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Résumé du mois de février 2024

En février, nous avons eu le camp d’hiver de la CUAE, où divers ateliers de formations ont eu lieu. Le Gt genre a également eu un weekend de formation autour de thématiques féministes.

Plusieurs réunions ont eu lieu. Nous avons eu une réunion avec l’AEL et le décanat des lettres concernant les demandes d’opposition à la faculté des lettres et autres instances liées à la vie de la faculté. Nous avons eu également une réunion avec le GT Cité U pour continuer à travailler sur l’amélioration des conditions de logement des étudiantexs à la cité universitaire. Nous avons aussi terminé la rédaction d’une lettre de soutien aux revendications du GT de la cité universitaire (disponible sur notre site – n’hésitez pas à soutenir la mobilisation en signant !).Nous avons aussi réalisé un podcast pour parler des oppositions, de leur place au sein de la vie universitaire et de comment les ècrire. Ce podcast sera bientôt disponible sur notre site. 

Nous avons co-animé la projection du film Atomic Cafè avec le Groupe pour une Suisse sans armée le 29 février et la présentation du livre “Une pandémie révélatrice  d’un maldéveloppement généralisé” avec le Centre Europe-Tiers Monde (CETIM), toujours le 29 février.

Dès la rentrée universitaire, nous avons tenu des stands dans les halls sur les deux premières semaines à Unimail/ Dufour/ Science et aux Philosophes.Ces stands nous ont permis de faire signer les plaquettes, ainsi que de discuter avec les étudiantexs et de présenter les différents GT (internationaliste, genre et mobi). De plus, nous avons aussi organisé une brocante de livres gratuits et fait une récolte de denrées alimentaires pour les détenuexs de Champ-Dollon. Dans le cadre de la rentrée, nous sommes également allés faire des appels d’auditoire pour nous présenter et informer les étudiantexs sur les permanences et sur le rôle de la CUAE à l’uni.

Avec le GT Mobi, nous avons relancé le GROUFO (l’entité qui gère les espaces d’UniMail) pour comprendre la réelle situation de cet espace et pourquoi on ne peut toujours pas accéder au bâtiment (actuellement aménagé et prêt). Apparemment il s’agit de questions techniques et nous aurons la possibilité d’y accéder à partir de l’été. De même, nous avons suivi les travaux d’aménagement de la caféteria “Uni Kitchen” à UniMail, en prévision de son usage (bientôt !) de la part des étudiant.e.x.s. 

Nous avons commencé aussi les travaux de la Commission de Nomination, qui dans le prochains mois devra selectionner la nouvelle personne secrétaire !

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L’UDC déteste les étudiantexs étrangèrexs

Une proposition opportuniste

Vous l’avez sûrement vu passer, l’UDC a proposé d’hausser les taxes universitaires des étudiantexs étrangèrexs. Mais pourquoi en fait ?

Un peu de contexte : l’université de Genève est une université publique, ce qui implique qu’elle est financée en partie par l’état de Genève. L’argent que l’État donne à l’université chaque année dépend des objectifs fixés et des “défis” identifiés par l’université. Bref, il est habituel que l’argent accordé par l’État à l’université varie d’année en année.
Il n’est donc pas étonnant qu’en ce début d’année 2024, l’université demande à l’état une enveloppe plus conséquente que lors des dernières années. L’UDC a profité de cette “actualité” qui n’en est pas une (1) pour mettre en avant une proposition aussi précipitée qu’odieuse : augmenter les taxes universitaires des étudiantexs étrangèrexs. Cela permettrait – selon ce parti d’extrême droite – que l’université dépense moins l’argent des contribuables. Ainsi, le 10 janvier, la Tribune de Genève publiait un article (a) sur cette proposition et Léman Bleu en faisait un sujet de son téléjournal (b). Pour l’instant, la proposition de l’UDC reste extrêmement floue sur son application (2).
Le rectorat s’est exprimé sur le sujet. Il rejette bien heureusement cette proposition de l’UDC. Toutefois, il ne répond que par une logique purement comptable : augmenter les taxes des étudiantexs étrangèrexs ne fera pas augmenter l’argent dont l’université bénéficie (3) et ne pourra donc pas compenser d’autres dépenses de l’université (4).
En tant que CUAE, nous sommes atterréexs par une telle proposition. Il est inacceptable de faire payer plus les étudiantexs étrangèrexs, que ce soit à Genève ou ailleurs. Nous avons donc décidé de publier ce communiqué pour esquisser un argumentaire politique contre cette proposition raciste et anti-sociale de l’UDC et qui rejette cette proposition en tant que discrimination raciste, pas uniquement parce qu’elle n’est pas réaliste dans sa mise en application.


