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Perturbation de la conférence de presse du Conseil d’État

Perturbation de la conférence de presse du Conseil d’État : la hausse
des taxes ne passera pas !

Aujourd’hui (jeudi 11 avril) une quinzaine d’étudiantes du mouvement contre la hausse des taxes d’études dans les Hautes Écoles Spécialisées (HES) s’est rendue à la présentation aux médias du bilan budgétaire de l’État pour l’année 2012 afin de remettre une pétition munie de plus de 700 signatures au président du Conseil d’État et chef du DIP M. Charles Beer. Empêchées de rentrer dans la salle de l’Alabama, à cause de fonctionnaires acharnées qui ont même appelé la police, les étudiantes ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire « Des HES pour les riches ? Stop à la hausse des taxes » et scandé des slogans pour se faire entendre. Ce n’est que grâce à leur détermination que le président du Conseil d’État est sorti en personne pour recueillir la pétition. Les étudiantes se sont ensuite dispersées pour regagner les bancs de leur école respective.

Santé, social, éducation, aucun domaine n’est épargné par la cure d’austérité prévue dans le budget 2013. La jeunesse, génération sacrifiée depuis la crise économique de 2008, n’en sort évidemment pas indemne. Après la manifestation du 15 mars dernier à Genève, les étudiantes ont décidé d’exprimer à nouveau un refus net de l’augmentation des taxes d’études et du système de formation basé sur la sélection par l’argent qui la soustend. Pour rappel, en octobre 2012 déjà, le projet de budget de l’État de Genève prévoyait l’augmentation des taxes d’études de 1000 CHF par an pour les étudiantes HES résidant à Genève ainsi qu’une surélévation des taxes pour les étrangères à la Haute école d’art et de design (HEAD) et à la Haute école de musique (HEM).

À l’heure où l’on découvre que l’UBS aurait ouvert 2900 sociétés offshores dans une douzaine de juridictions, afin de détourner la législation fiscale suisse, et que d’autres banques comme le Crédit Suisse ne sont pas en reste, les politiciennes de tous bords nous répètent que ce serait à nous de nous serrer la ceinture et de faire des sacrifices. Nous refusons de payer une crise qui n’est pas la nôtre, et rejetons les discours misérabilistes sur notre génération qui tendent à s’imposer à cette époque. La jeunesse n’est pas en danger, la jeunesse est dangereuse !

Avec l’action d’aujourd’hui nous voulons inviter toutes les étudiantes et les personnes solidaires à participer à la manifestation contre l’augmentation des taxes dans les HES et contre l’austérité imposée par le Grand Conseil.

Manifestation le mardi 23 avril 2013 à 17h – départ devant la Haute école de
travail social (HETS) – 16, rue du PréJérôme

FB : http://www.facebook.com/events/568167579870908/

Signataires :

Association des étudiantes de la Haute école de travail social (AEIES)
Association des étudiantes de la Haute école de santé (La Sonde)
Association des étudiantes du postobligatoire genevois (La Soupô)
Conférence Universitaire des associations d’étudiantes de l’université de Genève (CUAE)
Réseau d’action étudiante (Resacte)

Perturbation de la conférence de presse du Conseil d’État

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"La Glace est fine", Cycle de Conférence

Dans le cadre d’un cycle de conférence sur les luttes sociales d’hier et d’aujourd’hui, la CUAE a le plaisir de vous inviter à deux conférences:

– le jeudi 18 avril à 18h15 à Uni Mail en salle MS 130: Rencontre avec Marcello Tari, auteur de “Autonomie!”, pour discuter des mouvements autonomes italiens des années 70′.

– le jeudi 25 avril à 18h15 à Uni Mail en salle MR 060: Rencontre avec Mathieu Rigouste, auteur de “La domination policière”, pour discuter des techniques répressives et du maintien de l’ordre.

"La glace est fine" - Cycle de conférences

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Scission de la faculté de SES

Voici un appel lancé par des étudiantes SES, que la CUAE soutient.

