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Activités Actualités

FAQ Vaccination

Pendant plusieurs semaines, la CUAE a collaboré avec l’AEMG pour écrire, avec l’aide de la Direction Générale de la Santé, une FAQ sur la vaccination.

Face à une nouvelle augmentation des cas de COVID en Suisse, nous espérons ici proposer des pistes de réponses à plusieurs questions courantes autour des vaccins contre le COVID. Nous espérons répondre à des idées reçues sur le vaccin avec des personnes informées.

Notre volonté est aussi de distinguer le problème politique du pass sanitaire et la question de santé publique du vaccin. La CUAE est très critique par rapport au pass sanitaire et à la gestion politique de la crise sanitaire en général. Il ne s’agit toutefois pas ici de ces questions, mais bien plutôt d’une campagne pour promouvoir la vaccination.

Nous avons à cœur d’éviter un retour des enseignements en distanciel et tous les problèmes, notamment de santé mentale, qui y sont rattachés.

Nous soutenons donc activement la vaccination tout en restant hostiles aux brevets et à la distribution inégale des doses vaccin. Nous continuons de lutter contre le système économique qui enrichit des entreprises privées et qui néglige la santé d’une partie importante de la population mondiale.

Vous trouverez des extraits de la FAQ sur nos réseaux sociaux et en intégralité sur le site de l’AEMG.

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[Communiqué officiel]

Uni-mail, 12 novembre 2021.

Suite aux négociations de ce matin avec le Rectorat, nous considérons que les garanties se réunissent pour lever temporairement l’occupation de la cafétéria d’Uni-mail. La confiance avec le Rectorat a été enfin reétablie pour prendre collectivement cette décision. 

En premier lieu, il a été accordé que les restaurants de l’Université de Genève proposeront des repas, au plus vite, à des prix abordables à touxses. Un pointage sur ce premier engagement sera fait lors de la semaine du 6 décembre, laissant ainsi le temps nécessaire à la faisabilité de cette mesure. Une fois instauré, un suivi sera établi pour garantir la qualité des assiettes.

Deuxièmement, le modèle des cafétérias tel qu’on l’a connu jusqu’à maintenant est remis en question. Dans le délai d’une semaine, une concertation avec la gérance privatisée des cafétérias sera agendé pour les rendre inclusives à des activités non-marchandes et répondre aux besoins concrets de la communauté universitaire. Dans ce sens, on abordera le projet d’autogérer occasionnellement la cuisine pour servir des repas pour la communauté universitaire sur les lieux. 

Troisèmement, le Rectorat s’engage à protéger les droits syndicaux des employe·x·s des caféterias sans exceptions. Par ailleurs, on ouvre le dossier sur l’internalisation totale de l’ensemble du service de restauration universitaire. Un groupe de travail sera crée pour aborder ce changement de paradigme.

Enfin, le rectorat s’engage, par écrit, à financer la FARCE – épicerie gratuite pour étudiant·e·s.

Notre départ sera progressif. Dès ce soir, nous commençons à nettoyer et ranger l’espace pour que les employé·x·s puissent le retrouver dans les meilleures conditions. Le départ officiel aura lieu le mardi 16 novembre au matin, deux semaines après l’occupation.

Pendant quatorze jours, nous aurons offert, en moyenne, 600 repas à prix libre.

Pendant quatorze jours, nous aurons fait des rencontres inatendues et partagé des moments exceptionnels et inoubliables.

Pendant quatorze jours, nous aurons mis nos corps pour obtenir des droits collectifs. 

Pendant quatorze jours, nous aurons écrit un nouveau chapitre des 50 ans d’histoire de lutte estudiantine à l’Université de Genève.

Pour célébrer cette victoire, nous invitons toute la communauté universitaire et sympathisant·x·s à nous rejoindre ce lundi 15 novembre au dernier repas que nous cuisinerons à midi. Le repas sera suivi d’une conférence de presse.

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Occupation sans faim

Communiqué de presse envoyé lors de l’occupation de la cafétéria d’Uni-Mail le 3 novembre

Depuis mardi matin, la CUAE, le syndicat étudiant, occupe une des cafétérias d’Uni-Mail. Cette action s’inscrit dans la mobilisation pour le retour des repas à 3 CHF. Ces repas, mis en place entre mai et juin dernier, ont été supprimés alors qu’ils sont de toute évidence essentiels pour nous. La précarité étudiante n’est plus à prouver ; les chiffres effrayants de l’épicerie gratuite la Farce et des demandes d’aide financière de l’université ne sont que le reflet des files d’attente interminables qui se forment lors de nos bouffes pop’ prix libre. Cela fait 3 semaines que la CUAE organise de tels événements pour visibiliser la précarité alimentaire et offrir un repas de midi sain et bon marché à de nombreuses personnes. L’accès à de tels repas est un droit et il est du devoir de l’université de les fournir à tout le monde.  

