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Actualités Politique universitaire

Motion sur la réorganisation structurelle des bibliothèques – AG du 6 avril 2011

Pour appuyer la motion votée par l’Assemblée de l’université du 16 mars 2011 et considérant :

  • le fait que la réorganisation des bibliothèques obéit à un processus imposé par le rectorat sans consultation ni implication de la plus grande part des professionnelles concernées [ref]Les termes au féminin s’entendent bien sûr aussi au masculin[/ref]
  • le fait que cette réorganisation a été décidée sans une analyse des besoins des usagères et que ses objectifs n’ont pas été validés avec des représentantes des usagères et des professionnelles ;
  • que les droits des employées des bibliothèques ont été violés dans les premiers mois de la restructuration et que les conditions de travail des employées des bibliothèques sont fortement précarisées par la restructuration

L’Assemblée générale de la CUAE exige du rectorat l’abandon de la réorganisation structurelle des bibliothèques telle qu’elle est actuellement envisagée et l’élaboration d’un nouveau projet. Celui-ci devra notamment éviter une centralisation excessive et inutile et permettre une gestion des bibliothèques proche des usagères au sein des facultés et instituts et sous la direction des autorités académiques concernées, en particulier les décanats, les conseils participatifs et les commissions des bibliothèques.

L’Assemblée générale charge le Comité de mettre en œuvre tous les moyens qu’il jugera utile pour obtenir l’abandon de la restructuration des bibliothèques telle qu’elle est prévue par le rectorat.

Motion sur la réorganisation structurelle des bibliothèques – AG du 6 avril 2011

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Fonctionnement Politique universitaire

Assemblée Générale du 6 avril 2011



La Conférence Universitaire des Associations d’EtudiantEs a le plaisir de vous inviter à sa seconde assemblée générale de l’année qui aura lieu le mercredi 6 avril 2011, à 18h15 à Uni Mail en salle MR060. Ce sera l’occasion de nous rencontrer, de prendre position sur des questions d’actualité universitaire et de partager un moment plus convivial autour d’un apéro. Nous aborderons notamment la réforme des bibliothèques, les enjeux entourant l’entrée en vigueur du Statut et le nouveau règlement de fonctionnement de la Datcha.

Ordre du jour

1. Approbation du PV du 20.10.2010
2. Communications
3. Bibliothèques
4. Locaux
5. International
6. Statut de l’université
7. Datcha
8. Activités
9. Divers

Nous vous attendons nombreu-x-ses avec vos propositions!

PV de l’Assemblée Générale du 20 octobre 2010

Les documents relatifs au point Datcha sont disponibles auprès du secrétariat.

AG Affiche

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Actualités Politique universitaire

Le Savoir commun contre le Capitalisme financier: les 24, 25 et 26 mars 2011

Le comité de la CUAE a décidé de relayer le projet du “Knowledge Liberation Front” pour l’organisation de journées transnationales d’action pour l’éducation les 24, 25 et 26 mars prochains dans toute l’Europe. Nous leur souhaitons un franc succès dans leurs démarches.

Nous, étudiants et travailleurs précaires d’Europe, Tunisie, Russie, Japon, USA, Canada, Mexique, Chili, Pérou et Argentine, nous nous sommes rencontrés à Paris et à Saint-Denis du 11 au 13 février 2011 pour partager nos expériences et pour organiser un réseau autour de nos luttes communes. Nous avons pris le nom de Knowledge Liberation Front – KLF (Front de Libération du Savoir) et nous sommes votre crise!

La suite de l’Appel ici.

Jetez également un œil au premier numéro de KAFCA, leur journal ici (en anglais).

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Actualités Politique universitaire

Les bibliothèques de l'université en danger

EnseignantEs, étudiantEs, usagerEs,

Attention, on en veut à nos bibliothèques !

Un consultant externe, mandaté par le rectorat a mis le grappin sur les responsables des bibliothèques, et avec leur complicité a commencé à transformer les bibliothèques en magasins grande surface…..vides de tous …..documents !

Ce qui est prévu :
– un seul guichet de prêt pour toute la bibliothèque
– suppression de la médiathèque
– deux tiers des livres en magasins (compactus, Seujet)
– tous les périodiques de plus de 5ans, au dépôt
– les bibliothécaires transformés en manutentionnaires
– un exemplaire par ouvrage pour des milliers d’usagerEs
– des acquisitions pour les « pôles d’excellence » uniquement

MOBILISEZ-VOUS, SOUTENEZ LA LUTTE DES BIBLIOTHECAIRES,

EXIGEZ AVEC EUX LE DEPART IMMEDIAT DU CONSULTANT.

Sauvons ensemble nos bibliothèques et leurs services !
Plus d’info sur:
http://www.ssp-vpod.ch/regions/geneve/universite/bibliotheques.html
http://bibliothecairesunige.blogspot.com/
https://cuae.ch

Affiches & tracts distribués le lundi 21 février 2011 à l’UNIGE

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Actualités Communiqués de presse Politique universitaire Textes

La plus belle des jeunesses

“You don’t need a wheatherman to know which way the wind blows.”