 Le recteur veut la peau des Bachelors en SES et s’en donne les moyens

La lecture de la presse locale nous a permis d’apprendre que le rectorat a décidé de couper en deux la Faculté des sciences économiques et sociales (SES). Ces deux parties, économie et HEC d’un côté, sciences politique et sociales de l’autre, formeront à leur tour deux nouvelles Facultés.
Mais ce n’est pas tout, car cette scission devient maintenant le prétexte à un grand chambardement des plans d’études de la Faculté. Objectif : la suppression des bachelors existants en science po’, géo’, socio’, socioéco’, histoire éco’ et tous les autres afin de créer d’un Bachelor unique en sciences politiques et sociales !

Le rectorat n’a bien sûr pas cru bon de consulter les personnes concernées avant de prendre sa décision unilatéralement. Le Conseil participatif a lui aussi été écarté des discussions depuis le départ : tout est en train de se négocier dans les couloirs et sur le dos des étudiant-e-s !

La scission ne se fera pas tant qu’on aura pas notre mot à dire ! Défendons la richesse de l’offre de formation de la faculté de SES !

Le Recteur est invité ce vendredi 22 mars à 12h15 au Conseil participatif des SES en salle M2160. Les séances sont publiques, venez montrer votre mécontentement face à cette gestion opaque et autoritaire.

Des étudiant-e-s SES

Appel soutenu par l’As&D, l’AESPRI, l’AEHES, le Cercle la Brèche et la CUAE

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Assises, couchées, DEBOUT !

Le comité de la CUAE relaie ce tract du Collectif pour la désorientation sexuelle distribué le 5 octobre dernier à Uni-Dufour durant la Journée de suivi des Assises contre l’homophobie. Une version .pdf est par ailleurs disponible en fin d’article.

Les libertés sexuelles ne se donnent pas, elles se prennent…

Jusqu’où les associations gay & lesbiennes pousseront‐elles l’art de courtiser les hétéros et les institutions qu’ils dirigent ? Leurs militants semblent ne plus reculer devant rien pour nous faire comprendre que les luttes homosexuelles sont désormais solubles dans le capitalisme, le patriarcat et l’ordre hétéroflic.

Les « Assises contre l’homophobie » sont devenues le point d’orgue de cette course à la respectabilité et au conformisme. On peut voir s’y pavaner des clubs de politiciens homos ou des managers de Gay Leadership qui cherchent à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, le tout sous l’œil bienveillant de la cheffe de la police genevoise qui veille à l’ordre. Ici, pas de « sans‐papiers » lesbiennes, ni de trans clandestines, ni d’ouvriers SM. Ca ferait tache aux côtés des ministres. Sous couvert de sensibilisation et de pragmatisme, on n’y hésite pas à reprendre à son compte les clichés les plus chics en matière d’homosexualité : on est homos, donc on est sympa (donc votez pour nous et travaillez pour nous !).

Le tonfa ferait‐il moins mal quand il est manié par des policiers gays et lesbiennes ? Ceux‐ci ont désormais droit à leur char dans les gay pride : Stonewall est décidément bien loin. Il faut dire qu’aujourd’hui, par chez nous, ce ne sont plus les homos qui se font matraquer, mais les pauvres et les contestataires. Alors on s’en fout, et on sourit.

Ces rencontres au sommet mériteraient d’être rebaptisées « Assises de l’homophobie », tant leurs promoteurs semblent avoir intégré ce que le discours ennemi recèle de plus écœurant, jusqu’à la crainte que le nombre d’homosexuels dans la société n’en vienne à augmenter. C’est que pour pouvoir accéder aux écoles et parler d’homosexualité et d’homophobie à nos chers petits enfants, il faut d’abord rassurer leurs parents et les directeurs d’établissements en leur martelant que non, non et non : vos rejetons ne courent aucun risque de devenir homosexuels si on leur parle de ces choses‐là. Pour se dédouaner de tout soupçon de « prosélytisme », ces militants croient bon de fustiger « la croyance répandue que le processus éducatif puisse jouer un rôle dans la définition de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » (sic). Cette soi‐disant « confusion » s’y voit condamnée au même titre et avec la même sévérité que celle qui associe l’homosexualité à la pédophilie !