La décision d’occuper la cafétéria fait suite au refus catégorique du rectorat et du conseil d’état d’envisager le retour des repas à 3 CHF. Le dialogue ayant été rompu, nous avons trouvé un autre moyen de nous faire entendre. Mardi 2 novembre, les étudiant.e.x.s ont servi plus de 600 assiettes prix libre dans les espaces occupés et réappropriés. Nous appelons tous les collectifs, étudiants ou non, à nous rejoindre et à occuper leurs propres espaces pour lutter contre la précarité alimentaire.

Nos 4 revendications sont les suivantes :

  1. Le retour des repas à 3 CHF pour tout le monde, tout de suite et pour toujours.
  2. Un modèle de cafétérias radicalement différent : pour une internalisation du service de restauration, avec les étudiant.e.x.s et les travailleureusexs réellement impliqué.e.x.s dans les décisions sur les cafétérias et des prix libres pour tout le monde. Avec des garanties d’emploi et de bonnes conditions de travail pour les personnes actuellement salarié.e.x.s des entreprises privées actives dans nos cafs.
  3. Un financement pérenne de la part de l’uni pour l’épicerie gratuite La Farce.
  4. Une semaine de révision dans toutes les facs pour le semestre de printemps.

Le contact avec le rectorat a été établi, mais n’a toujours pas abouti sur du concret. Nos besoins et nos revendications sont comme souvent ignorées ou méprisées. Tant que le rectorat ne nous aura pas offert de garanties, nous camperons (littéralement) sur nos positions !!!

Avec le soutien de :
Le Nadir (AEEA)
La Tragédie
La Farce
Le SIT
Les Foulards Violets
L’ASEMA
L’Etincelle
Jeunes POP Genève
Jeunesse Solidaire GE
La Julienne
ACIL
AEAC
Quartier libre Clendy-Dessous
CELVS
Reflexion décoloniale
AJP-UNI
Ensemble à Gauche
LibrAdio
La Soupe HEAD
Climate Strike Unige-HES
Collectif Engageons les Murs
CRAQ
Outrage Collectif
Collectif Genevois de la Grève Féministe
La Grève du Climat UNIGE
Portéous
Le Silure
Malagnou
Bassment
AEAC
Decolonial Action Network (IHEID)
AEL
GIRAF
SUD ep
Comité SSP-Hautes-Ecoles
Sindy (HEAD)
Zelig
ACCORDER
Le SSP
AELLA
AEHES
La Ciguë
Les Jeunes vert-e-x-s
Sindacato Indipendente degli Studenti e Apprendisti (SISA)
Think Out


Revue de presse:
02.11.21
Renversé: https://renverse.co/infos-locales/article/occupation-en-cours-pour-des-repas-a-3chf-3287
Le Courrier: https://lecourrier.ch/2021/11/02/occupation-sans-faim-a-uni-mail/
Ensemble à Gauche: https://eag-ge.ch/eag-soutient-le-mouvement-etudiant-pour-des-repas-a-3-francs/
Regardirect: http://www.regardirect.ch/-/new/actualite/occupation-de-la-caftria-de-lunige-pour-des-repa
La TDG: https://www.tdg.ch/des-etudiants-occupent-la-cafeteria-duni-mail-449408838182
Léman Bleu: https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualites/Geneve/Les-repas-a-3-CHF-bloquent-la-cafeteria-d-Uni-Mail.html

03.11.21
Le Temps: https://www.letemps.ch/suisse/geneve-etudiants-occupent-une-cafeteria-demander-retablissement-repas-3-francs
News-in-24: https://news.in-24.com/news/245806.html

04.11.21
Le Courrier: https://lecourrier.ch/2021/11/04/precarite-etudiante-tout-le-monde-campe-sur-ses-positions/
La TDG: https://www.tdg.ch/apres-barnier-un-autre-candidat-a-la-presidentielle-a-geneve-309820430679

05.11.21
Le Courrier: https://lecourrier.ch/2021/11/05/on-ne-peut-pas-etudier-sans-manger/
20 minutes: https://www.20min.ch/fr/story/des-etudiants-squattent-la-cafeteria-pour-des-repas-a-3-fr-517899756921
Forum de la RTS: https://www.rts.ch/audio-podcast/2021/audio/le-grand-debat-etudiants-toujours-precaires-25775827.html
Gauchebdo: https://www.gauchebdo.ch/2021/11/05/pour-des-repas-accessibles-a-luniversite-de-geneve/

Tribune de Genève : https://www.tdg.ch/les-etudiants-se-mobilisent-maintenant-aussi-de-nuit-914221181967

Le Dauphiné libéré : https://www.ledauphine.com/education/2021/11/05/geneve-les-etudiants-occupent-le-resto-u-et-reclament-un-repas-a-3-francs

06.11.21

Le Dauphiné libéré : https://www.ledauphine.com/social/2021/11/06/a-geneve-les-etudiants-veulent-un-repas-a-3-francs-contre-8-9-francs-actuellement-(environ-8-50-euros-)

15.11.21 et 16.11.21

Le Dauphiné libéré : https://www.ledauphine.com/education/2021/11/15/l-occupation-de-la-cafeteria-d-uni-mail-par-les-etudiants-terminee