Faire payer les étudiantexs

Les taxes d’encadrement de CHF 435 (3) payées par l’ensemble des étudiantexs permettent à l’université de récolter 13 millions de CHF, sachant que sur ces 13 millions, 5 sont payés par les étudiantexs étrangères. Le budget de l’université, quant à lui, représente environ 840 millions de francs par année. Il est donc évident que les taxes universitaires sont une source de rentrée d’argent marginale. Elles ne pourront jamais être la variable d’ajustement qui sert à couvrir le déficit ou à équilibrer d’autres dépenses de l’université.
Les sources de financements de l’UniGE sont variées et doivent le rester. Il est nécessaire que l’université continue à se financer en puisant de l’argent loin des poches des étudiantexs.De plus, le budget de l’université n’est que très peu destiné aux étudiantexs. Les principaux coûts de l’université sont plutôt orientés vers la recherche et le prestige de l’institution.Les étudiantexs et plus particulièrement les étudiantexs étrangèrexs n’ont pas à supporter les choix de budget de l’université alors qu’iels ne participent pas aux décisions politiques de celles-ci.
Au regard de ces quelques informations, il semble évident que l’UDC se sert du prétexte que l’université demande une rallonge pour “créer une actualité” et servir ses politiques anti-sociales, racistes et xénophobes. Lancer ce sujet médiatiquement a pour volonté d’imposer cette discussion dans le débat public et de rendre envisageable des mesures qui n’ont aucunes raisons d’exister.


Racisme, marchandisation des savoirs et mesures anti-sociales


Concrètement, faire payer plus aux étudiantexs étrangèrexs, c’est leur compliquer l’accès à l’université, voir les en priver. De nombreusexs étudiantexs étrangèrexs aux moyens financiers limités devront simplement renoncer à venir en Suisse pour se former, ce qui implique une population étudiante moins diverse, composée beaucoup plus largement d’étudiantexs (ayant eu leur diplôme en) suisses et d’étudiantexs de classes sociales privilégiées.
Faire des études ne se résume pas à aller à l’université. C’est se loger, c’est se nourrir convenablement, c’est payer une assurance-maladie, etc. Ce sont des choses qui ont aussi un prix. Et bien entendu, c’est sans parler d’autres modalités de la vie en Suisse, du coût des transports, des livres, des loisirs…
Tous ces coûts sont déjà à la source de nombreuses inégalités entre les étudiantexs suisses et les étudiantexs étrangèrexs. En effet, les logements sont de manière générale bien plus précaires et plus difficiles à trouver/obtenir, pour les personnes qui ne viennent en Suisse que pour quelques mois ou quelques années.L’accès à l’emploi en cours d’étude est limité pour les étudiantexs avec un permis de séjour. En Suisse en général et à Genève en particulier, les prix sont extrêmement hauts pour tout le monde. Cependant, le coût de la vie est plus important encore pour les étudiantexs étrangèrexs qui n’ont pas de famille à Genève, pouvant les accueillir gratuitement pour dormir ou chez qui iels peuvent aller manger.
En somme, les inégalités sociales et économiques que subissent les étudiantexs étrangèrexs sont déjà très nombreuses. Il serait dramatique d’encore les amplifier.
Aussi, il est plus facile d’obtenir un permis de séjour pour venir étudier que pour venir travailler en Suisse, particulièrement pour les extra-européennexs. Cette mesure est aussi une tentative de régulation de la migration et aurait des effets bien plus importants au-delà de la simple sphère universitaire.
En fait, on se rend vite compte que la logique sous-jacente, c’est celle de compliquer l’accès à l’université de façon plus globale. Et ça, c’est très dangereux en tant que tel parce que ça touche à la fonction de l’université au sein de la société. Cela revient à considérer l’université non pas comme une institution qui peut être bénéfique à la société dans son ensemble et devrait être utile à touxtes – un lieu d’apprentissage, d’enrichissement, de découverte, de partage de savoirs, de discussions, d’idées, etc. – mais comme un service qu’il faut payer et mériter, comme une prestation, comme une marchandise. Non seulement ça renforce l’université dans sa soumission aux logiques du marché du travail (5) – le but des études devenant alors uniquement celui de se qualifier professionnellement pour accéder à un emploi mieux rémunéré – et ça réduit l’éducation a un simple investissement en vue de l’entrée sur le marché de l’emploi. Mais il n’y a malheureusement rien d’étonnant dans le fait de retrouver cette logique élitiste et bourgeoise dans une proposition d’extrême droite, première ennemie de l’émancipation.