Mais si les « orientations sexuelles », et en particulier l’hétérosexualité dominante, n’ont rien à voir avec l’éducation, la socialisation familiale, scolaire et culturelle, alors d’où pourraient‐elles bien provenir ? L’alternative que nous offrent ces défenseurs de la cause gay & lesbienne est aussi simpliste qu’absurde : soit les orientations sexuelles seraient données par nos gènes à la naissance, soit elles seraient le fruit d’un choix individuel échappant à toute détermination sociale et aussi librement consenti que peut l’être la couleur de la paire de chaussettes qu’on choisit d’enfiler. Si cette seconde option n’est qu’une variante homo et assez niaise de l’idéologie consumériste libérale, la première est franche‐ ment nauséabonde, puisqu’elle vient réactiver la croyance dans une homosexualité innée, qui est précisément l’idéologie qui a servi – et sert – à justifier l’oppression hétérosexuelle depuis plus d’un siècle. Que des personnes qui se disent homosexuelles en viennent elles‐mêmes à croire dans cette fable naturaliste montre à quel point les catégories de la « pensée straight » ont colonisé la subjectivité de ceux‐là mêmes qui entendent la combattre. Certes, aujourd’hui la croyance dans le « gène de l’homosexualité » sert moins à pathologiser une déviance qu’à conforter les hétéroflics dans leur certitude qu’une frontière nette les sépare des homos. Ceux‐ci y trouvent parfois leur compte également, car cela leur procure une image rassurante d’eux‐mêmes, réduits qu’ils sont à plaider l’indulgence, la clémence et la « tolérance » des hétéros : « Je suis né comme cela, ne m’en voulez pas, je n’y suis pour rien, ce n’est pas de ma faute, etc. ».

La voilà, la véritable fonction politique de ce spectre du « prosélytisme », devenu le leitmotiv de toute action homosexuelle qui se veut respectable et inoffensive : il s’agit de consolider les catégories binaires que la domination hétérosexuelle a construites, en se contentant de dorer les barreaux de nos cages. Ce discours collaborationniste revient à prendre les parents d’élèves dans le sens du poil en leur disant : « Aucun risque que votre enfant ne devienne homosexuel s’il ne l’est pas déjà ».

Croire que la lutte contre l’homophobie n’aurait d’effet que sur l’orientation de ceux qui « le sont » déjà et épargnerait les autres est aberrant et authentique‐ ment homophobe. Comme si on était toujours déjà soit hétéro, soit homo (ou en attente d’être révélé à soi‐même ou aux autres en tant que tel). Comme si on était né l’un ou l’autre ! Cette forme‐là de lutte est du pain bénit pour les hétéros, tout comme l’était en d’autres temps la mode du « coming‐ out » : chacun à sa place et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes hétéronormatifs. C’est ainsi qu’on peut voir des hétéros tout acquis à la cause homosexuelle, enthousiasmés par le PACS, applaudissant les cortèges des gay pride, mais qui chient dans leurs frocs à l’idée que leurs filles pourraient devenir lesbiennes, et recommandent à leurs garçons, avec l’humour qu’on leur connaît, de prendre bien garde de ne pas laisser tomber la savonnette dans les douches de l’école.

Quand vous entendez des militants de la cause gay & lesbienne vous expliquer que leurs actions ne viendront en aucun cas salir la noble hétérosexualité présumée de vos chérubins, ne les croyez pas. Soit ils vous mentent, soit ils se mentent à eux‐mêmes. L’homosexualité, tout comme l’hétérosexualité, est avant tout une question d’éducation. Ce qu’on nous vend depuis quarante ans comme de « l’éducation sexuelle », qu’elle soit scolaire ou parentale, n’est en définitive rien d’autre qu’une vaste entreprise de prosélytisme hétérosexuel visant à fabriquer des hétéros convaincus et fiers de l’être. Ce sont les dégâts de cette éducation‐là qu’il nous faut aujourd’hui réparer.

Ce sont des siècles d’éducation et de contrainte à l’hétérosexualité qui, par de nécessaires ratés, ont produit (entre autres) ce qu’on s’est mis à désigner comme « l’homosexualité » et « les homosexuels ». Il s’agit à présent de multiplier et de généraliser ces échecs. Qu’on le fasse avec ou sans prosélytisme, là n’est pas la question. Banaliser les formes marginales de sexualité dans le discours et les représentations revient nécessairement à les diffuser dans les pratiques, à élargir le champ des possibles en matière de relations sexuelles, à désinhiber les désirs et à dédramatiser les plaisirs ; en deux mots : à troubler le genre. Christine Boutin l’a très bien compris, tandis qu’Elisabeth Thorens, la nouvelle « madone (hétéro) des ados homos » dûment agréée par les institutions scolaires, ou Josiane Chavaillaz, la présidente (hétéro) de l’association VoGay qui estime contre toute évidence scientifique qu’ « on naît homo, on ne le devient pas » (sic.), en sont à tout jamais incapables.