Leman Bleu : https://revue-presse.unige.ch/articles/download/32458

RTS : https://www.rts.ch/audio-podcast/2021/audio/des-etudiants-liberent-une-cafeteria-de-l-unige-apres-deux-semaines-d-occupation-25778619.html

RadioLac : https://www.radiolac.ch/actualite/la-cafeteria-duni-mail-liberee-apres-deux-semaines-doccupation/

20 minutes : https://www.20min.ch/fr/story/les-etudiants-libere-la-cafeteria-de-luni-apres-15-jours-doccupation-470930925183

Tribune de Genève : https://www.tdg.ch/apres-deux-semaines-doccupation-de-la-cafeteria-les-etudiants-levent-le-camp-826246248715

19.11.21

SolidaritéS : https://solidarites.ch/journal/398-2/une-occupation-sans-faim-de-la-cafeteria-d-uni-mail/

24.11.21

20 mintes : https://www.20min.ch/fr/story/letat-va-subventionner-des-repas-a-5-francs-a-luni-723752894555

Heidi News : https://www.heidi.news/apprendre-travailler/retour-des-repas-bon-marche-pour-etudiants-a-l-unige

Tribune de Genève : https://www.tdg.ch/le-repas-a-3-francs-ne-passe-pas-celui-a-5-francs-oui-426768864070

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Politique universitaire

Discours du 19 octobre 2021

Bonjour à touxtes, merci d’être venuexs si nombreuxes et bon appétit!

On est la CUAE et on a organisé cette bouffe pop aujourd’hui pour parler des repas à 3 CHF. Pour les personnes qui n’étaient pas à l’uni l’année passée ou pour celles qui auraient oublié, on va faire un petit rappel de toute la situation par rapport à ces fameux repas à 3 CHF.

L’année passée, un groupe de travail de la CUAE a été formé pour visibiliser la détresse étudiante et y trouver des solutions. Les conditions d’études à l’UNIGE ne sont déjà pas géniales en temps normal, mais avec le COVID c’était l’hécatombe. Isolation sociale, stress accru, problèmes d’argent… beaucoup d’entre nous n’arrivaient pas à s’en sortir.

En réponse à ça, un de nos groupes de travail a fait en sorte que des repas à 3 CHF soient mis en place à partir du 3 mai pour permettre aux étudiant.e.x.s d’accéder à une alimentation saine et bon marché. Cette victoire des repas à 3 CHF a eu des effets spectaculaires. Peut-être que vous vous en souvenez, du jour au lendemain, des files d’attentes immenses se sont formées devant les caf’. On n’aurait pas pu avoir une preuve plus parlante du besoin qu’on a de ces repas à 3 CHF.

Pourtant, vous l’avez remarqué, à cette rentrée, les repas à 3 CHF étaient les grands absents des menus des cafétérias. Que s’est-il donc passé? Est-ce que vous êtes devenuexs milliardaires, vous? Est-ce que la crise du COVID est finie? Est-ce que le rythme académique s’est ralenti? Non, rien n’a changé et les repas à 3 CHF sont toujours aussi

indispensables. L’université et l’Etat ont tout simplement refusé de continuer à les financer.

L’année passée, les repas étaient financés par des fondations privées qui ont refusé de continuer à sortir l’argent. En juin, le parti socialiste, en bon opportuniste, a déposé une motion au Grand Conseil pour prolonger les repas à 3 CHF pour l’année académique 2021- 2022. Cette motion a été acceptée. Le parlement genevois est donc en faveur des repas à 3 CHF à l’université. Sauf que le gouvernement n’est pas obligé de suivre les recommandations de son parlement. Malgré les revendications étudiantes, malgré l’approbation du parlement, malgré les tentatives de négociations du rectorat, le conseil d’état a tout simplement dit “non”. C’est Anne Emery-Torracinta, la conseillère d’état socialiste en charge du DIP qui a refusé d’entrer en matière. On l’avait invitée à manger aujourd’hui et à nous expliquer son refus, mais malheureusement je ne la vois pas, je crois qu’elle n’est pas venue…

De son côté, le rectorat nous a très mollement représenté auprès du conseil d’état et n’a rien obtenu des concessions qu’il avait déjà formulées dans le but d’obtenir la poursuite de ces repas. L’argument que la conseillère d’état socialiste lui a sorti est qu’il ne serait soi-disant pas juste de financer toutes les étudiant.e.x.s car beaucoup n’ont pas besoin de ces repas à 3 CHF. Mais on sait très bien que le jour où les repas à 3 CHF seront revenus et qu’il y aura une énorme file d’attente dans les couloirs de l’uni, les riches étudiant.e.x.s utiliseront leur capital économique pour aller se payer un tacos à 15 balles et économiser du temps. Et c’est tant mieux pour elleux. En réalité, cet argument vise uniquement à nous diviser entre deux catégories : les étudiant.e.x.s légitimes et les étudiant.e.x.s illégitimes, celleux qui ont le droit d’obtenir un repas à 3 CHF et celleux qui ne l’ont pas. Ça permet de ranger beaucoup d’étudiant.e.x.s dans la catégorie “illégitime” et de ne pas sortir les sous-sous pour leur payer ce à quoi iels ont tou.te.x.s droit, une alimentation saine et bon marché.