Bob Dylan

Londres_20101209

Un vent de révolte souffle sur la jeunesse du Vieux continent et d’ailleurs. La Grèce a donné le « la » en 2008 ; après la mort d’Alexis Grigoropoulos, les jeunes grecQUEs ont manifesté des semaines durant contre la précarité et la répression dont elles sont victimes.

Depuis, cette lame de fond s’étend au reste de l’Europe. Les revendications sont multiples en fonction des contextes locaux mais ces luttes partagent une même envie de changement.

Les acteurs en présence sont la plupart du temps les mêmes. ÉtudiantEs ou non, les jeunes se heurtent au pouvoir en place et son bras armé, la police. Le mouvement contre la réforme des retraites en France, la lutte contre la hausse des taxes universitaires à 6’000 £ en Grande-Bretagne, les luttes italiennes contre la loi Gelmini et pour une université autonome et, tout récemment, la résistance des étudiantEs hollandaises contre une hausse des taxes pour certainEs catégories d’étudiantEs, témoignent tous d’un ras-le-bol généralisé.

Ces problèmes sont aussi les nôtres (voir l’article de Regard Critique n°38 sur la hausse des taxes et le communiqué du presse du 23 décembre 2010.) Le comité de la CUAE invite donc les étudiantEs (ou pas) à mesurer l’importance des luttes qui prennent place un peu partout en ce moment.

Et pourquoi pas, y participer ?

Quelques liens pour se tenir informé-e-x-s :

English version soon.

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Activités Actualités Politique universitaire

Luttes universitaires contre la crise – Paris, 11-13 février 2011

Nous reproduisons ici l’appel pour un Sommet européen sur les luttes universitaires lancé par le collectif Edufactory et auquel la CUAE participera. Le Comité de la CUAE soutient la démarche de ce collectif et appelle toutE étudiantE intéressée à s’y rendre du 11 au 13 février 2011 à l’université Paris 8 .

Pour une nouvelle europe: Luttes universitaires contre la crise

Les hommes ont la liberté que leur courage a soustrait à la peur.

Stendhal, Vie de Napoléon

Etudiants, travailleurs précaires et migrants, de Vienne à Londres, de Paris à Rome, de Madrid à Athènes : les multitudes sont en train de lutter pour leur vie et pour leur avenir contre la crise.

Lutter pour se réapproprier des droits et de la richesse commune qu’ils créent chaque jour, se rebeller contre les mesures d’austérité qui exploitent leur présent et les dérobent de leur avenir, s’insurger contre l’arrogance du pouvoir.

Après les rencontres “Bologna Burns” organisées à Londres, Paris et Bologne l’année dernière, et lors de “Commoniversity” qui s’est tenue à Barcelone tout récemment, Edu-Factory et le Réseau d’Education Autonome appellent tous les groupes qui sont engagés dans cette lutte à une rencontre le 11, 12 et 13 février 2011, à Paris, afin de constituer un réseau puissant et transnational dans lequel développer des stratégies capables de contraster les attaques contre l’université et le welfare social.

A travers des conférences et des workshops, des tables rondes et des assemblées, nous proposons d’entamer une discussion autour de thèmes-clé tels que : la production autonome de savoirs, l’auto-formation, les luttes de réseau, l’organisation politique de l’université dans le commun.

A l’intérieur des formes de production prédominantes – dans lesquelles sont intégrées les informations, les codes, les connaissances, les images et les affects – les subjectivités ont besoin d’une grande liberté ainsi que du libre accès aux réseaux de communication, aux banques de données, aux circuits culturels. L’alternative au dualisme public/privé – symétrique à l’alternative capitalisme/socialisme – est aujourd’hui la production du commun.

POUR PLUS D’INFORMATIONS : info(AT)edufactory.org

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Actualités Communiqués de presse Politique universitaire Textes

Appel à un contre G8 de l'éducation et de la recherche (FR/EN/IT/DE/ES)

Appel à un contre G8 de l'éducation et de la recherche (FR/EN/IT/DE/ES)

La France présidera les G8 et G20 en 2011. Du 28 au 30 avril à Besançon et du 5 au 7 mai 2011 à Dijon se déroulera le G8 des Universités, volet éducation et recherche du G8-G20 qui aura lieu à Cannes en juin 2011.

Le G8-G20 est le moteur de la mondialisation néolibérale ; il définit l’agenda politique qui est ensuite mis en œuvre par toutes les grandes organisations internationales. Dans ce contexte, le « G8 des Universités » est d’apparition récente. L’édition 2011 de Dijon/Besançon sera la quatrième. Alors que les 3 premiers s’étaient concentrés sur le thème très consensuel du « développement durable », l’objectif affiché du G8 des Universités de 2011 est de planifier la marchandisation de l’éducation et de la recherche. Cette politique d’amplitude internationale détruit déjà le service public d’éducation et de recherche qui offre des garanties minimales en termes d’accès aux études supérieures.

