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Appel de la Plateforme contre la hausse des frais d’études

 

Le rectorat a décidé de mettre en place dès janvier 2017, une nouvelle augmentation masquée de la taxe universitaire. Il veut imposer aux étudiant-e-s ne possédant pas une maturité suisse, une somme de 150 CHF à titre de frais administratifs. Pour les étudiant-e-s possédant une maturité suisse, cette taxe coûterait 50 CHF. Cette augmentation rapportera la somme de 600’000 CHF au service d’immatriculation à l’université de Genève.

En tant que collectifs, organisation et associations étudiantes, nous nous opposons à cette hausse. Dans l’intérêt des étudiant-e-s, trois raisons nous motivent à agir.

Premièrement, cette mesure crée une discrimination entre les étudiant-e-s titulaires d’une maturité suisse et les autres étudiants. L’université de Genève, qui se targue d’être l’université la plus internationale d’Europe, participe en parallèle au discours de fermeture.

Deuxièmement, combler les trous dans le budget de l’université sur le dos des étudiant-e-s est scandaleux. Les frais d’études sont déjà un frein à l’accessibilité des études pour toutes. Cette mesure participe à la privatisation d’un service de l’université.

Troisièmement, alors que le rectorat s’était engagé à ne pas augmenter les frais d’études, il le fait sous d’autres formes, et cela sans consultations des associations et des étudiant-e-s.

C’est pourquoi nous – organisations, collectifs et associations étudiantes – nous réunissons pour bloquer cette hausse. Nous demandons le retour au statu quo et invitons à se réunir le 3 novembre pour un rassemblement festif. Nous appelons tou-te-s celles et ceux intéressés à nous rejoindre.

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Assemblée féministe le 2 novembre

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Activités Actualités Féminisme

Assemblée Féministe Étudiante

Cher-es étudiant-e-s, cher corps intermédiaire,

Les questions féministes t’intéressent-elles ? Différentes associations et groupes de travail le thématisent déjà.

Dans une volonté de visibiliser d’avantage les questions féministes, de coordonner les différentes actions existantes, de sensibiliser aux questions de genres ainsi que de faire croitre le bassin de militant-e-s, une Assemblée Féministe aura lieu le mercredi 2 novembre 2016.

Tou-te-s les étudiant-e-s intéressé-e-s y sont les bienvenu-e-s : de l’université, des collèges, des hautes écoles, etc.

Cette Assemblée sera également ouverte au corps intermédiaire. Le statut précaire du personnel intermédiaire n’est pas sans lien avec celui des étudiant-e-s. Ce corps est également particulièrement vulnérable aux violences sexistes. Dans ce cadre, nous pensons utile de faire des ponts entre nos statuts et de nous réunir à certains moments ensemble.

Les groupes déjà présents seront : le groupe genre de la CUAE, le CELVS (collectif des étudiantes en lutte contre les violences sexistes et le harcèlement sexuel), Think-Out (association LGBT+friends), l’AEEG (association des étudiant-e-s en études genres) et enfin Amnesty Droit des Femmes et LGBTIQ*.

Nous espérons vous voir nombreuses et nombreux motivé-e-s afin de lancer un réseau féministe solide !

Rendez-vous le mercredi 2 novembre à 19h15 en MR080

https://www.facebook.com/events/1798586213731606/

Réseau Féministe Etudiant

 

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Activités Actualités Fonctionnement

Assemblée Générale de la CUAE

Chères étudiantes, chers étudiants,

La CUAE a le plaisir de vous convier à la première Assemblée Générale de l’année académique 2016-2017 qui aura  lieu le mercredi 19 octobre 2016 à 18h15 en salle MR070 (Uni Mail). L’assemblée sera suivie d’un apéro offert par la CUAE.

L’ordre du jour est le suivant:

1.  Approbation du PV du 23 mars 2016
2.  Communications
a. du comité
b. de l’assemblée
3.  Rapports d’activités
4.  Comptabilités
5.  Élections
a. du comité
b. des vérificateur-trice-s de compte
6. Adhésion des nouvelles associations
7.  Collectif Datcha
8.  Hausse des frais d’étude et politique budgétaire
9. Projet Horizon Académique
10. Modification des statuts
11. Motion de l’ADEFEP
12. Migration
12. Féminisme
13. Divers

Pour rappel, les AG sont ouvertes à tout-e-s les étudiant-e-s ! Outre les points statutaires, ce sera l’occasion de nous rencontrer, de prendre position sur des questions d’actualité universitaire et de partager un moment plus convivial autour d’un apéro.

Au plaisir de vous voir,

Le comité de la CUAE

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Actualités Politique universitaire

Soutien au Collectif pour un campus solidaire et égalitaire et condamnation du sexisme et harcèlement sexuel

La CUAE exprime son soutien avec le Collectif pour un campus solidaire et égalitaire et dénonce avec lui la politique appliquée concernant la « punition » d’un professeur harceleur par une simple mutation dans un autre département. La CUAE soutient également les revendications du collectif qui demande un travail plus approfondi en matière de lutte contre le sexisme structurel.