Soyons solidaires !


Derrière cette proposition économique, c’est un agenda politique xénophobe, néolibéral et anti-social qui se dévoile. On y retrouve en fait une volonté de faire porter individuellement le coût des services, au lieu de collectiviser ces frais et de les rendre ainsi accessibles au plus grand nombre. Rien d’étonnant pour un parti qui porte les coupes sociales, l’abaissement des impôts sur les grandes entreprises et le démantellement de l’état social au coeur de son programme. Personne ne le résume mieux qu’eux-mêmes : “Stop à l’Etat ! C’est trop à gauche et trop cher !” (titre de leur communiqué de presse du 6 janvier 2024). Les étudiantexs étrangèrexs aujourd’hui, demain la retraite, la culture, l’asile, …

Restons sur nos gardes, et restons solidaires.

Ressource: i) Pour approfondir le sujet des attaques de l’UDC contre les étudiantexs, nous vous renvoyons à un article publié le 21 février dernier sur notre site : https://cuae.ch/en-quoi-lextreme-droite-et-ludc-nuit-aux-etudiant%c2%b7e%c2%b7x%c2%b7s/


Notes de bas de page : (1) Il serait intéressant de se pencher en détail sur où part l’argent de l’université et quelles sont les sources de dépenses prioritaires. Toutefois, le simple fait que l’université demande plus d’argent à l’état est en fait quasiment insignifiant. (2) L’UDC ne précise par exemple pas de combien les taxes seraient augmentées pour les étudiantexs étrangèrexs.(3) Les taxes universitaires semestrielles sont de CHF 500. Elles sont composées des taxes fixes (65.-) et des taxes d’encadrement (435.-). Les taxes fixes sont destinées aux activités sportives, culturelles et associatives de l’unige. Les taxes d’encadrement sont liées à des dépenses spécifiques liées aux activités sociales, culturelles et sportives et à l’encadrement des étudiantexs.(4) De plus, selon le rectorat, les faibles recettes supplémentaires ne permettraient pas de “compenser le risque en terme de perte d’attractivité académique de l’Université de Genève” (a). Cette rhétorique de la part du rectorat, bien qu’elle soit contraire à l’augmentation des taxes s’inscrit dans une logique néolibérale qui voit les études comme un marchandise qu’il convient de valoriser pour sa valeur économique (par exemple sa valeur sur le marché de l’emploi).(5) On voit notamment cette tendance dans les attaques répétées de l’UDC contre les sciences sociales qui sont des formations moins professionalisantes mais pas moins utiles pour la société et la création de connaissances.


Sources : (a) https://www.tdg.ch/universite-de-geneve-ludc-veut-une-taxe-plus-haute-pour-les-etudiants-etrangers-933353535361(b) https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualites/Geneve/L-UDC-veut-faire-payer-plus-cher-les-etudiants-etrangers.html

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Résumé du mois de novembre 2023

Un joli mois chargé pour la CUAE   Novembre a été un mois super ! Nous avons commencé le mois par renouveller notre infokiosk et rémprimer des brochures que nous avions bien aimé ces derniers temps.Il se trouve dans la salle des assos! Venez checker et vous servir des nouveaux fanzines.  

