Communiqué de presse du rassemblement contre la hausse des taxes

Plus de 300 étudiantes[1] ont répondu à l’appel de la Plateforme «Stop la Hausse» ce jeudi soir sur le parvis du bâtiment d’Uni-Bastion. Avec le slogan «Hausse le son !», les organisatrices de l’évènement ont animé la soirée avec une ambiance festive accompagnée de musique, vin chaud et soupe aux légumes.

En rappel de l’Assemblée féministe de la veille (qui a rassemblé plus de 400 étudiantes) Caroline, membre de la CUAE, débute la première intervention: «Nous n’accepterons pas de sexisme au sein de nos espaces».

Par la suite, Alexia, au nom de la plateforme organisatrice de l’évènement a rappelé les principaux arguments de la Plateforme: «discrimination envers les étudiantes titulaires d’un diplôme étranger», «frein à l’accessibilité des études ainsi que privatisation d’un service de l’université» et «aucune consultation des étudiantes».

Les collégiennes, représentées en nombre par la Soupô et l’Association des Jeunes Engagé.e.s (AJE) ont pris la parole à travers la voix de Malou, membre de la AJE : « C’est toujours nous qui nous retrouvons dans la merde, que ce soit avec la réforme, les budgets, et puis ces taxes… Et pourtant, c’est nous l’avenir ».

Deux membres de la CUAE ont poursuivi en rappelant le paradoxe d’une université qui se dit «ouverte à l’Internationale» mais qui participe via cette mesure au renforcement des discours xénophobes.

L’association Xénope a insisté sur le fait que l’austérité touche non seulement les taxes d’études mais également les conditions de vie et notamment le logement.

L’association d’étudiant.e.s marxistes de l’UniGe (ASEMA) a finalement clos le rassemblement: « On ne se bat pas seulement pour nous, mais aussi pour les générations futures ».

Une fois le rassemblement dissout, les participantes sont parties en cortège à travers les rues de plainpalais, passant devant Uni-Dufour, par la rue de l’école de médecine et finissant à Uni-mail.

L’unité entre étudiantes était au rendez-vous. Ces dernières étaient nombreuses et déterminées à exiger le retrait de la décision du rectorat d’augmenter les frais d’études à l’Université de Genève.

[1] Les termes au féminin s’entendent également au masculin