A tous les niveaux, l’éducation et la recherche publiques subissent une dégradation accélérée. Elles sont parmi les services publics fortement touchés par les intérêts du capitalisme, tant à l’échelle européenne qu’à l’échelle mondiale. Sous le prétexte facile de politiques d’austérité, l’Union Européenne et les gouvernements mettent en place des réformes sociales et pédagogiques destructrices. De la maternelle à l’université et pour ce qui concerne la recherche, la tendance est de faire de l’enseignement et de la recherche une marchandise intégrée au marché capitaliste avec pour conséquences le diktat d’une économie de la connaissance, la généralisation d’une pensée unique et totalisante, une aggravation des inégalités sociales, des conditions de travail rabaissées, des droits syndicaux bafoués, libertés académiques (recherche et enseignement) menacées, etc.

Le constat est identique en Europe et ailleurs. La France, la Grèce, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, l’Autriche et d’autres pays sont déjà entrés en lutte contre ces politiques de marchandisation du savoir. Présentes dans les pays où les réformes sont en cours et ceux où le système d’éducation et de recherche est déjà réformé, ces luttes et leurs revendications sont transnationales. Pour mieux contrer les attaques, il convient de regrouper nos forces de réflexion et d’action. Pour nous, il est urgent d’organiser une résistance globale à laquelle participe ce contre G8 dont les objectifs sont :

  • de mettre en lumière les questions sociales en lien avec le thème de l’éducation et de la recherche et de fournir un lieu pour l’échange d’expériences pratiques et de discussions théoriques, et des débats autour du rôle de l’éducation et de la recherche, des conditions de leur réalisation et de leurs impacts économiques, sociaux, politiques et environnementaux, aux niveaux local, régional et international.
  • de faire entendre d’autres discours sur l’éducation et la recherche, remettre en question la façon dominante d’enseigner et de rechercher, ses institutions et méthodes formatées par des politiques économiques néolibérales, la compétition, la mondialisation des marchés, le consumérisme, la domination et l’exploitation des hommes et de la nature.
  • de réaffirmer le pouvoir de l’éducation pour forger la conscience critique, réduire le fossé entre les cultures et les pratiques et libérer les populations de l’oppression, les sortir de l’isolement et de leur éclatement.

Nous proposons de réfléchir ensemble autour des axes suivants – qui ne sont bien sûr pas exclusifs : l’accès à l’éducation et à la recherche ; la précarisation ; l’excellence ; l’autonomie ; la professionnalisation ; la mobilité ; la situation des étudiant-e-s étranger-e-s ; les pédagogies alternatives ; les modalités de luttes ; l’éducation et la société.

Ce carrefour international entre les réseaux œuvrant dans les champs de l’éducation et de la recherche se veut être un moment fédérateur qui rassemblera des enseignant-e-s, étudiant-e-s, universitaires, chercheur-e-s, parents d’élèves, militant-e-s, et tous ceux et celles qui se sentent concerné-e-s par ces sujets, aux niveaux local, régional et international.

Nous appelons au Contre G8 de l’éducation et de la recherche qui se déroulera à Dijon du 5 au 7 mai 2011.

Collectif d’organisation du contre G8 de l’Éducation et de la Recherche

(Alternatifs 21, AMEB, ATTAC21, ATTAC Besançon, CNT21, CUAE, FASE, FSU21, Forum social local21, NPA21, RUSF21, RUSF Franche-Comté, SNASUB-FSU 21, SNESUP 21, Sud éducation Franche-Comté, UEC 21, UGED-FSE, Individu-e-s)

http://www.contreg8db2011.lautre.net

Signataires: Alternatifs, ATTAC, CGT-FERC, CNT-FTE, Fédération des syndicats SUD Éducation, NPA, Organisation Démocratique de l’Enseignement – ODT (Maroc), PCF, Sauvons La Recherche, Sindicato Indipendente Scuola e Ambiente (Italie), SNCS, SNESUP, Solidaires, SUD Etudiant, SUD Recherche, UEC, Unicobas Scuola (Italie)

Contact: contreg8-db-2011@riseup.net

English

Call for an alternative G8-summit on education and research

In 2011, France will be chairing the G8 and G20 summits. Their education and research component, the ‘G8 University Summit’ is scheduled to take place in Besançon from 28th to 30th April and Dijon from 5th to 7th May.

The G8/G20 is the driving force of neoliberal globalization, it defines the ensuing political agenda which is then implemented by all the big international organizations. In this context, the ‘G8 University summit’ is a recent addition, the 2011 Dijon/Besançon meeting being the fourth of its kind. While the first three had focused on the very consensual theme of “development”, the stated objective of this year’s summit will be to plan the marketisation of education and research. This global policy is already destroying the public sector which guarantees minimal access to higher education.

