HUG à réfléchir sur votre démarche et vos actions car les travailleurs qu’ils soient cuisiniers, nettoyeurs, médecins, secrétaires ou infirmiers ne sont pas à l’abri d’une détérioration de leurs conditions de travail. C’est pourquoi nous nous devons d’être solidaires les uns avec les autres  dans le but de préserver préserver nos acquis et d’améliorer nos conditions de travail.

En espérant que vos revendications seront écoutées et acceptées, recevez, Mesdames, Messieurs, nos amitiés solidaires.

Le comité de l’AEMG

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Politique universitaire

Apéro-discussion avec les bibliothécaires

Depuis plusieurs mois, les bibliothèques de l’université de Genève sont en proie à une restructuration imposée de toutes pièces par le rectorat*. Afin de soutenir les bibliothécaires dans leur lutte contre une restructuration qui n’améliorera en rien le fonctionnement des bibliothèques et à laquelle ni le personnel des bibliothèques ni les usagères n’ont été associées, la CUAE et le Nadir organisent un apéro-discussion avec des bibliothécaires.

La rencontre permettra à toute personne intéressée de discuter des enjeux liés à cette restructuration avec les premières concernées, à savoir les bibliothécaires, dans un cadre convivial.

L’apéro-discussion aura lieu le jeudi 10 novembre dès 18h au Nadir (8-10 Passage Daniel Baud-Bovy) et un apéro sera offert.

Nous nous réjouissons de vous retrouver à cette occasion!
Apéro-discussion avec les bibliothécaires
*Sur ce sujet, lire aussi:

Lutte contre la restructuration des bibliothèques : retour à la case départ?

Restructuration des bibliothèques: les bibliothécaires et les usagères obtiennent gain de cause.

Débrayage dans les bibliothèques

Les bibliothèques et le rectorat, une histoire d’égo [Regard critique n°40]

Contre la casse des bibliothèques de l’UNIGE: solidarité avec le personnel

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Activités Fonctionnement

Assemblée Générale du 26 octobre 2011

La Conférence Universitaire des Associations d’EtudiantEs a le plaisir de vous inviter à sa première assemblée générale de l’année qui aura lieu le mercredi 26 octobre 2011, à 18h15 à Uni Mail en salle MR070. L’ordre du jour est le suivant:

1. Approbation du PV de l’AG du 24 mars 2011

2. Communications

3. Rapports d’activités 2010-2011

4. Comptabilités

5. Elections

a) du comité

b) de la vérification des comptes

6. Adhésion nouvelle association

7. Collectif Datcha

8. Élections Assemblée de l’Université

9. Programme d’activités

10. Divers

Pour rappel, les AG sont ouvertes à tout-e étudiantE! Outre les points statutaires, ce sera l’occasion de nous rencontrer, de prendre position sur des questions d’actualité universitaire et de partager un moment plus convivial autour d’un apéro.