Résumé du mois de décembre 2021

En ce début de mois de décembre, la CUAE a tenu son finissage de l’exposition des 50 ans de la CUAE. Le 3 décembre donc a eu lieu ce dernier évènement qui a clôturé l’exposition itinérante, dans les locaux du Silure. Après avoir fait le tour des différents bâtiments universitaires, l’idée de faire le finissage en dehors des murs de l’université était pour illustrer les liens importants que la CUAE entretient avec le réseau militant genevois extra-universitaire. 

La CUAE est en outre apparue dans les médias, au sujet de la mobilisation menée pour le retour des repas à 3 CHF et l’internalisation des services de restauration universitaire. Ainsi, la CUAE a été interviewée le 7 décembre à RadioLac et à la RTS.

La même semaine, la CUAE a été sollicitée par deux autres médias (TDG et 20 minutes, cette fois-ci par rapport à la décision du rectorat de maintenir les examens en présentiel. A ce sujet, la CUAE a publié une prise de position.

Suite à notre mobilisation dans la cafétéria d’Uni-Mail, des étudiant.e.x.s de l’IHEID (Institut des hautes études internationales et du développement) ont décidé d’occuper le 7 décembre la cafétéria du campus dudit institut, afin d’exiger la prise en compte de l’avis étudiant lors de la prise des décisions, une enquête sur des cas d’harcèlement sexuel qui ont eu lieu, et une meilleure rémunération des assistant.e.x.s, ainsi qu’une véritable équité entre étudiant.e.x.s suisses et étranger.e.x.s.

Le 9 décembre, nous avons participé aux ateliers organisés par la Tragédie autour de la thématique des espaces. Nous avons animé un atelier qui avait comme thématique les occupations, dans un sens large, auquel des personnes du collectif Porteous ont participé aussi. Des chercheurs de sciences sociales sur les espaces ont aussi intervenu à cette occasion. Cet évènement a connu un franc succès et de nombreuses personnes se sont rendues à l’ancien bâtiment de la Comédie pour participer à cet atelier. Ça a été l’occasion d’avoir de discussions très enrichissantes, un retour rétrospectif sur l’occupation de la cafétéria, et ouvrir de nouvelles perspectives de lutte.

Le 9 décembre aussi, nous étions présent.e.x.s à la manifestation des services publics, en menant un bloc étudiant. La solidarité avec le personnel des services publics apparaît plus que jamais comme une nécessité, et s’inscrit dans nos revendications d’internalisation et de modèle alternatif de la restauration universitaire. À cette occasion, nous avons pris la parole et prononcé un bref discours pour thématiser l’internalisation et montrer notre solidarité avec le personnel qui se mobilise.

La CUAE a en outre organisé un évènement au sujet de l’internalisation du service des cafétérias. Dès 16h nous étions devant l’université pour distribuer du vin chaud et tracter pour la discussion qui a eu lieu le soir même. Cette discussion s’est organisée en deux temps : d’abord les syndicats SIT et Unia nous ont présenté les enjeux d’une internalisation du service de restauration de l’université, les avantages, les exemples existants, etc. Cette petite présentation a été suivie d’une discussion collective à ce sujet, et plus largement à propos de la gestion des espaces.

La CUAE s’est en outre réunie avec l’AEL (association des étudiant.e.x.s en Lettres) au sujet de la cafétéria des Bastions pour constituer un groupe de travail. Le prestataire en charge de la cafétéria des Bastions a résilié le contrat 6 mois avant la fin de celui-ci, et par conséquent les Bastions se retrouveront dès janvier sans cafétéria qui fournisse un service minimal de restauration. Cette rencontre a été fructueuse et a permis de pouvoir faire remonter les préoccupations estudiantines auprès des responsables de l’université. 

Enfin, le jeudi 16 décembre la CUAE a co-organisé une conférence autour du livre “Nous vous écrivons depuis la révolution – récits de femmes internationalistes au Rojava” en présence de deux des autrices. Ce livre, écrit par 12 militantes parties au Rojava, présente leur ressenti et leur expérience de cette révolution en tant que de femmes internationalistes et les différentes structures autonomes des femmes au Rojava. Car si l’on a souvent entendu parlé du rôle militaire que jouent les combattantes kurdes ou internationalistes des YPJ (unités de défense des femmes), on connaît souvent malheureusement moins le rôle de premier plan que joue aussi le mouvement autonome des femmes dans la société et dans les structures civiles du Rojava. Cette rencontre a connu un franc succès, et des échanges pertinents et constructifs ont pu avoir lieu à la fin de cette conférence.