State-funded research and education are increasingly being degraded on every level. They are one of the public sectors the most affected by capitalistic interests, in Europe and worldwide. Hiding behind the convenient excuse of austerity measures, the European Union and its governments are putting in place destructive social and educational reforms. From primary schools to universities and research, the trend is to turn education and research into a commodity to be subsumed into the capitalist market place, and subjected to diktats of economy-based knowledge and totalizing free-market ideology, along with lower working conditions, the denial of trade-union rights, limitations on academic freedom in teaching and research, and so on and so forth.

In Europe and beyond, the same conditions apply. High-profile mobilization against this marketisation of knowledge has already occurred in France, Greece, Italy, Britain, Spain, Portugal, Switzerland, and elsewhere. Concerted resistance is widespread in every country where such reforms are in place or in the process of being implemented, giving such movements a transnational character. Effective opposition demands collective thought and action. We believe there is an urgent need to organize global resistance. Our alternative summit is intended as part of this global resistance. Our aims are to :

– highlight the social implications of education and research reform and to provide a place where experience and theories on this issue may be shared; to debate on the role of education and research and the impact they may have socially, politically and environmentally, and at local, regional and international level;

– be a mouthpiece for alternative discourses on education and research which question prevailing trends in teaching and research, its institutions and methods trapped in the prism of neoliberal economic policy, competition, the globalization of markets, the domination and exploitation of humankind and nature ;

– reassert the potential of education to empower and create awareness, to bridge the gap between cultures and practices, to free from oppression and combat isolation and fragmentation.

We’re proposing to think together around the following issues : access to education and research, job insecurity, excellence, autonomy, workability, mobility, the situation of ‘overseas’ students, alternative teaching methods, modes of resistance, education and society.

This international event will attract networks involved in the fields of education and research, it aims at federating teachers, students, lecturers, academics, researchers, parents, activists and all those who feel concerned by those issued, whether at a local, regional or international level.

We’re calling for the alternative education and research summit that will take place in Dijon, France from 5thto 7thMay 2011.

The organizing committee for the alternative education and research summit (Alternatifs 21, AMEB, ATTAC21, ATTAC Besançon, CNT21, CUAE, FASE, FSU21, Forum social local21, NPA21, RUSF21, RUSF Franche-Comté, SNASUB-FSU 21, SNESUP 21, Sud éducation Franche-Comté, UEC 21, UGED-FSE, Individu-e-s)

www.contreg8db2011.lautre.net

Signataires : Alternatifs, ATTAC, CGT-FERC, CNT-FTE, Europe Ecologie – Les Verts, Fédération des syndicats SUD Éducation, FSE, NPA, Organisation Démocratique de l’Enseignement – ODT (Marocco), PCF, Sauvons La Recherche, Sindicato Indipendente Scuola e Ambiente (Italy), SNCS, SNESUP, Solidaires, SUD Etudiant, SUD Recherche, UEC, Unicobas Scuola (Italy)

Italiano

Appello per un Contro-G8 dell’educazione e della ricerca

La Francia presidierà il G8 e il G20 nel 2011. Dal 28 al 30 Aprile a Besançon e dal 5 al 7 Maggio a Dijon, avrà luogo il G8 delle Università, la parte su educazione e ricerca del G8-G20 che avrà luogo a Cannes a Novembre 2011.

Il G8-G20 è il motore della mondializzazione noo-liberale ; definisce l’agenda politica che è successivamente messa in opera da tutte le grandi organizzazioni internazionali. In questo contesto, il  “G8 delle Università” è un’apparizione recente. L’edizione 2011 di Dijon/Besançon sarà la quarta. Mentre le prime tre s’erano concentrate sul tema molto consensuale dello “sviluppo sostenibile”, l’obiettivo esplicito del G8 delle università 2011 è di pianificare la mercificazione dell’educazione e della ricerca. Questa politica, d’ampiezza internazionale, sta già distruggendo  quell’educazione pubblica e quella la ricerca che offrono della minime garanzie in termini d’accesso agli studi superiori.

A tutti i livelli, l’educazione e la ricerca subiscono una degradazione accelerata. Sono tra i servizi pubblici toccati fortemente dagli interessi del capitalismo, tanto su scala europea quanto su quella mondiale. Sotto il facile pretesto delle politiche d’austerità, l’Unione Europea e i governi fanno riforme sociali e pedagogiche distruttive. Dalla materna all’università e alla ricerca, la tendenza è di fare dell’insegnamento e della ricerca una merce integrata al mercato capitalista con, come conseguenze, il diktat di un’economia della conoscenza, la generalizzazione di un pensiero unico e totalizzante, l’aggravarsi delle ineguaglianze sociali, di peggiori condizioni di lavoro, di diritti sindacali derisi, e di libertà accademiche (ricerca e insegnamento) minacciate etc…