Imaginez qu’on applique une politique aussi absurde pour chaque service proposé à l’université. Car oui, nous pensons qu’il est temps que la nourriture saine à l’uni devienne un service et pas un bien précieux, difficile à acquérir. Les étudiant.e.x.s doivent-ielles prouver leurs difficultés économiques pour avoir accès à un bâtiment convenablement chauffé ? Les tarifs pour les impressions dans les bâtiments universitaires ne sont-ils pas identiques pour tout.e.x.s ? Les cours culturels ou les cours de sport organisés par l’uni différencient-ils les étudiant.e.x.s sur la base de leurs ressources économiques ? Nous voyons bien que cet argument ne tient pas et qu’il n’est sorti que quand ça les arrange.

Imaginez maintenant qu’on applique une politique aussi absurde : il est insensé que l’on doive justifier l’accès à de la bouffe pas chère à chaque passage à la caisse. En plus de ça, on exclurait beaucoup d’étudiant.e.x.s des repas à 3 CHF, celleux qui ne sont juste pas assez pauvres selon les conditions de l’uni et juste pas assez riches pour aller claquer 15 balles chaque midi. Une alimentation saine est un droit qui s’applique à tout le monde, sans besoin de justification !

Le rectorat peut se rassurer, même avec des repas à 3 CHF dans les cafétérias universitaires, l’université sera toujours le lieu où les classes friquées se rencontrent et se reproduisent. Ces repas à 3 CHF ne sont qu’un tout petit pas en direction de l’égalité des chances tant prônée par notre rectorat chéri. Là où les parents pleins de thune subventionnent les taxes universitaires, l’appartement et les repas de leurs progénitures , les autres devront souvent conjuguer études, job précaire et parfois vie de famille pour avoir suffisamment de sous pour survivre. Pour cette rentrée, 1’200 étudiant.e.x.s se sont inscrit.e.x.s à la Farce, cette association d’étudiant.e.x.s bénévoles qui distribue gratuitement de la nourriture. Le hic, dont personne dans les bureaux de l’uni ne veut tirer la conséquence, c’est que l’association n’a une capacité que de 330 places et que 3 personnes sur 4 se retrouve à devoir attendre la semaine d’après.

Une alimentation saine et bon marché est un droit qui doit aussi s’appliquer en dehors de l’université, indifféremment du statut d’étudiant.e.x. C’est la raison pour laquelle on revendique des repas à 3 CHF pour tout monde. C’est là que l’uni doit prouver qu’elle est vraiment ouverte sur la cité, comme elle aime se prétendre l’être. Avec une telle mesure, on pourrait enfin inviter nos potexs qui ne sont pas à l’uni à venir manger avec nous dans les caf, on aurait un mélange des population extraordinaire et l’uni n’en ressortirait que plus riche. Elle deviendrait un lieu de rencontre incontournable pour manger à midi, ce qu’elle peine à devenir de manière générale.

On ne vous apprendra rien, les repas à 3 CHF ont toutes les raison du monde d’être reconduits cette année, et même au-delà. Mais les technocrates qui sont payés 15’000 balles par mois pour bosser dans leurs bureaux n’ont vraisemblablement pas compris les cris d’alarme qu’on lance depuis le début de la crise du covid. Faisons donc un petit rappel. Tout d’abord la crise n’est pas finie et risque de durer encore des années ; beaucoup d’étudiant.e.x.s n’ont pas retrouvé leur job d’avant pandémie et beaucoup risquent de galérer à en trouver ces prochaines années. Economiser plusieurs francs par jour pour manger fait une différence énorme pour beaucoup d’entre nous. Des repas bons et accessibles à l’uni nous permettent aussi d’économiser de la charge mentale et du temps, que l’on peut consacrer à nos études. Préparer chaque matin son tupperware est une charge qui a des conséquences inconnues pour les hauts fonctionnaires de l’uni ou de l’état qui jugent ça anodin. Et la détresse psychologique pendant cette crise de toute la population, et des étudiant.e.x.s en particulier, a laissé des plaies béantes que l’on peut panser en recréant des espaces collectifs, accessibles à tou.te.x.s sans discrimination, où l’on peut manger, discuter, rigoler, bref retrouver la joie de vivre.

Mais tous ces avantages des repas à 3 CHF, bien qu’ils aient été soulignés par la crise du covid, ne sont pas propres à la période que nous vivons. Ils sont valables en tout temps. Et c’est pourquoi les repas à 3 CHF doivent se poursuivre même après la crise.