Nous avons organisé la SEUM’aine : Semaine Enervée contre l’Université Marchande en réponse à la semaine de l’entrepreunariat qui a eu lieu la semaine d’avant. Nous voulions thématisée la néolibéralisation dans le cadre de l’uni et proposer des pistes pour une alternative à ce modèle économique.

Il y a eu beaucoup de chouettes activités: 

On a fait 3 bouffes pop prix libre avec le soutien de différents collectifs de Genève. Mardi: le hall d’unimail accueillait plusieurs stands et même un atelier de réparation de vélo organisé apr l’association de vélo de l’uni. Le soir, on a projeté le film It’s a free world de Ken Loach.  Mercredi: il y a eu un grand free shop dans le hall et une conférence sur l’idéologie entreprenariale et le classement de Shangai avec Olivia Chambard et Hugo Harari-Kermadec. 

Jeudi: il y a eu une brocante de livre gratuit et des infokiosks dans le hall de Unimail. Le soir, nous avons eu une présentation de la mobilisation des assistant.e.s de l’IHEID suivie d’une conférence qui s’intitulait “Faire de la recherche ou rechercher des fonds ?“. Vendredi: Un atelier a eu lieu autour de pédagogie antiracistes menée par la Bibliothèque d’ébruitement décoloniale. Le soir, Eric Fassin et Maud Simonet sont venu.e.s nous parler de la néolibéralisation des études genre et de travail bénévole sous le prisme du genre. Après cette dernière conférence, nous co-organisions avec le Nadir la soirée “Sous le seum, les platines pour clôturer cette SEUM’aine“.  

L’enregistrement des conférences est sur notre site si vous les avez manquées !   

Les groupes de travail se portent bien. Le GT genre continue d’écrire et arrive gentiemment au bout du fanzine sur la gestion des agressions sexuelles sans recourir au système judiciaire. Nous nous sommes vuexs plus régulièrement ce dernier mois en alternant moment de relecture et réunions principales.  

Le GT Mobi attend une réponse du GROUFO pour accéder à l’espace et investir les lieux, c’est long mais on patiente…  

Les cours de français ont toujours autant de succès, ils ont lieux deux fois par semaine et on recherche toujours des bénévoles pour les donner !  

Nous continuons à nous mobiliser sur le dossier du logement la cité U. Nous avons rédigé et tracté différents articles sur les conditions de logements. En fin novembre, nous avons organisé un vin-chaud et jus de pomme chaud dans la cour de la cité U pour rencontrer les habitant.e.x.s et discuter des différents points. Un groupe de travail s’est aussi formé, composé des personnes logeants à la cité U et des membres du comité pour établir des revendications.  

La commission de nomination, qui choisit la prochaine personne qui sera secrétaire s’est rencontré pour continuer le processus. Ca avance !   En fin novembre, nous avons tenu un stand dans le hall pour récolter de la nourriture pour envoyer des colis alimentaires, coordonné par le collectif Parlons Prison aux personnes détenues dans la prison de champ-dollon.

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La SEUM’aine

La SEUM’aine est une semaine organisée par la CUAE thématisant le néolibéralisme à l’université. Dans le cadre de cette semaine auront lieu des conférences, des ateliers, des bouffes pop, une projection, un free shop, et pleins d’autres choses !

Pourquoi la CUAE organise la SEUM’aine ?

Mi-novembre se tient à l’Université de Genève (UNIGE) la semaine de l’entreprenariat. Cet évènement, coorganisé notamment par l’UNIGE et la Fédération des entreprises romandes (FER), est une semaine de propagande entrepreneuriale au sein des murs de l’université.

C’est un symptôme visible de la pratique du partenariat public-privé, et plus largement du néolibéralisme omniprésent au sein de l’université. Ce n’est pas un évènement neutre : c’est la promotion active d’un certain modèle économique, le modèle néolibéral.

Afin de répliquer contre celui-ci, parce que nous pensons que des alternatives sont possibles et souhaitables, nous organisons la SEUM’AINE. Nous souhaitons par ailleurs en apprendre plus sur les liens entre le néolibéralisme et l’université.

