La CUAE prend acte des résultats des élections à l’assemblée de l’université. Nous félicitons les étudiantes élues et espérons qu’elles défendront les intérêts des étudiantes et de l’université indépendamment de leur faculté d’origine. Le taux de participation a été très faible, comme chaque année, ce qui n’est pas très étonnant. On peut trouver tout un tas d’hypothèses pour expliquer ce désintérêt des étudiantes à élire des candidates dans des organes sans poids décisionnel, avec un rôle consultatif et de « diffusion de l’information » (sic !). Ce que nous avons constaté, c’est que rien n’a été fait du côté du rectorat pour faire de cet élection un évènement, trop occupé qu’il était par son 450e : l’organisation a été déficiente, le personnel en nombre mais absolument pas au fait des modalités de vote, etc.. Il devient dès lors de plus en plus difficile d’imaginer, même en étant optimiste et créative, que le rectorat accorde une quelconque importance à cette assemblée de l’uni et à l’avis qu’elle pourra émettre.
Maintenant que l’assemblée est élue, nous pourrions espérer qu’elle se mette au travail dans un esprit d’échange constructif où tous les avis peuvent être exprimés, écoutés et pris en compte, et non pas seulement entendus d’une oreille distraite. Mais le souvenir d’un conseil de l’université qui, malgré des prérogatives plus importantes, était téléguidé dans son travail par le rectorat ne nous laisse toutefois que très peu d’espoir sur les « dysfonctionnements » prévisibles du futur organe. Il appartient donc aux membres élues de démontrer la capacité (toute théorique) de l’assemblée à prendre des décisions indépendantes du rectorat et du conseil d’état, pour mener à bien l’élaboration du statut qui servira de loi d’organisation générale de l’université. Ce statut pourrait refléter mieux que ces élections l’esprit démocratique qui devrait être celui d’une université « autonome » qui prend avant tout en compte l’avis de celles et ceux qui y travaillent et y étudient. Mais qui y croit encore ?