Oui, nous voulons faire de vos enfants des pédés et des gouines, et même mieux : des bis ou des trans ; mais surtout, nous voulons leur épargner la souffrance que nous avons connue d’avoir à se conformer à une « orientation » préétablie par l’ordre hétéroflic ou homoflic, quelle qu’elle soit. Nous voulons qu’ils puissent baiser par les trous qui leur chantent, qu’ils ne baisent pas du tout si ça ne leur chante pas, bref, qu’ils fassent ce qu’ils entendent en matière sexuelle comme en toute chose, sans avoir à subir les moralistes de l’éducation hétérosexuelle ni les chantres de la « tolérance » des homosexuels.

Plutôt à quatre pattes qu’à genoux !

collectif pour la désorientation sexuelle Genève,

octobre 2011

desorientation‐sexuelle@slnd.net
tracthomo

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Journée portes ouvertes

Le comité de la CUAE invite toute personne intéressée à participer à sa journée portes ouvertes le mardi 27 septembre 2011 dès 16h dans ses locaux du 8-10 Passage Daniel Baud-Bovy (en face d’Uni Mail). Au programme: visite des locaux, table de presse et animations ; ainsi qu’un apéro en partenariat avec l’espace autogéré Nadir qui fête lui aussi sa crémaillère. Pour celles qui ne l’auraient pas encore, c’est aussi l’occasion d’obtenir un des nouveaux Agenda-guide de la CUAE pour l’année académique 2011-2012.

Nous vous attendons nombreuses pour cet événement convivial!

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Assemblée des Déléguées du 18 mai 2011

Le comité de la CUAE invite ses associations membres à participer à la prochaine assemblée des déléguées qui aura lieu le mercredi 9 mars 2011 à 18h15 dans les locaux des associations 8-10 Passage Baud-Bovy (en face d’Uni Mail.)

L’ordre du jour est le suivant:

1. Approbation du PV du 9 mars 2011

2. Communications

a) du Comité

b) des associations

3. Locaux

4. Retour rencontre associations-rectorat

5. Bibliothèques

6. International

7. Activités

8. Divers

Les associations et groupes d’intérêt peuvent être représentés par deux déléguées.

Nous vous prions d’annoncer votre présence via email ou téléphone au secrétariat de la CUAE.                     V Le PV de l’AD du 9 mars 2011 sera disponible sur le site dès son approbation.

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Nouveaux locaux

Après des mois d’attente et une occupation de ses précédents locaux, la CUAE a emménagé la semaine dernière dans les locaux du 8-10 Passage Baud-Bovy, en face d’Uni-Mail côté Parc Baud-Bovy.

Les locaux du 17 Rue Alcide-Jentzer et le bureau 5204 d’Uni-Mail ont été entièrement vidés et c’est donc désormais à cette adresse, dans le bureau n°5, que se tiendront les permanences. Notez également que notre numéro de téléphone a changé pour le 022 379 87 97.

Par ailleurs, le comité de la CUAE vous invite à l’inauguration de ses nouveaux locaux le lundi 16 mai 2011 dès 20h au 8-10 Passage Baud-Bovy.

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Regard Critique No 40 – Avril 2011

Sommaire:

– La politique des langues à ‘université de Genève entre rêve de grandeur et sélection sociale   p. 1

– Les bibliothèques et le rectorat, une histoire d’égo  p. 4

– Sommet mondial des universités: Organiser la résistance p. 6

[pdf http://www.cuae.ch/v2/wp-content/uploads/2013/01/201104_RC_40.pdf]

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Annulation de permanences

Nous informons les étudiantEs désirant se rendre aux permanences de la CUAE à Uni Mail que celles-ci seront annulées le jeudi 20 janvier et le mercredi 9 février 2011.

Le Secrétariat de la CUAE