Vous retrouverez ci-dessous le programme complet ainsi que la gazette de la SEUM’aine

programme-seumaine1

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Assemblée Générale le 18 octobre

La Conférence Universitaire des Associations d’Étudiant.e.x.s (CUAE) a le plaisir de vous convier à son Assemblée Générale du semestre d’automne qui aura lieu le: 

Mercredi 18 octobre 2023 à 18h15 à Uni-Mail en MR170. 

La CUAE est le syndicat étudiant et la faîtière des associations de l’UNIGE. Afin d’avoir un panorama de nos activités, vous pouvez consulter notre site internet

Lors de l’assemblée générale, des questions de politique étudiante et d’actualité de l’UNIGE seront abordées. Cette assemblée générale est aussi l’occasion de se rencontrer entre étudiant.e.x.s, de partager nos expériences et de prendre position sur des questions d’actualité universitaire.  


L’ordre du jour est le suivant : 

  1. Approbation du PV du 5 avril 2023 
  2. Approbation de l’Ordre du Jour 
  3. Communications 
  4. Rapports d’activités 
    1. Rapport d’activité du comité 
    2. Rapport d’activité du secrétariat 
  5. Présentation et validation des comptabilités 
  6. Élection du comité 
  7. Élection des vérificateurices aux comptes 
  8. Collectif Datcha 
    1. Validation de la comptabilité                
    2. Élection du collectif 
  9. Adhésion de nouvelles associations étudiantes 
  10. Divers 
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Activités Actualités Non classé Regard Critique

Regard Critique n°52

Le dernier numéro du journal de la CUAE est sorti ! Retrouvez-le ici ou en version papier dans la salle des associations (102 bvd Carl-Vogt)

Voici la version pdf :

Version-finale-RC-

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Activités Actualités Non classé Résumé du mois

Résumé des mois de juillet et août 2023

Alors, alors, que s’est-il donc passé à la CUAE cet été ?

On s’est attelé à la préparation de la journée des assos lors des Welcome Days, qui ont lieu le 14 et 15 septembre au parc Baud-Bovy. Ça implique de gérer la coordination entre les différentes assos, de faire des demandes de budget auprès de la CGTF. On a aussi organisé nos activités pour les Welcome Days et les semaines de la rentrée : on participe au rallye des assos et on a préparé un super quizz, on organise une bouffe pop de rentrée le jeudi 14 septembre, on va installer des banderoles dans le hall d’Uni Mail pour faire une mini-expo des luttes étudiantes, …

Au niveau interne, notre merveilleux secrétaire El Shaddai a quitté cet été son poste après deux ans de service impeccables ! Merci à lui pour tout. On accueille par la suite avec joie Elisabetta, notre nouvelle secrétaire, qui reprend le flambeau. Bienvenutta !

Cet été a également été rythmé par les visites et préparations pour la future ouverture du nouvel espace étudiant dit «La Mobi», qui se situe à l’ancien guichet mobilité, côté parc Baud-Bovy. Un groupe de travail comprenant des étudiantexs de diverses assos a géré cet été les demandes de matériel nécessaire, l’organisation des espaces, les modalités d’ouverture… coming soon!;)

Le GT Genre de la CUAE a ellui aussi continué à s’organiser cet été. Iels sont actives sur la préparation d’un nouveau fanzine ayant pour thème la réponse aux aggressions sexuelles dans une perspective anticarcérale.

Cet été a également été propice aux rencontres : la CUAE est allée rendre visite à SUD- ep, son équivalent lausannois, lors d’un repas sympathique et convivial.

Autres développements estivals : le secrétariat a continué à tenir des permanences gratuites, confidentielles et indépendantes, toujours ouvertes aux étudiantexs et aux associations.
Le comité a validé le mandat d’étude sur la question de l’internalisation des cafétérias. Malgré un ralentissement dû à la pause estivale, il continue de se pencher sur la question de la cité universitaire.

