Vandalisme néonazi à Plainpalais

Durant la nuit du 6 au 7 mars 2020, un groupe néofasciste a tagué le Nadir et plusieurs lieux dans la ville. Une croix gammée a été apposée sur le Nadir, une exposition féministe a été dégradée à Uni Bastions, la pierre commémorative du massacre du 9 novembre 1932 a été vandalisée et des graffitis fascistes, anti-LGBT, antisémites et « anti-anti-fascistes » ont été peints sur les bâtiments de l’université de Genève.

Ces actions sont à réinsérer dans une vague d’actions d’intimidation et de visibilisation néonazies à Genève depuis quelques années. En effet, les locaux de la Conférence Universitaire des Association d’Étudiant.e.x.s (CUAE) — le syndicat étudiant de l’Université de Genève — et du Nadir ont subi à plusieurs reprises ce genre d’actions, de même qu’une librairie du quartier de Plainpalais. De plus, diverses associations, collectifs et personnes ont été récemment menacées par des organisations se revendiquant du fascisme, de l’antiféminisme et du patriotisme identitaire.
Ce type d’action ne peut pas être qualifié de « lutte entre bandes rivales ». Elles constituent un agression d’un espace autogéré et d’un syndicat étudiant par des ennemis de leurs causes pour qu’ils se taisent et disparaissent. La réponse est la solidarité.

Par ce communiqué, la CUAE et le Nadir tiennent donc à alerter le public de la recrudescence de ce type d’actions, appellent à la mobilisation contre le fascisme et expriment leur soutien plein et entier à toutes les organisations et personnes subissant ces attaques.

Force est de constater que la lutte contre les fascistes et le fascisme n’est toujours pas obsolète.

Les comités de la Conférence Universitaire des Associations d’Étudiant.e.x.s et du Nadir