La situazione è identica in Europa e in altre parti del mondo. La Francia, la Grecia, l’Italia, la Gran Bretagna, la Spagna, il Portogallo, la Svizzera, l’Austria e altri paesi sono già in lotta contro queste politiche di mercificazione del sapere. Presenti nei paesi dove queste riforme sono in corso e in quelli dove il sistema d’educazione e ricerca è già riformato, queste lotte e le loro rivendicazioni sono trans-nazionali. Per combattere meglio questi attacchi, dobbiamo raggruppare le nostre forze di riflessione e d’azione. Per noi, è urgente organizzare una resistenza globale, all’interno della quale voglia iscrivere questo contro-G8 di cui gli obiettivi sono :

–  Far luce sulle questioni sociali in rapporto col tema dell’educazione e della ricerca, e di fornire un luogo per lo scambio d’esperienze pratiche e di discussioni teoriche, di dibattiti attorno al ruolo dell’educazione e della ricerca, delle condizioni della loro realizzazione e dei loro impatti economici, sociali, politici e ambientali, a livello locale, regionale e internazionale

– Di far sentire altri discorsi sull’educazione e la ricerca, di mettere l’insegnamento e la ricerca al riparo di tutti i gruppi di pressione e, in questo contesto, di rimettere in questione la maniera d’insegnare e fare ricerca, così come la gestione delle istituzioni, sempre più “formattate” dalle politiche economiche neo-liberali, dalla competizione, dalla mondializzazione dei mercati, dal consumismo e dalla dominazione e lo sfruttamento dell’uomo e della natura

– Di riaffermare il potere dell’educazione nel forgiare coscienza critica, nel ridurre il divario tra le culture e le pratiche, e nel liberare le popolazioni dalle oopressioni, farli uscire dall’isolamento della loro dispersione.

Proponiamo di riflettere insieme attorno a questi assi di discussione – che non sono certo esclusivi : l’accesso all’educazione e alla ricerca ; la precarietà : l’eccellenza ; l’autonomia ; la professionalizzazione ; la mobilità ; la situazione degli/delle student/esse stranier* ; les pedagogie alternative ; le modalità di lotta : l’educazione e la società.

Questo crocevia internazionale tra le reti che operano nel campo dell’educazione e della ricerca vuole essere un momento federatore che metta insieme insegnanti, student/esse, unversitar* , ricercatrici/ori, genitori degli scolari , militanti, e tutt* quell*che si sentono chiamat* in causa da questi soggetti a livello locale, regionale e internazionale.

Chiamiamo al Contro-G8 dell’educazione e della ricerca che avrà luogo dal 5 al 7 maggio 2011

Collettivo organizzativo del contro-G8 dell’educazione e della ricerca (Alternatifs 21, AMEB, ATTAC21, ATTAC Besançon, CNT21, CUAE, FASE, FSU21, Forum social local21, NPA21, RUSF21, RUSF Franche-Comté, SNASUB-FSU 21, SNESUP 21, Sud éducation Franche-Comté, UEC 21, UGED-FSE, Individu-e-s)

www.contreg8db2011.lautre.net

Firmatari : Alternatifs, ATTAC, CGT-FERC, CNT-FTE, Europe écologie – Les Verts, Fédération des syndicats SUD Éducation, FSE, NPA, Organisation Démocratique de l’Enseignement – ODT (Maroc), PCF, Sauvons La Recherche, Sindicato Indipendente Scuola e Ambiente (Italie), SNCS, SNESUP, Solidaires, SUD Etudiant, SUD Recherche, UEC, Unicobas Scuola (Italie)

contact : contreg8-db-2011@riseup.net

Deutsch

Aufruf zu einem Anti-G8-Treffen zum Thema « Forschung und Bildung »

Frankreich wird 2011 die G8- und G20-Treffen organisieren. Die G8 der Universitäten wird vom 28. bis zum 30. April in Besançon und vom 5. bis zum 7. Mai in Dijon zusammenkommen. Es handelt sich hierbei um ein Treffen zum Thema « Bildung und Forschung », das im Rahmen des G8-G20-Gipfels in Cannes im Juni 2011 stattfinden wird.

Die G8-G20 sind die Motoren der neoliberalen Globalisierung: Sie legen die politische Planung fest, die danach von allen groβen internationalen Institutionen umgesetzt wird. In diesem Kontext ist der « G8-Gipfel der Universitäten » noch recht jung: Die Tagung in Besançon und Dijon ist die vierte. Obwohl die drei ersten sich mit dem sehr allgemeinen Thema der « dauerhaften Entwicklung » beschäftigt hatten, ist es das offensichtliche Ziel des G8-Gipfels der Universitäten 2011 die Ökonomisierung der Bildung und Forschung zu planen. Diese internationale Politik zerstört schon heute das öffentliche Bildungs- und Forschungssystem, das nur geringe Garantien für einen Zugang zum Studium bietet.