Mais le refus catégorique auquel on fait face actuellement révèle un autre problème, bien plus profond : celui du modèle économique de nos cafétérias. Si aujourd’hui on refuse de rendre la bouffe des caf accessible à tout le monde, c’est parce que les cafs n’ont jamais été pensées pour nous mais pour les entreprises privées qui y font de très bonnes affaires avec l’argent qui sort de nos poches. Si on veut voir perdurer des repas à 3 CHF et imaginer des cafs réellement inclusives, faites pour nous tou.te.x.s, étudiant.e.x ou pas, il va falloir dégager ce modèle capitaliste et mettre en place quelque chose de radicalement différent. On propose donc de virer ces profiteurs et de nous laisser auto-gérer nos cafs, afin d’y créer des jobs étudiants et que les politiques alimentaires qui s’y appliquent soient entre nos mains. Un tel modèle devrait être financé de manière pérenne par l’uni et suffisamment pour qu’on puisse y appliquer des prix libres, conditions d’une sortie partielle des logiques capitalistes qui excluent aujourd’hui beaucoup trop de personnes de nos cafs.

Mais on parle de quoi depuis le début ? On parle de nos conditions d’études qui sont chaque année méprisées, attaquées et affaiblies. En témoigne la volonté du rectorat, au semestre passé, de maintenir la surveillance numérique des examens en ligne, jusqu’à cautionner l’utilisation de TestWe par GSEM, un logiciel de reconnaissance faciale. La cercle vicieux dans lequel sont entrainées nos conditions d’études doit être inversé. Et les repas à 3 CHF sont une première brèche pour avoir une école qui nous ressemble, qui est à nous. C’est aussi la raison pour laquelle on revendique une semaine de révision pour toutes les facultés au semestre de printemps. C’est une mesure complémentaire aux repas à 3 CHF qui, comme eux, nous permet de réviser plus longtemps et réduit beaucoup notre stress pendant la période d’examens.

Et c’est à nous de revendiquer ces repas à 3 CHF. On a vu ce que ça donnait quand c’est le rectorat qui va parler en notre nom au conseil d’état. Il est bien gentil quand il nous fait comprendre qu’il faut attendre, comme si on était pas pressé.e.x.s ! Nous, c’est maintenant qu’on en a besoin ; un estomac ça n’attend pas ! C’est donc à nous de les reprendre, et de prendre les cafs au passage. Non seulement on en a besoin, mais on en est capable.x.s. Et ça, on va continuer à le leur montrer.

On ne veut pas d’austérité dans nos formations et on veut du fric pour la fonction publique et notre bien-être !

Rdv donc mardi prochain pour une autre bouffe pop’ devant uni-mail, et si le dialogue n’est pas réengagé d’ici là, on durcira le ton.
D’ici là, on va s’organiser pour la suite ce jeudi à 16h30 et si vous êtes motivé.e.x.s et que vous voulez plus d’infos, on vous invite à nous laisser votre num et rejoindre le groupe Telegram qui coordonne nos actions.

La précarité alimentaire c’est aussi une affaire universitaire ! Merci de votre attention !

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Activités Actualités Résumé du mois

Résumé du mois septembre 2021

Au cours du mois de septembre, et comme à chaque rentrée, la CUAE a été très active.

La première partie du mois a été consacrée à la création des derniers éléments de l’exposition en l’honneur des 50 ans la CUAE. Le vernissage a eu lieu le 11 septembre en présence de nombreu.ses.x ancienn.e.x.s dont un membre fondateur qui faisait partie du premier comité en 1971. Ensuite, l’exposition a transité par Uni-Mail et les Bastions et elle était visible à Sciences 2 jusqu’au vendredi 8 octobre.

Le lundi 13 septembre a marqué le début des Welcome Days auxquels les premières années ont pris part en participant aux événements de plus de vingt associations étudiantes. La CUAE a organisé une bouffe pop’ sur la terrasse devant le Nadir. Le soleil était au rendez-vous et une quarantaine de personnes intéressées par nos activités sont venues en profiter et se renseigner grâce de notre infokiosk militant.

Le 13 septembre a aussi marqué le début du pass sanitaire obligatoire à l’université. La CUAE a réagi en prenant position et en formulant des revendications, dont le maintien de la gratuité des tests à l’uni sans condition et largement pour les étudiant.e.x.s. Ce qui a été finalement partiellement garanti.

La semaine suivante, c’était la rentrée et en présence !  La CUAE a tenu ses traditionnels stands pour distribuer les 5’500 agendas-guides qui sont partis comme des petits pains.

La CUAE a organisé la séance permis B le mardi 28 septembre. Le même soir, elle a apporté son soutien au collectif de réflexion décoloniale qui demande le déboulonnement du buste du théoricien racialiste Carl Vogt.

La rentrée en présence a aussi permis le retour des ateliers de français gratuits de la CUAE. Les bénévoles ont répondu présent.e.x.s et l’année s’annonce bien.

Ne manquez pas l’Assemblée générale de la CUAE qui aura lieu le mercredi 13 octobre en MR060 !