Ci-joint, nous transmettons la lettre ouverte écrite par le collectif adressée aux membres de la direction de l’université de Lausanne ainsi qu’aux membres de la Faculté de Biologie, et du Bureau de l’égalité :

_________________________________________________________________________

Lausanne, le 1 septembre 2016
Madame la Rectrice,
Mesdames et Messieurs les Membres de la Direction,
Mesdames et Messieurs les Membres de la Faculté de Biologie,
Mesdames et Messieurs les Membres du Bureau de l’égalité,

Jeudi vingt-huit juillet, nous avons appris par le journal 20 minutes la mutation d’un professeur du Centre intégratif de génomique (CIG) suite à un comportement inadéquat avec des membres de son équipe. Cette nouvelle a suscité un lot de questionnements, d’incompréhensions et de déception pour certain·e·s d’entre nous, membres de la communauté universitaire. En effet, le harcèlement semble avoir été dénoncé il y a de ça plusieurs mois et, nous, étudiant·e·s et assistant·e·s de l’Unil, apprenons les faits maintenant via un journal “d’info-divertissement” et ce que nous lisons est scandaleux. Le harcèlement au travail, tout comme les agressions sexuelles sur le campus méritent une attention toute particulière de la part de l’Université de Lausanne.

Tout d’abord, la manière dont cette affaire a été réglée nous interpelle au plus haut point. D’après nos informations, un organisme indépendant mais “rattaché administrativement à la Chancellerie d’État et fonctionnellement au président du Conseil d’Etat” , le Groupe Impact a été chargé de mener une enquête et fournir un rapport sur le cas. Mais c’est l’Université de Lausanne qui a pris la décision finale sur les mesures à adopter. Cette affaire a donc été réglée à l’interne, entraînant la mutation du coupable dans un autre département. Cela soulève la question de la légitimité de la solution manageriale choisie ici, au dépit d’une résolution via un organe de justice. Le harcèlement sexuel au travail participe d’un problème plus large et est une manifestation du sexisme structurel. Or, la façon dont l’affaire a été gérée et résolue à l’interne, semble en fait participer à réduire et traiter le harcèlement et les agressions sexuelles à de simples conflits relationnels au travail. En effet, l’agresseur/harceleur a pu conserver la plupart de ses prérogatives. Ce glissement, tant sémantique que politique, nous apparait clairement discutable, surtout dans un contexte où l’Université de Lausanne tente de se démarquer et affirme lutter pour l’égalité des genres dans le milieu académique.

De plus, la solution choisie par l’Université nous parait peu pertinente et nonproportionnelle. En effet, la mutation dans un autre département suffit-elle pour protéger les potentielles victimes ou est-ce juste une manière de déplacer le problème ? Dans l’article du 20minutes, il est spécifié que cette personne n’a plus le droit de diriger un groupe de recherche, mais il lui est donné l’opportunité d’enseigner. Il nous semble complètement contre-indiqué de continuer de donner à un agresseur/harceleur sexuel une autorité morale et éducative sur des étudiant·e·s et des assistant·e·s. Plus fondamentalement, nous nous demandons quel est le message que l’Unil veut faire passer en continuant à soutenir dans son travail et sa carrière un agresseur/harceleur. L’Université de Lausanne se doit de tenir une politique claire et homogène dans de tels cas, et s’autoriser à licencier pour de justes motifs, comme cela a déjà été le cas, les personnes se rendant coupables de harcèlement.

Comme souvent, les abus ont été révélés à la direction car une victime a brisé le silence. Or, il est vraisemblable que d’autres victimes n’ont pas osé ou pas trouvé les moyens de parler; et leur souffrance restera dans l’ombre. Jusqu’à quand tolèrerons-nous cela? Combien de victimes d’abus à l’UNIL restent silencieuses? Si cette affaire met en lumière une chose, c’est bien le manque de moyens et d’espaces de parole disponibles pour les victimes et la protection accordée aux agresseur·euse·s/harceleur·euse·s. La communauté universitaire dans son ensemble gagnerait à ce que les moyens alloués à prévenir et gérer les agressions et le mobbing sur le campus soient renforcés. Par exemple, grâce à des programmes de sensibilisation au harcèlement, pour mieux (re)connaître les situations problématiques et les dénoncer, rendre plus visible les solutions d’accompagnement des victimes d’abus, offrant soutien et conseils juridiques systématiques. Le plus urgent étant de créer des espaces d’écoute encourageant les personnes victimes à parler de leur situation et sortir de l’isolement.

En conclusion, ce qui s’est passé au Centre intégratif de génomique (CIG) n’est qu’un triste exemple de ce que subissent quotidiennement les femmes et les minorités de genre dans la société. Les milieux académiques ne sont pas épargnés: le sexisme, la misogynie et la transphobie sont des maux contre lesquels il faut lutter collectivement. Sans cela, les principes inscrits dans la Charte de l’Université resteront des voeux pieux. L’Université de Lausanne, de par son statut institutionnel d’exception devrait répondre au devoir d’exemplarité dans de tels cas. Car c’est seulement en adoptant une politique forte, intransigeante et exemplaire que l’Unil et la communauté dans son ensemble peuvent réellement prétendre entamer les changement nécessaires en matière d’égalité.

En espérant que cette lettre retienne toute votre attention, veuillez croire, Madame la Rectrice, Mesdames et Messieurs les membres de la direction, Mesdames et Messieurs les Membres de la Faculté de Biologie, Mesdames et Messieurs les membres du Bureau de l’égalité, en l’expression de nos sentiments distingués.

Collectif pour un campus solidaire et égalitaire