Auf alle Ebenen verschimmeln schon die öffentliche Bildung und Forschung. Diese sind – neben anderen Dienstleistungen – durch die Interessen des Kapitalismus schwer betroffen, und zwar europa- sowie weltweit. Mit einfachen Vorwänden und autoritären Entscheidungen setzen die europäische Union und die Regierungen vernichtende soziale und pädagogische Reformen durch. Vom Kindergarten bis zur Uni tendiert man zu einer Kommerzialisierung des Lehrens und Forschens, die sofort dem kapitalistischen Markt angeknüpft wird. Dieses Verhalten hat direkte Folgen: Den Druck einer Ökonomisierung des Wissens, die Generalisierung einer einzigen und totalitären Meinung, die Steigerung der sozialen Ungleichheiten, verschlechterte Arbeitsbedingungen, mit den Füβen getretene gewerkschaftliche Rechte, bedrohte Freiheiten im universitären Bereich (Forschen und Lehren), usw…

Dieser Zustand herrscht sowohl inner- als auch ausserhalb Europas. Frankreich, Griechenland, Italien, Grossbritanien, Spanien, Portugal, die Schweiz, Österreich und andere Länder haben sich schon im Kampf gegen die Politik der Wissens-Kommerzialisierung engagiert. Diese Kämpfe und Forderungen sind transnational, denn sie existieren in den Ländern, in denen die Reformen gerade stattfinden, und in denen in welchen das Bildungssystem schon verändert wurde. Um diesen Angriffen etwas entgegenzusetzen, müssen wir unsere Aktionen und Gedanken verknüpfen. Unserer Meinung nach ist es jetzt dringend notwendig, globalen Widerstand zu organisieren, und deshalb auch dieses Gegen-Treffen zu veranstalten. Es hat folgende Ziele:

  • Die sozialen Fragen bezüglich der Themen der Bildung und der Forschung in den Fokus zu rücken. Eine Austauschmöglichkeit für praktische Erfahrungen und theoretische Diskussionen zu schaffen: über die Rolle der Bildung und der Forschung, und ihre Ausführbarkeiten sowie ihre wirtschaftlichen, sozialen, politischen und umweltbezogen Folgen auf allen Ebenen (lokal, regional und international) zu debattieren.

  • Alternative Diskurse über Bildung und Forschung anzubieten. Die autoritäre Art und Weise vom Lehren und Forschen sowie die zugehörigen Institutionen und Methoden in Frage zu stellen, die durch neoliberale und wirtschaftsorientierte Politik, Konkurrenz, die Globalisierung des Marktes, Konsum, Herrschaft und Ausbeutung der Menschen und der Umwelt beeinflusst wurden.

  • Die Macht der Bildung unter Beweis stellen, um kritisches Bewusstsein zu formen, die Trennung zwischen Kulturkreisen und Praktiken zu reduzieren, gegen jede Formen von Ausbeutung, Herrschaft und Einsamkeit zu kämpfen.

Wir schlagen vor, uns zu den folgenden Punkten – die natürlich noch zu ergänzen sind – gemeinsam Gedanken zu machen: Zugang zu Bildung und Forschung, Prekarisierung, Exzellenz, Selbstbestimmung, Professionalisierung, Mobilität, Situation der ausländischen Studierenden, pädagogische Alternativen, Arten und Weisen der Kämpfe, Bildung und Gesellschaft.

Dieses internationale Treffen bezeichnet sich als koordinierender Augenblick zwischen allen Netzen, die sich für Selbstbestimmung in den Bereichen Bildung und Forschung engagieren. Dort werden Lehrende, Studierende, Forscher_Innen, Eltern von Schüler_Innen, Aktivist_Innen sowie alle, die sich von diesen Themen auf allen Ebenen (lokal, regional und international ) betroffen fühlen, zusammenkommen.

Wir rufen zum Gegen-G8-Gipfel der Bildung und Forschung auf, der in Dijon vom 5. bis zum 7. Mai 2011 stattfinden wird.

Collectif d’organisation du contre G8 de l’Éducation et de la Recherche (Alternatifs 21, AMEB, ATTAC21, CNT21, CUAE, FASE, FSU21, RUSF21, RUSF Franche Comté, Snesup 21, Sud éducation Franche Comté, Sud étudiant, UEC 21, UEC, UGED-FSE, Menschen)

Signataires : Alternatifs, ATTAC, CGT-FERC, CNT-FTE, Fédération des syndicats SUD Éducation, FSE, NPA, Organisation Démocratique de l’Enseignement – ODT (Maroc), PCF, Sauvons La Recherche, Sindicato Indipendente Scuola e Ambiente (Italie), SNCS, SNESUP, Solidaires, SUD Etudiant, SUD Recherche, UEC, Unicobas Scuola (Italie)

Kontakt : contreg8-db-2011@riseup.net

www.contreg8db2011.lautre.net

Español

Convocatoria para el contra G8 de la enseñanza y de la investigación

Francia presidirá los G8 y G20 en 2011. Del 28 al 30 de abril en Besançon y del 5 al 7 de mayo de 2011 en Dijon, tendrá lugar el G8 de las Universidades, en el ámbito de la educación y de la investigación del G8 – G20 que se desarrollará en Cannes, en noviembre de 2011.

