Le rectorat a décidé de mettre en place dès janvier 2017, une nouvelle augmentation masquée de la taxe universitaire. Il veut imposer aux étudiant-e-s ne possédant pas une maturité suisse, une somme de 150 CHF à titre de frais administratifs. Pour les étudiant-e-s possédant une maturité suisse, cette taxe coûterait 50 CHF. Cette augmentation rapportera la somme de 600’000 CHF au service d’immatriculation à l’université de Genève.
En tant que collectifs, organisation et associations étudiantes, nous nous opposons à cette hausse. Dans l’intérêt des étudiant-e-s, trois raisons nous motivent à agir.
Premièrement, cette mesure crée une discrimination entre les étudiant-e-s titulaires d’une maturité suisse et les autres étudiants. L’université de Genève, qui se targue d’être l’université la plus internationale d’Europe, participe en parallèle au discours de fermeture.
Deuxièmement, combler les trous dans le budget de l’université sur le dos des étudiant-e-s est scandaleux. Les frais d’études sont déjà un frein à l’accessibilité des études pour toutes. Cette mesure participe à la privatisation d’un service de l’université.
Troisièmement, alors que le rectorat s’était engagé à ne pas augmenter les frais d’études, il le fait sous d’autres formes, et cela sans consultations des associations et des étudiant-e-s.
C’est pourquoi nous – organisations, collectifs et associations étudiantes – nous réunissons pour bloquer cette hausse. Nous demandons le retour au statu quo et invitons à se réunir le 3 novembre pour un rassemblement festif. Nous appelons tou-te-s celles et ceux intéressés à nous rejoindre.