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Activités Actualités Fonctionnement

Offre d’emploi – secrétaire permanent.e.x – 40%

1 octobre 2021

La Conférence Universitaire des Associations d’Étudiant.e.x.s (CUAE) cherche un.e.x secrétaire permanente.x à 40%.
Entrée en fonction: 1er janvier 2022 (ou à convenir)


Profil souhaité:
– Être étudiant.e.x immatriculé.e.x à l’Université de Genève.
– Être disponible pour deux ans au minimum.
– Avoir une bonne expérience des milieux associatifs de l’université.
– Aisance orale et communicationnelle nécessaire.
– Être motivé.e.x par les activités politiques et syndicales de la CUAE.
– Être en accord avec les valeurs de la CUAE (cf. les statuts).
– Être à l’aise avec les outils informatiques courants.
– Être disponible (horaires irréguliers, souvent le soir).
– Capacité à travailler de façon autonome et en équipe ; avec deux autres secrétaires permanent.e.x.s et en coordination avec le comité de l’association.
– Des connaissances d’autres langues que le français seront valorisées
– Des bonnes connaissances des institutions académiques genevoises ainsi que de la politique universitaire suisse sont un sérieux atout.
– La connaissance et/ou l’intérêt pour les réseaux associatifs et militants de Genève est fortement valorisé.

Les secrétaires permanent.e.x.s sont chargé.e.x.s de tenir des permanences d’aide aux étudiant.e.x.s, d’assurer le fonctionnement quotidien de l’association, et d’apporter un soutien aux projets en cours.


Vous trouverez plus d’infos sur les activités de l’association sur notre site internet: www.cuae.ch


Pour toute question ou renseignement nécessaire sur le poste, n’hésitez pas à nous solliciter.


Les dossiers (lettre de motivation + CV) sont à envoyer jusqu’au 1er novembre 2021 à l’attention d’Andreu Gesti Franquesa :
par e-mail à cuae@unige.ch
ou par voie postale à:
CUAE – c/o Uni Mail, 40 boulevard du Pont-d’Arve – 1205 GENÈVE

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La revue Sirène

Sirene (2020) Herrschaftskritik Widerstand Emanzipation

La nouvelle édition de la revue interuniversitaire Sirène est là ! Elle rassemble des contributions critiques de divers établissements d’enseignement en Suisse. Cette édition contient notamment l’article “Racisme sructurel: L’UNIGE complice” écrit par la CUAE .

Elle est consultable sous format pdf et une version imprimée peut aussi être commandée.

Éditeurice.x.s
Gilles Rosset, Nicholas Lussi, Pilar Felix, Stephy-Mathew Moozhiyil, Thiemo Legatis

Auteurice.x.s
Avji Sirmoglu und Christoph Ditzler (Internetcafé Planet13 Basel), CUAE (Genève), Feministisches Hochschulkollektiv Zürich, Feministisch.Ius ((F.Ius) Zürich), Jeanne Feulliet & Jan Gerber, Kritische Politik Zürich (kriPo ZH), Lange Nacht der Kritik Basel, Lumos (Jennifer Widmer und Luca Keiser, Luzern), Offener Hörsaal Basel (Eva-Maria Waibel, Jaël Steiner, Annalena Durrer & Simone Keller), Socordia (Feministische Student*innenverbindung Uni Basel), SUD Étudiant-e-s et Précaires Lausanne, Tobias Studer & Christophe Roulin (Dozierende an der FHNW)

Contact/Commander un exemplaire
basel@langenachtderkritik.ch

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Activités Actualités

La CUAE fête ses 50 ans

Du 20 septembre au 8 octobre la CUAE célèbre ses 50 ans ! Pour l’occasion, une exposition itinérante sera présente successivement dans 3 bâtiments universitaires différents : uniMail – Bastions – Sciences II.

Un demi-siècle d’existence de notre organisation, il y a de quoi exposer !

L’exposition propose une mise en perspective des thématiques et sujets chers à la CUAE au travers d’artéfacts symboliques et d’archives historiques.

Venez découvrir les moments les plus marquants de 50 ans de luttes estudiantines ! Ce sera l’occasion de repartir avec le nouvel agenda-guide 2021-2022, et d’admirer ses ancêtres.

Vu dans le journal de l’unige :
https://www.unige.ch/lejournal/archives/2021-2022/lejournal-57/

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Politique universitaire

L’apogée de la merde

La nouvelle est tombée il y a quelques jours : la rentrée universitaire sera accompagnée du pass sanitaire, qui devra être présenté pour aller en cours, à la bibliothèque, à la cafétéria et aux activités culturelles et sportives ainsi qu’à tout évènement rattaché à l’université. Si le COVID était déjà un gigantesque merdier, là, c’est l’apogée. En arriver à devoir sacrifier le libre accès à l’éducation et à l’information pour contenir la circulation du virus est choquant et révoltant.

Vous préférez la peste ou le choléra?

La polarisation du débat public entre “anti-pass” et “pro-pass” nous enferme dans une dichotomie stérile alors que la situation à laquelle nous devons faire face est très complexe. Ce climat destructeur rend impossible le développement d’une réflexion rationnelle qui permettrait de trouver une solution acceptable et collective.

Alors, anti-pass ou pro-pass? Dans quel camp se ranger lorsque les deux possibilités qu’on nous propose sont insatisfaisantes ? Accepter un contrôle continu discriminatoire afin de retrouver un rythme de vie “normal” ou préférer un taux d’occupation des salles à deux tiers synonyme de prolongation des problèmes liés à l’enseignement en ligne et de risques sanitaire plus élevés ? Comment choisir entre deux options entraînant la perte de toute une série de droits fondamentaux ?  

