Regard Critique n°47

Regard Critique n°47 est sorti !

RC47

Vous le trouverez également dans nos locaux (102 boulevard Carl-Vogt).

 

EDITO

C’est la rentrée, et les dossiers universitaires reprennent à toute allure ! L’effervescence d’une nouvelle année qui commence ne doit pas nous faire oublier les conditions de vie précaires dans lesquelles vivent un grand nombre d’étudiantes* . En effet, une étudiante sur cinq ne peut pas se permettre de partir une semaine en vacances (p. 4). C’est pourquoi il est important de nous organiser pour défendre les intérêts des étudiantes, comme cela a été le cas l’année dernière pour la question des stages, notamment avec la campagne Pay your interns  (p. 10) ou avec le changement de réglementation régissant l’accès à la profession de logopédie (p. 7). Ces exemples montrent à quel point il est important que les étudiantes s’unissent pour donner leur avis sur les dossiers politiques. Or, au cours de ces derniers mois, nous avons constaté la construction d’un discours apolitique  au sein de l’université. Ce discours met en danger le suivi de ces dossiers et affaiblit la voix des étudiantes. L’apolitisme  n’est pas une valeur, à la fois parce qu’il n’est pas réalisable mais aussi parce qu’il masque toujours des intérêts (p. 2). Le débat promet d’être stérile s’il ne pose pas les vraies questions, à savoir ce qui se cache derrière une telle façade (p. 12).

La CUAE veille à ce que les dossiers politiques touchant les étudiantes et leurs associations soient suivis de près – qu’il s’agisse d’assurer des conditions de vie décentes ou d’obtenir le droit à avoir des espaces pour se connaître et échanger. Tel est l’une des fonctions incontournables d’une association faîtière. Certaines préféreraient que les étudiantes se contentent de consommer leurs cours et de festoyer. Ne nous leurrons pas, il faut rester unies si nous voulons maintenir nos acquis.

Le comité de la CUAE