El G8-G20 es el motor de la globalización neoliberal : define la agenda política que posteriormente desarrollarán todas las grandes organizaciones internacionales. En tal contexto, el « G8 de las Universidades » se ha creado recientemente. La edición de 2011 de Dijon / Besançon será la cuarta. Mientras que las tres primeras se habían concentrado sobre el tema consensuado del « desarrollo sostenible », el objetivo para 2011 es planificar la mercantilización de la enseñanza y de la investigación. Esta política de envergadura internacional destruye ya el servicio público de la educación y de la investigación, que ofrece garantías mínimas en lo que acceso a los estudios superiores se refiere.

A todos los niveles, la enseñanza y la investigación públicas sufren una degradación acelerada. Se hallan entre los servicios públicos más afectados por los intereses del capitalismo, tanto a escala europea como a nivel mundial. Bajo el pretexto fácil de políticas de austeridad, la Unión Europea y sus gobiernos ponen en marcha reformas sociales y pedagógicas que son destructivas. Desde la escuela elemental a la universidad y en particular en lo que respecta a la investigación, la tendencia es convertir la enseñanza en una mercancía integrada en el mercado capitalista, que tendrá como consecuencias el diktat de una economía del saber, la generalización de un pensamiento único y totalizante, el agravamiento de las desigualdades sociales, las condiciones de trabajo mermadas, derechos sindicales fustigafos, libertades académicas amenazadas, etc.

La observación es idéntica en Europa y en todas partes. Francia, Grecia, Italia, Gran Bretaña, España, Portugal, Suiza, Austria y otros países han entrado ya en la lucha contra esas políticas de mercantilización del saber. Presentes en los países en que las reformas están en curso y en aquellos en donde el sistema de enseñanza ya se ha reformado, estas luchas y sus reivindicaciones son transnacionales. Para resistir mejor ante los ataques, es fundamental aunar nuestras fuerzas de reflexión y de acción. Para nosotros, es urgente organizar una resistencia global en la que este contra G8 proponga los objetivos que siguen :

  • poner a la luz las cuestiones sociales vinculadas con el tema de la educación y de la investigación y proporcionar un espacio de intercambio de experiencias prácticas y de discusiones teóricas, así como debates en torno al papel de la enseñanza y de la investigación, de las condiciones de su realización y de sus impactos económicos, sociales, políticos y mediambientales, a nivel local, regional e internacional.
  • de hacer oír otros discursos sobre la educación y la investigación, de poner en tela de juicio la manera dominante de enseñar y de investigar, sus instituciones y sus métodos formateados por políticas económicas neoliberales, la competición, la globalización de los mercados, el consumismo, la dominación y la explotación de l@s individu@s y de la naturaleza.
  • de reafirmar el poder de la educación para forjar la conciencia política, reducir el abismo entre las culturas y las prácticas y liberar a las poblaciones de la opresión, sacarlas del aislamiento y de su dispersión.

Proponemos reflexionar juntos sobre los ejes siguientes (que no son, por supuesto, exclusivos) : el acceso a la enseñanza y a la investigación, la precarización, la excelencia, la autonomía, la movilidad, la situación de l@s estudiantes extranjer@s, las pedagogías alternativas, las modalidades de lucha, la educación y la sociedad. Este cruce internacional entre redes que trabajan en los ámbitos de la educación y de la investigación pretende ser un momento federador que unirá a enseñantes, estudiantes, universitari@s, investigador@s, padres de alumn@s, militantes y tod@s aquell@s que se sienten implicad@s por estos temas, tanto a nivel local como regional e internacional. Llamamos al Contra G8 de la enseñanza y de la investigación que se desarrollará en Dijon del 5 al 7 de mayo de 2011.

Llamamos al Contra G8 de la enseñanza y de la investigación que se desarrollará en Dijon del 5 al 7 de mayo de 2011.

Collectif d’organisation du contre G8 de l’Éducation et de la Recherche (Alternatifs 21, AMEB, ATTAC21, ATTAC Besançon, CNT21, CUAE, FASE, FSU21, Forum social local21, NPA21, RUSF21, RUSF Franche-Comté, SNASUB-FSU 21, SNESUP 21, Sud éducation Franche-Comté, UEC 21, UGED-FSE, Individu-e-s)

Signataires  : Alternatifs, ATTAC, CGT-FERC, CNT-FTE, Europe Ecologie – Les verts, Fédération des syndicats SUD Éducation, FSE, NPA, Organisation Démocratique de l’Enseignement – ODT (Maroc), PCF, Sauvons La Recherche, Sindicato Indipendente Scuola e Ambiente (Italie), SNCS, SNESUP, Solidaires, SUD Etudiant, SUD Recherche, UEC, Unicobas Scuola (Italie)

www.contreg8db2011.lautre.net

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Contre la casse des Bibliothèques de l’UNIGE – Solidarité avec le personnel

Période d’examens oblige, une foule d’étudiantes se presse chaque jour aux portes des Bibliothèques de l’université de Genève, sans forcément penser aux conditions de travail des bibliothécaires.