Si le passe sanitaire est à présent estimé nécessaire, c’est parce que la crise du COVID-19 a été gérée de manière néfaste depuis le début. N’est-il pas un peu facile pour les autorités de légitimer l’utilisation d’un outil aussi extrême pour nous sortir du pétrin dans lequel elles nous ont elles-mêmes fourré.e.x.s ? Nous refusons de nous laisser berner par l’argument qui présenterait le passe sanitaire comme l’unique solution, utilisée à présent à cause de “l’absence d’autres choix”. Les bons choix auraient dû être faits depuis le début de la pandémie, notamment en priorisant le social sur l’économique, et même avant, en prenant des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique, entre autres. 

La mise en place du pass sanitaire à l’université implique de graves problèmes. Le fait de subir des contrôles d’identité constants devient chaque jour plus proche de la réalité que de la dystopie. Rappelons également que pour de nombreuses personnes, telles que les personnes précaires, les personnes sans-papiers, les personnes racisées ou les personnes trans, la question du contrôle d’identité et du contact avec les agents de sécurité est un réel enjeu. Ce sont des situations dangereuses et humiliantes qui participent également à des dynamiques d’exclusion de l’espace public. En outre, prendre l’habitude d’être fliqué.e.x partout augmente notre tolérance vis-à-vis de la répression et de l’autoritarisme.

Le pass est clairement un outil nauséabond et son utilisation nous répugne.

Dans le cas de l’université, l’idée que l’éducation et l’espace public seront désormais soumis à un contrôle d’identité est terrifiante. Mais cette tendance n’est pas nouvelle et prolonge la dérive sécuritaire de notre société qui a lieu depuis le début de la crise. Au sein de l’université, elle s’est traduite par la surveillance sanitaire dans les bâtiments académiques effectuée par des agents de sécurité privés et par la surveillance numérique des examens en ligne. En dehors de ses murs, on a vu la “carte COVID” jouée plus d’une fois pour réprimer de manière accentuée les manifestations politiques.

Une situation sanitaire désastreuse

Nous refusons fondamentalement les limitations d’accès à l’éducation. Mais la réalité que nous subissons est autre que celle que nous souhaitons. Nous ne pouvons pas négliger et ignorer l’urgence de la situation sanitaire et la pertinence de l’application de mesures qui freinent l’avancée du virus.

La Suisse, et Genève en particulier, connaissent à l’heure où nous écrivons une augmentation drastique du nombre de personnes infectées et par conséquent du nombre de personnes décédées et se trouvent parmi les plus hauts en Europe. Face à ces chiffres épidémiologiques dramatiques, nous appelons à la solidarité et à la responsabilité collective pour arrêter l’évolution de la maladie. La vaccination contre le COVID, qui engendre tant de polémique, est néanmoins un outil pour combattre la pandémie. La nécessité d’atteindre l’immunité collective apparaît aujourd’hui plus importante que jamais. 

Alors certes, tout le complexe industrio-pharmaceutique qui est derrière la production des doses de vaccination bénéficie de la privatisation des modes de production. C’est intolérable. Nous aspirons à une société dans laquelle la santé publique sert tout le monde sans discriminations.

Mais l’enrichissement des grandes multinationales pharmaceutiques inhérent au système capitaliste, n’empêche pas la sûreté, l’efficacité, et l’importance de la vaccination.

Nous soutenons la vaccination car c’est un acte de solidarité avec les personnes à risque, les personnes vulnérables, les personnes précaires et les personnes avec peu de moyens – en d’autres termes, avec celleux qui souffrent le plus des conséquences de la pandémie.

Non à une solidarité hypocrite

La solidarité est donc indispensable. Nous déplorons pourtant qu’elle soit uniquement envisagée au travers d’un prisme individualiste dans lequel la responsabilité de la pandémie repose sur des gestes et attitudes individuelles. Pour qu’elle mérite son nom, la solidarité doit être collective et bâtie sur des liens sociaux égalitaires.

Entendre les puissants invoquer la solidarité pour promouvoir le vaccin fait saigner nos oreilles et nous révolte.

Où est leur solidarité quand les vaccins n’appartiennent pas au domaine public, quand les doses ne sont pas partagées à l’international et quand les actionnaires s’enrichissent avec les aides étatiques? 

Feu au capitalisme

A lui tout seul, le vaccin n’est pas suffisant. Il est aujourd’hui urgent de remettre en question les rapports sociaux et écologiques qui nous ont mené.e.x.s à une situation pareille. Il faut en finir avec le système capitaliste et toutes les dominations qui traversent notre société. Il est aberrant de continuer à vivre dans un système qui donne continuellement naissance à des crises de toute nature. Et l’université a assurément un rôle à jouer dans ce processus.