Comme à son habitude, la CUAE s’est également transformée en comité rédactorial et éditorial : c’est bien sûr votre journal préféré, le Regard Critique, qui arrive sous peu dans vos mains ! Ecritures, relectures, re-relectures, discussions, mise en page… Un beau travail a été assidument mené par l’équipe cuaesque. On y parlera de l’assemblée universitaire, d’hétérosexualité, d’emplois étudiants, de la critical mass, et bien plus encore… restez à l’affût et retrouvez-le sur nos stands 😉

Et pour clôre sur une seconde belle annonce, qui dit rentrée dit : AGENDAS ! Finalisation du graphisme, commande à l’impression, récéptions des cartons : ils sont maintenant tous beaux tous chauds et vous attendent à la salle des associations !

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Bouffe pop’ de rentrée de la CUAE

La CUAE vous intéresse? Venez nous rencontrer autour d’une bonne assiette prix libre le jeudi 14 septembre à 12h à UniMail! Rendez-vous devant le Nadir au 102 bd Carl-Vogt.

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Pétition des assistant.e.x.s de l’IHEID pour un salaire décent

Destinataire(s) : Grand Conseil et IHEID

Un contrat et des salaires décents pour les assistant-e-s d’enseignement de l’IHEID

Voici le lien pour signer la pétition en ligne !
https://act.campax.org/petitions/un-contrat-et-des-salaires-decents-pour-les-assistant-e-s-d-enseignement-de-l-iheid

Les assistant-e-s d’enseignement de l’Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement (IHEID), qui gagnent CHF 38’220.- nets par année, n’arrivent pas à effectuer leur travail sans prétériter leur santé, la qualité des prestations – à savoir l’accompagnement des étudiant-e-s – ou encore la qualité de leur travail de recherche.

CHF 2’977.- nets, c’est la somme dont dispose chaque mois la soixantaine des assistant-e-s d’enseignement de l’IHEID, une fois leurs taxes universitaires prélevées directement par leur employeur. Cela ne leur permet pas de vivre dignement à Genève!

Ces assistant-e-s doctorant-e-s demandent depuis plus d’un an une amélioration de leurs conditions de travail et de leur salaire. Malgré trois séances de négociation avec la direction, cette dernière refuse toujours d’entrer véritablement en matière sur leurs demandes.

Cette lutte n’a pas seulement pour objectif de leur permettre de subvenir à leurs besoins élémentaires dans l’une des villes les plus chères dans le monde. Elle vise également à leur garantir un meilleur accès à la protection sociale, au système de santé, à un logement et à des solutions de garde d’enfants pour les parents. Or, tout cela dépend d’un salaire décent.

Travailler 40h par semaine avec un contrat à 45% ! Alors que la réalisation d’une thèse est un prérequis pour obtenir leur contrat d’assistant-e-s puis une condition pour le maintenir, l’IHEID ne salarie pas ce travail de recherche, contrairement à leurs collègues assistant-e-s de recherche engagé-e-s à l’IHEID, ainsi qu’aux autres assistant-e-s des universités suisses et des HES.

Leur contrat de travail actuel comprend une rémunération constituée d’un salaire (pour un 45% de tâches d’assistanat) et d’une bourse (pour un 30% de tâches de recherche) pour une activité professionnelle qui, dans les faits, les occupent à 100%.

Les cotisations sociales n’étant prélevées que pour un 45% de leur activité, ces assistant-e-s ne bénéficient par conséquent que d’une protection sociale sur ce 45%. En effet, la bourse n’étant pas soumise aux cotisations sociales, ces assistant-e-s ne bénéficient pas d’une protection sociale pour le 30% de leur travail de thèse. Ainsi, le prélèvement des cotisations sociales n’est effectué que sur le montant salarié qui s’élève à CHF 22’800.- par année, soit CHF 1’900.- par mois. Par conséquent, la protection sociale (chômage, accident, maladie, retraite AVS) est très faible !