Loin de n’être qu’un lieu de passage où l’on peut « bosser tranquille », les Bibliothèques de l’université sont, doit-on le rappeler, des lieux de travail pour des centaines de salariées qui travaillent d’arrache-pied pour fournir aux étudiantes un service de qualité.

Leurs conditions de travail sont pourtant menacées par le projet de restructuration des bibliothèques du rectorat dont les médias se sont fait écho le 6 janvier dernier. Le rectorat s’est en effet permis de lancer une importante réforme structurelle sans daigner en négocier les contours avec les premières concernées, les employées des bibliothèques.

Celles-ci ont en effet été forcées de repostuler… à leur propre poste! Certaines ont vu par la même occasion leurs horaires de travail être réduits de moitié avec toute la précarisation que cela implique. Pour couronner le tout, le rectorat refuse de fournir au personnel l’obscur rapport d’audit sur les bibliothèques qui est à l’origine de la restructuration.

Face à l’arrogance affichée par le rectorat et au climat pourri qu’il fait régner dans les bibliothèques, nous souhaitons exprimer notre solidarité avec la lutte du personnel et notre adhésion pleine et entière aux revendications portées par le Syndicat des Services Publics (SSP).


Nous invitons donc les étudiantes et toute personne solidaire à se rendre massivement devant la salle Yves-Fricker (Uni Dufour 1er étage) mercredi 19 janvier 2011 – 18h30 pour participer à une action de protestation avec les bibliothécaires

Le rectorat veut restructurer les bibliothèques?

Restructurons le rectorat !

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Communiqué relatif aux projets de hausses des taxes

Les cadeaux des rois mages.

En cette fin d’année 2010, les cadeaux de Noël se multiplient. La CUAE désire réaffirmer une nouvelle fois sa détermination à lutter contre l’asservissement de l’enseignement supérieur à des logiques de comptables.

Les rois mages ne sont pas en Galilée mais en Suisse. Didier Burkhalter, Mauro Dell’Ambrogio ou Isabelle Chassot : tous chantent en cœur les louanges à leur dieu « Marché ». Au lieu de l’or, de l’encens et de la myrrhe, les mages ont apportés hausses des taxes, numerus clausus et autres réjouissances.[ref]Pour Didier Burkhalter, s’attaquer au niveau actuel des taxes universitaires n’est « pas un tabou »Réponse au postulat de M. Bischofberger Ivo http://www.parlament.ch/ab/frameset/f/s/4816/339938/f_s_4816_339938_340006.htm.[/ref] Isabelle Chassot affirme qu’il y a « encore une marge de manœuvre »[ref]ATS, 12 septembre 2010.[/ref]. Pour Mauro Dell’Ambrogio, il faut augmenter les taxes à 4’000 francs par semestre car « ce qui ne coûte rien ne vaut rien »[ref]Traduction de l’interview à Dell’Ambrogio publié sur : http://www.tagesanzeiger.ch/schweiz/standard/Mit-diesem-Geld-koennte-man-alle-Kapazitaetsprobleme-der-Unis-loesen-/story/18842170[/ref] (sic !).

Au delà de toutes ces citations représentatives du climat actuel, c’est une nouvelle vague d’attaques contre le système universitaire actuel à laquelle on assiste.

Les hausses programmées des taxes universitaires ne sont pas propres à la Suisse. C’est une tendance globale qui s’est manifestée récemment au Royaume-Uni et dans d’autres pays. Qu’elles soient en priorité adressées aux étrangères ou plus largement à toutes les étudiantes, ces hausses des taxes ne constituent qu’un des éléments des réformes qui sont en cours dans les centres universitaires. En Suisse, l’idée du numerus clausus se répand au delà des facultés de médecine où il est déjà d’actualité. Qui de droit envisage de supprimer la possibilité de faire un master pour chaque étudiante possédant un bachelor dans la même discipline.

Ces attaques ne font que souligner l’actualité de nos positions fondamentales et nous invitent à tout faire pour les mettre en place. Parmi les différents points principaux nous en citerons deux. Premièrement nous sommes de l’avis que les études universitaires doivent être gratuites. Les taxes ne participent que dans une moindre mesure au financement global des universités tout en constituant une barrière supplémentaire à l’accès à l’éducation supérieure. Deuxièmement l’enseignement et la recherche doivent être indépendants de toute considération de rentabilité et donc affranchis de tout financement privé et ne pas être inféodés aux besoins du sacro-saint marché du travail.

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Projection: L’occupation de l’auditoire MR080, 24 novembre 2010

Projection: L’occupation de l’auditoire MR080, 24 novembre 2010

La CUAE organisera le mercredi 24 novembre prochain une projection inédite autour de l’occupation  de l’auditoire MR080 par le mouvement “Education is NOT for SALE” fin novembre 2009. La soirée sera suivie d’une bouffe et d’une discussion.