En effet, jusqu’ici, elle n’a pas assez mis son pouvoir politique et sa capacité à produire des savoirs critiques pour lutter contre la pandémie en questionnant le système qui l’a engendrée. Pour que l’université réponde à son devoir d’ouverture sur la cité, c’est surtout en temps de crise qu’elle doit agir pour le prouver. Elle doit, par sa production de savoir, contribuer à résoudre les problématiques majeures qui traversent la société, et œuvrer pour la justice sociale et un monde meilleur. Un des rôles de l’université doit être de penser le vaccin comme un outil parmi d’autres à disposition de la société, l’appréhender rationnellement pour dépasser les débats polarisés mentionnés plus haut. Elle a aussi un autre rôle important dans l’information et la sensibilisation de l’entièreté de la population.

La santé est une question politique ! Il faut donc remettre en question le système politique dans lequel elle s’inscrit.

Il est nécessaire d’avoir un système de santé publique, de qualité, 100% gratuit, et accessible à tout le monde.

Les gouvernements doivent mettre fin au droit de propriété intellectuelle sur les brevets des vaccins, afin que les pays qui le peuvent en produisent pour celleux qui en ont besoin. L’Occident doit cesser son monopole sur les doses de vaccination, et rendre accessible le vaccin au reste de la population mondiale qui souffre toujours de plein fouet la pandémie.

Notre position et nos revendications

Nous détestons voir le pass dans les murs de l’université. Toutefois, le refuser purement et simplement nous semble presque délétère à l’heure actuelle. Nous optons donc pour une approche plus pragmatique à cette question épineuse. Nous dressons ici une série de revendications qui sont les conditions indispensables pour rendre l’utilisation du pass sanitaire tolérable. Si la volonté de l’État et de l’université est véritablement d’endiguer la pandémie, il est temps qu’iels allongent la monnaie. 

Gratuité des tests et du matériel sanitaire

  • Des tests rapides doivent être accessibles et gratuits pour l’ensemble des étudiant.e.x.s, pendant tout le temps que le certificat COVID sera mis en place à l’université.
  • Du matériel sanitaire (masques et solution hydroalcoolique) doit être fourni gratuitement et en masse aux étudiant.e.x.s au moins pendant l’ensemble du semestre.

Accès serein aux vaccins

  • La campagne de vaccination prévue pour la semaine de la rentrée doit être renforcée et rallongée, afin de permettre au plus grand nombre possible d’étudiant.e.x.s de recevoir le vaccin. Cette campagne de vaccination doit être accompagnée d’une campagne de sensibilisation et de communication autour de l’importance de la vaccination pour la santé collective.

Accès à la formation

  • Aucune conséquence académique ou administrative ne doit avoir lieu en cas d’absence aux enseignements
  • L’intégralité des cours doit être enregistrée, afin que tout.e.x étudiant.e.x puisse suivre les cours à distance.

Protection des personnes et de l’identité

  • La vérification des certificats COVID ne doit pas être faite par des agents de sécurité, mais par des travailleur.euse.x.s sociales.aux. De plus, aucun contrôle en dehors des activités rattachés à l’université ne doit être effectué au sein des bâtiments universitaires.
  • Des garanties et une politique transparente doivent être mises en place vis-à-vis de l’utilisation des données récoltées lors des vérifications du certificat COVID.

Accès aux espaces publics

  • Les bâtiments universitaires doivent demeurer accessibles sans pass sanitaire.

Durée limitée

  • Des garanties doivent être données quant à la fin du certificat COVID le plus vite possible, dès que la pandémie le permettra. Cette situation exceptionnelle ne doit aucunement être prolongée.

Engagement politique de l’université

  • Le rectorat doit publiquement prendre position et défendre la suppression des brevets de vaccination et prôner une distribution des vaccins plus juste à l’échelle mondiale.
  • Les décisions qui sont prises et qui impactent l’ensemble du corps étudiant doivent passer par les organes démocratiques et représentatifs de l’université, en intégrant l’avis des étudiant.e.x.s et au nom de leurs intérêts.
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Résumé des mois de juillet-août 2021

Au cours de l’été 2021 la CUAE a effectué une semaine de formation interne afin de préparer le semestre et de faire le point sur l’année écoulée.

La CUAE a continué à travailler sur l’agenda-guide, en apportant les dernières corrections et modifications, pour qu’il soit distribué gratuitement à la rentrée de septembre 2021 !

La CUAE a en outre coordonné l’organisation des Welcome Days, qui ont pris la même forme que l’année passée à cause des mesures sanitaires en vigueur. Ces journées d’accueil consisteront en un rallye inter-associatif et un festival des associations le long de la semaine du 13 septembre, dans laquelle les associations pourront proposer une activité aux nouveau.elle.x.s étudiant.e.x.s.

Un autre sujet important en vue de la rentrée académique de septembre a été la suite des repas à 3CHF aux cafétérias universitaires. La CUAE continue à travailler pour qu’il y ait toujours ces repas accessibles à l’ensemble de la communauté étudiante.

De plus, la CUAE a finalisé la préparation de l’exposition pour ses 50 ans. Ladite exposition aura lieu du 20 septembre au 8 octobre, et se tiendra successivement sur 3 bâtiments universitaires différents : uniMail – Bastions – Sciences II.