Par la présente pétition, nous, soussigné-e-s, les assistant-e-s d’enseignement de l’IHEID, leurs collègues et les membres de la communauté universitaire à Genève, demandons:

Au Grand Conseil de la République et Canton de Genève :
– d’augmenter les ressources allouées à l’IHEID pour les assistant-e-s d’enseignement afin d’améliorer la rémunération de ces assistant-e-s et d’offrir un accompagnement de qualité aux étudiant-e-s ainsi qu’une recherche de qualité
– que les conditions de travail des assistant-e-s fassent l’objet d’objectifs précis dans la prochaine convention d’objectif entre l’Etat et l’IHEID
– que les partenaires sociaux soient partie prenante de la définition des objectifs et de ses indicateurs dans la convention

A l’IHEID :
– d’entrer véritablement en matière sur les demandes d’amélioration des conditions de travail et de salaire des assistant-e-s d’enseignement, et de chercher véritablement des moyens pour les rendre possible
– de modifier le contrat de travail des assistant-e-s d’enseignement en :
• réunissant bourse et salaire en un salaire unique afin que ces assistant-e-s obtiennent une protection sociale pleine !
• augmentant le taux d’activité pour correspondre à la réalité de leur travail effectué, soit en général 100%.
• augmentant la rémunération nette (actuellement 38’220 CHF) afin qu’au minimum elle atteigne le niveau du salaire minimum légal genevois, soit 49’920 CHF brut (12 x 4’160 CHF).
– de revenir sur la mise en place des contrats intitulés «ARP Tutor» afin que ceux-ci redeviennent des contrats d’assistant-e-s d’enseignement

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Comparaison avec d’autres assistant-e-s universitaires à Genève :

Les assistant-e-s d’enseignement de l’IHEID gagnent CHF 38’220.- nets par année. Les cotisations sociales ne sont prélevées que sur un montant de CHF 22’800.- par année.

Quelques estimations :
CHF 41’873.- c’est le salaire annuel net des assistant-e-s de recherche de l’IHEID ayant obtenu un fond du FNS (leur travail de thèse est salarié et leur contrat est à 100%).

CHF 42’337.- c’est le salaire net annuel des assistant-e-s d’enseignement de l’Université de Genève à 75 % en première année, puis il progresse les années suivantes.

CHF 54’594.- c’est le salaire net annuel des assistant-e-s d’enseignement de l’Université de Genève à 100% en première année, puis il progresse les années suivantes.

Les cotisations sociales sont à chaque fois prélevées sur l’entièreté du salaire brut.

Alors que cet institut reçoit annuellement environ 15 millions de francs de l’Etat de Genève et environ 18 millions de francs de la Confédération, la direction refuse de nous transmettre des informations sur l’allocation précise de ces fonds publics (environ 30% du budget annuel de l’IHEID).

Selon nos estimations, les coûts des demandes des assistant-e-s d’enseignement ne représentent qu’une augmentation d’environ 1 % du budget total de l’IHEID. Nos demandes sont non seulement légitimes et justes mais aussi réalistes !

Cette pétition peut être signée par toute personne du milieu universitaire ou des hautes écoles (HES) à Genève qui souhaite soutenir les assistant-e-s d’enseignement de l’IHEID.

English translation of the petition -> www.sit-syndicat.ch/spip/IMG/pdf/Petition_to_Grand_Conseil_and_IHEID.pdf

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Conférences Non classé

Enregistrement de la conférence “Mal payé-es et sans droit: Les luttes syndicales dans les emplois précaires”

Cette conférence a eu lieu le mercredi 3 mai à UniMail. Il s’agit d’une discussion sur les expériences des travailleuses-eurs agricoles migrant-es en Espagne, au Maroc et en Suisse.

Dans le sud de l’Espagne, des saisonnières marocaines travaillent dans des conditions précaires dans les champs de fraises. Longues journées de travail, bas salaires, mauvais logement, violences sexuelles ne sont que quelques- uns des mots clés. Depuis quelques années, les ouvrières ont commencé à s’organiser. Aujourd’hui, le syndicat des ouvriers agricoles du sud de l’Espagne (SOC-SAT) et l’organisation des ouvrières agricoles marocaines (FNSA) unissent leurs forces pour obtenir de meilleures conditions de travail dans les champs de fraises.

Dans cette conférence interviennent: Soumia Benelfatmi El Garrab du syndicat d’Andalousie SOC-SAT, Rachida Fathi du syndicat marocain FNSA et Philippe Sauvin de L’Autre Syndicat-Suisse. Un grand merci à Solifonds et au CETIM pour cette collaboration!

L’enregistrement est à écouter ici: